Yacoub Sidya
Yacoub Sidya: un parcours forgé par la résilience
Né en 1978 à Nouakchott, Yacoub Sidya grandit dans une famille où l’éducation et le travail sont des piliers fondamentaux. Sa mère, Ramle Mint Sid’Ahmed Lehbib, joue un rôle clé dans son éducation. Sa jeunesse est marquée par l’héritage de son père, Abdellahi Sidya, un ancien ambassadeur et homme d’affaires prospère, dont les biens furent confisqués sous le régime de Mohamed Khouna Ould Haidallah, ancien président mauritanien, forçant la famille à se reconstruire après l’exil. Ce contexte nourrit chez Yacoub une certaine détermination à réussir, malgré les revers.
Grâce à une bourse sportive, il poursuit ses études aux États-Unis et décroche un diplôme en administration des affaires à l’Université de Northern Kentucky. Ses débuts sont modestes : il travaille comme entraîneur sportif et dans des cantines scolaires. Après un passage chez Discoverytel dans le secteur des télécommunications, il est brutalement licencié. Loin de s’effondrer, Sidya met à profit ses économies pour préparer un nouveau départ en Mauritanie.
De retour au pays au début des années 2000, il est confronté à un environnement marqué par l’insécurité et le chaos politique. Un événement marquant le pousse à agir : l’agression de sa sœur, pourtant accompagnée de gardes privés. Cet épisode renforce sa conviction qu’un système de sécurité fiable est une nécessité vitale pour le développement. En 2003, il fonde MSS Security, avec un investissement initial de 200 000 dollars.
MSS Security se distingue par des standards inédits : formation rigoureuse des agents, équipements modernes et gestion inspirée des meilleures pratiques internationales. L’entreprise devient un partenaire incontournable pour des institutions comme les Nations Unies, les marines américains et des entreprises minières opérant dans des zones sensibles. En 2019, MSS est valorisée à plus de 50 millions de dollars, employant plus de 5 000 personnes. L’entreprise joue un rôle central dans la stabilisation de régions comme le Sahel, tout en contribuant au développement local.
Une diversification par étape
En 2015, Yacoub Sidya élargit son champ d’action en lançant Global Aviation, une compagnie aérienne pensée pour répondre aux besoins spécifiques des régions isolées. Grâce à une flotte adaptée, l’entreprise facilite les transports dans des zones difficiles d’accès, tout en intervenant lors de crises humanitaires, comme en Guinée, où elle a aidé à évacuer des blessés après l’accident de Macenta.
En 2021, Global Aviation inaugure le premier centre de maintenance aéronautique privé en Mauritanie, visant à réduire la dépendance du pays vis-à-vis des prestataires étrangers. Parallèlement, Sidya investit dans les ressources naturelles avec Phoenix Precious Metals, basée à Dubaï. L’entreprise se concentre sur l’exploitation aurifère, notamment à Mandiana en Guinée, où des millions de dollars sont injectés pour optimiser la production, tout en respectant les régulations locales et internationales.
Un succès contrarié par des opérations de déstabilisation
Le parcours de Yacoub Sidya n’a pas échappé aux tentatives de déstabilisation. À plusieurs reprises, il a été la cible de fausses accusations relayées dans certains médias, notamment des allégations infondées de blanchiment d’or ou de liens supposés avec le Polisario. Ces attaques, véritables « fake news », ont été orchestrées par des concurrents ou des opposants jaloux de son succès.
Un exemple marquant est l’implication de Dialogue, un média francophone détenu par un homme d’affaires égyptien, qui a publié des articles laissant entendre une proximité entre Sidya et des entités controversées. Sidya dénonce ces allégations comme une tentative flagrante de nuire à sa réputation et de remettre en question la légitimité de ses activités. De la même manière, le média mauritanien Chezvlane ( sic ), dans un article soupçonné d’avoir été commandé par un opposant jaloux, a contribué à alimenter des suspicions autour de son partenariat passé avec le groupe russe Nordgold, malgré l’absence de preuves solides. Sidya, cependant, s’est attaché à démontrer la transparence et la conformité de ses activités. Ses contrats avec des banques centrales, comme celle de Guinée, témoignent de cette posture.
Un engagement durable pour l’Afrique
Loin des projecteurs, Yacoub Sidya s’évertue également à déployer une action humanitaire discrète. En Guinée, il supervise des évacuations sanitaires après des catastrophes comme celle de Macenta. Lors de l’incendie tragique à Kaloum, il fait don de médicaments et d’équipements essentiels. En reconnaissance de ses contributions, il obtient la nationalité guinéenne en 2023 lors d’une cérémonie officielle présidée par le général Mamadi Doumbouya, chef de la transition en Guinée et ami de longue date.
TE/cp/Sf/APA
apanews.net
NDLR à propos d'apanews.net : C'est dommage qu'un tel article qui permet de mieux saisir le mérite et le parcours résilient de Yacoub Sidya soit terni avec par des bêtises à propos du site Chezvlane. Ainsi on peut lire ceci " De la même manière, le média mauritanien Chezvlane, dans un article soupçonné d’avoir été commandé par un opposant jaloux, a contribué à alimenter des suspicions autour de son partenariat passé avec le groupe russe Nordgold, malgré l’absence de preuves solides".
Sans parler de mes multiples publications sur les réseaux sociaux, il suffit de parcourir la rubrique Chronique Vlane pour lire un nombre édifiant d'articles argumentés pour défendre monsieur Sidya in media res notamment face à de redoutables blogueurs notamment sur le dossier russe et d'autant plus qu'Apanews reprend ma formule à propos du made in Yacoub Sidya devenu made in Mauritanie. J'invite Apanews à corriger l'erreur ; quant à leurs excuses, elles ne m'intéressent pas car comme l'erreur, l'incompétence est humaine.
Ainsi, en reprenant un de mes textes qui rappelle que Yacoub Sidya a connu le même destin injuste avec un chef d'Etat que son père, qu'Allah ait son âme au paradis, il fallait préciser " injustement " à propos des biens saisis par Haidallah.
VLANE AOSA
Sans parler de mes multiples publications sur les réseaux sociaux, il suffit de parcourir la rubrique Chronique Vlane pour lire un nombre édifiant d'articles argumentés pour défendre monsieur Sidya in media res notamment face à de redoutables blogueurs notamment sur le dossier russe et d'autant plus qu'Apanews reprend ma formule à propos du made in Yacoub Sidya devenu made in Mauritanie. J'invite Apanews à corriger l'erreur ; quant à leurs excuses, elles ne m'intéressent pas car comme l'erreur, l'incompétence est humaine.
Ainsi, en reprenant un de mes textes qui rappelle que Yacoub Sidya a connu le même destin injuste avec un chef d'Etat que son père, qu'Allah ait son âme au paradis, il fallait préciser " injustement " à propos des biens saisis par Haidallah.
VLANE AOSA