Pr Outouma Soumaré
Monsieur Soumaré devrait choisir entre son devoir de réserve de médecin à la tête d’un hôpital national et l’opposition radicale. A la limite, on pourrait tolérer une sortie justifiée à propos d’un souci majeur de santé publique mais certainement pas s’afficher avec des opposants qui traitent de régime du chef de l’Etat Ghazouani de tous les noms.
De plus, cet appel n’est pas avare en formules étranges venant d’un médecin qui hier, après sa nomination, avait derrière son bureau la photo de Mohamed Ould Abdel Aziz. Aujourd’hui on peut lire ceci à propos de la majorité présidentielle que les signataires appellent le pôle du statu quo :
" le pôle du statu quo, organisé autour d’une majorité présidentielle éclatée, tiraillé et englué dans ses contradictions, sans cap clairement défini ni leadership affirmé. Ce pôle du statu quo est de plus discrédité par le bilan désastreux du pouvoir en place. Son principal ferment de pensée puise sa force dans ce qui est le plus rétrograde à savoir le clientélisme, le tribalisme, le régionalisme et le communautarisme. À ces références persistantes sont venus s’ajouter, la corruption généralisée, la gabegie, le détournement des biens publics, le trafic d’influence et le blanchiment de l’argent sale. "
source
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" le pôle du statu quo, organisé autour d’une majorité présidentielle éclatée, tiraillé et englué dans ses contradictions, sans cap clairement défini ni leadership affirmé. Ce pôle du statu quo est de plus discrédité par le bilan désastreux du pouvoir en place. Son principal ferment de pensée puise sa force dans ce qui est le plus rétrograde à savoir le clientélisme, le tribalisme, le régionalisme et le communautarisme. À ces références persistantes sont venus s’ajouter, la corruption généralisée, la gabegie, le détournement des biens publics, le trafic d’influence et le blanchiment de l’argent sale. "
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Soit monsieur Soumaré est un fonctionnaire qui garde ses orientations politiques pour le secret de l’isoloir ou les coulisses efficaces du pouvoir pour faire avancer discrètement ses idées politiques de façon constructive auquel cas, il devrait mettre derrière lui la photo de président Ghazouani comme il le fit pour Aziz pour lui rappeler son devoir de réserve, soit c’est un opposant radical qui se croit tout permis comme l’attestent les formules ampoulées de cet appel du 28 octobre, sans parler du passif de l’opposant avec lequel il se met en avant, auquel cas il devrait avoir le courage de démissionner au lieu de tout faire pour être remercié afin de libérer son poste de directeur de l’hôpital des spécialités à quelqu’un de plus responsable dont l’esprit serait tout entier à soigner et non dissipé à faire de la stérile opposition politique dans des termes outranciers qui nuisent à l’image de sa fonction et à la tolérance de tout employeur.
Cette sortie d’opposant avec des propos radicaux qui pose fièrement à côté de personnages pas toujours recommandables, quand on est tenu au devoir de réserve, est déplacée. C’est une façon de dire aux autres fonctionnaires qu’il est intouchable.
Monsieur Soumaré serait un excellent député pour sa communauté soninkée et négro-mauritanienne car il suffit d’entrer dans l’hôpital qu’il dirige pour n'avoir plus rien à reprocher à ceux qui nomment et n’embauchent pour majorité que des gens de leur communnauté, négro-mauritanienne en l’occurence. En ceci, monsieur Soumaré est communautariste comme tous ceux que les activistes négro-mauritaniens accusent d’être des nationalistes arabes au détriment de la Mauritanie plurielle.
Ironie du sort ou plutôt de cet appel du 28 octobre, monsieur Soumaré est par excellence l’homme du statu quo séculaire : ethnie, caste et rang social d’abord car on n’a jamais entendu monsieur Soumaré à propos de ce qui se passe en terre soninkée à propos des séquelles de l’esclavage des maîtres soninkés pourtant ça chauffe là-bas mais c’est plus facile de faire diversion pour ne pas avoir à balayer devant sa porte de sorte à promouvoir le changement ailleurs que chez soi.
Nous conseillons donc à monsieur Soumaré de mettre son courage légendaire à aller moderniser la société soninkée mauritanienne notamment au Guidimakha. Soutenir tous les petits Birame qui s’y trouvent mais il ne veut pas ou peut-être qu’il n’ose pas car là-bas on ne plaisante pas avec l'ordre social séculaire.
Quand on entrera à l’hôpital qu’il dirige sans remarquer que les noirs sont bien plus nombreux que les blancs, on écoutera monsieur Soumaré à propos de pôle de changement. En attendant, on lui conseille de reconnaître avec courage qu’il est, certainement inconsciemment mais évidemment, l’homme du pôle du Statu quo…
VLANE A.O.S.A
Cette sortie d’opposant avec des propos radicaux qui pose fièrement à côté de personnages pas toujours recommandables, quand on est tenu au devoir de réserve, est déplacée. C’est une façon de dire aux autres fonctionnaires qu’il est intouchable.
Monsieur Soumaré serait un excellent député pour sa communauté soninkée et négro-mauritanienne car il suffit d’entrer dans l’hôpital qu’il dirige pour n'avoir plus rien à reprocher à ceux qui nomment et n’embauchent pour majorité que des gens de leur communnauté, négro-mauritanienne en l’occurence. En ceci, monsieur Soumaré est communautariste comme tous ceux que les activistes négro-mauritaniens accusent d’être des nationalistes arabes au détriment de la Mauritanie plurielle.
Ironie du sort ou plutôt de cet appel du 28 octobre, monsieur Soumaré est par excellence l’homme du statu quo séculaire : ethnie, caste et rang social d’abord car on n’a jamais entendu monsieur Soumaré à propos de ce qui se passe en terre soninkée à propos des séquelles de l’esclavage des maîtres soninkés pourtant ça chauffe là-bas mais c’est plus facile de faire diversion pour ne pas avoir à balayer devant sa porte de sorte à promouvoir le changement ailleurs que chez soi.
Nous conseillons donc à monsieur Soumaré de mettre son courage légendaire à aller moderniser la société soninkée mauritanienne notamment au Guidimakha. Soutenir tous les petits Birame qui s’y trouvent mais il ne veut pas ou peut-être qu’il n’ose pas car là-bas on ne plaisante pas avec l'ordre social séculaire.
Quand on entrera à l’hôpital qu’il dirige sans remarquer que les noirs sont bien plus nombreux que les blancs, on écoutera monsieur Soumaré à propos de pôle de changement. En attendant, on lui conseille de reconnaître avec courage qu’il est, certainement inconsciemment mais évidemment, l’homme du pôle du Statu quo…
VLANE A.O.S.A