Le ministre de l’Energie et du Pétrole, M. Mohamed Ould Khaled et le ministre des Mines et de l’Industrie, M. Tidjani Thiam, ont tenu par visioconférence, jeudi à Nouakchott, avec la secrétaire adjointe américaine à l’Energie Kimberly Harrington accompagnée d’une délégation de haut niveau du gouvernement américain, les assises de la deuxième session du dialogue entre les deux pays dans le domaine de l’énergie.
Des assises de dialogue entre les ministères de l’Énergie et du Pétrole, des Mines et de l’Industrie ont, également, eu lieu avec des représentants de l’ambassade des États-Unis à Nouakchott, ainsi qu’avec des représentants des secteurs privés des deux pays.
Les deux parties ont passé en revue les axes de coopération bilatérale réalisés depuis le premier dialogue tenu en 2022, notamment la signature d’un protocole d’accord pour la coopération dans le domaine de l’énergie propre, signé lors de la conférence sur le climat COP28 à Dubaï, le document d’analyse technico-économique qui est en cours de mise en œuvre par la Fondation NREL pour la production de fer et d’acier décarbonés, le programme de formation du secteur énergétique mauritanien organisé à Nouakchott en avril 2024, et la mission commerciale organisée par l’ambassade des États-Unis à l’Ocean Oil Technology Conference 2024. L’OTC, qui s’est tenue à Houston, aux États-Unis, et l’accord technique sur la gouvernance minière signé entre les deux pays en marge de la conférence Indaba sur les mines.
Au cours des sessions, le ministre de l’Energie et du Pétrole a présenté la vision énergétique de la Mauritanie, ses besoins, ses objectifs, ses projets futurs et les récentes améliorations organisationnelles et institutionnelles qui ont été apportées afin d’atteindre les objectifs de la transition énergétique.
Il a ajouté que la vision énergétique intégrée du gouvernement mauritanien s’articule autour de l’utilisation optimale des ressources considérées comme renouvelables et extractives du pays, ajoutant l’engagement de la Mauritanie à investir ces ressources de manière responsable qui assure l’accès universel à une énergie plus propre, plus efficace et durable, contribuant à la création de richesse nationale.
De leur côté, les représentants du gouvernement des États-Unis ont apprécié la coopération existante avec la Mauritanie dans le domaine de l’énergie et des mines, fournissant des informations sur les aspects techniques du domaine de l’électricité, ainsi que des mises à jour du programme proposé pour soutenir les capacités de la Mauritanie en matière d’exploitation des ressources minérales disponibles.
Les deux parties ont affirmé leur volonté de renforcer les liens commerciaux bilatéraux dans le secteur de l’énergie et des mines aux niveaux public et privé.
Une deuxième session a été consacrée à la discussion des opportunités prometteuses en Mauritanie et des moyens de surmonter les obstacles auxquels sont confrontés les investissements, tels que l’accès à des financements à faible risque, le développement des infrastructures et le renforcement des capacités techniques. AMI