Le ministre des Affaires économique et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane a commenté le mercredi passé 6 janvier courant, aux côtés d’autres membres du gouvernement, les aspects des résultats de la réunion du conseil des ministres, se rapportant à son Département, au cours d’une conférence de presse tenue quelques heures auparavant.
Il s’est appesanti pour la circonstance sur le projet de loi examiné et adopté par le gouvernement ; modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°2017-006 en date du 1er février 2017, relative au Partenariat Public Privé.
Un projet de loi qui vise à mieux impliquer le secteur privé, notamment ses capacités financières, pour permettre la mise en œuvre de programmes d'investissements publics et améliorer la qualité de ses services dans un cadre caractérisé par une forte pression sur les ressources.
Il s’applique à tous les acteurs de la vie économique et sociale dans notre pays sous réserve des autorisations, conventions, licences et contrats qui sont règlementés dans les secteurs miniers, des hydrocarbures bruts, et des télécommunications qui restent régis par leurs législations sectorielles.
"Jjusqu’ici, le besoin du pays en infrastructures a toujours été financé avec des fonds publics. Or, l’un des objectifs du PPP, est d’impliquer davantage le secteur privé afin d’améliorer la qualité des services à travers la mise en œuvre d’un programme d’investissements", a indiqué Ousmane Kane.
"La modification vise à compléter la loi, notamment en incluant la zone franche de Nouadhibou. Concrètement, les procédures seront plus fluides pour la rendre la loi fonctionnelle et efficace", a-t-il.
"Le secteur dans son ensemble est invité à s’inscrire davantage dans le cadre d’un PPP, et cela, sous réserve du respect des contrats et licences, tous secteurs confondus", a-t-il conclu.
Essahraa