Je ne connais pas bien la famille de Yacoub Sidya car je ne suis pas curieux en la matière. Avant de le connaître, je savais juste que son père, Abdellahi Sidya Allah yarahmou avait une entreprise de BTP qui a construit la maison de mon père Allah yarahmou.
Grâce à l’éducation que j’ai reçue de parents de la Mauritanie d’hier au sortir de l’indépendance, ce qui m'intéresse d’abord au-delà des liens familiaux et avant tout, ce sont les gens pas leur tribu, leur région mais parfois c'est intéressant de voir le parcours et le monde d'où vient la personne car nul n’est étranger au milieu où il a grandi comme creuset, premier carrefour de la vie.
Ramle Mint Sid’Ahmed Lehbib
Cela dit, sa famille n'est pas étrangère à la mienne par des liens affectifs. J'ai d'ailleurs une nièce, petite-fille de Brahim Boihy ( pilote instructeur sur toute la gamme AirBus ) qui porte le nom de la défunte mère de Yacoub, Ramle Mint Sid’Ahmed Lehbib Allah yarhamheu qui n'est plus à présenter. Lire à ce sujet les quelques mots écrits suite à sa disparition par l'une des plus belles plumes de la république qui a préféré garder l'anonymat.
https://www.chezvlane.com/Une-grande-Mauritanienne-disparait_a28937.html
L'auteur, un ami qui connaît bien la famille et l'histoire du pays, vient de m'éclairer. Je ne savais pas que le père de Yacoub, Abdellahi fut parmi les premiers ambassadeurs de la république, ambassadeur en URSS sous Mokhtar Daddah puis il s'est retiré de la fonction publique pour devenir un homme d'affaires.
Qui sait qu'il fut à la tête du patronat, à l'époque Confédération des employeurs de Mauritanie ? Qui sait qu'il était dans les années 60 -70 l’un des hommes les plus riches de Mauritanie ?
Pour des positions politiques de l'époque agitée n'ayant aucun rapport avec des malversations économiques, ses rapports étaient tendus avec Haidalla engagé alors dans des orientations géopolitiques qui ne le faisaient dormir que d’un oeil. Sentant de quoi était capable le régime contre lui, Abdellahi s'est exilé à Paris et Haidalla a fini par saisir tout son patrimoine et mis en vente ses biens immobiliers aux enchères. Abdellahi Sidya n'est revenu en Mauritanie qu'après la chute de Haidalla.
https://www.chezvlane.com/Une-grande-Mauritanienne-disparait_a28937.html
L'auteur, un ami qui connaît bien la famille et l'histoire du pays, vient de m'éclairer. Je ne savais pas que le père de Yacoub, Abdellahi fut parmi les premiers ambassadeurs de la république, ambassadeur en URSS sous Mokhtar Daddah puis il s'est retiré de la fonction publique pour devenir un homme d'affaires.
Qui sait qu'il fut à la tête du patronat, à l'époque Confédération des employeurs de Mauritanie ? Qui sait qu'il était dans les années 60 -70 l’un des hommes les plus riches de Mauritanie ?
Pour des positions politiques de l'époque agitée n'ayant aucun rapport avec des malversations économiques, ses rapports étaient tendus avec Haidalla engagé alors dans des orientations géopolitiques qui ne le faisaient dormir que d’un oeil. Sentant de quoi était capable le régime contre lui, Abdellahi s'est exilé à Paris et Haidalla a fini par saisir tout son patrimoine et mis en vente ses biens immobiliers aux enchères. Abdellahi Sidya n'est revenu en Mauritanie qu'après la chute de Haidalla.
Ajib, bien plus tard, sans rien devoir à l'héritage confisqué et vendu de son père, son fils Yacoub, parti de rien et ayant commencé à réussir économiquement en Mauritanie en créant MSS Security, aura aussi, comme son père, affaire à un président de la république, Aziz, pour le ruiner sans aucune raison politique puisque Yacoub ne fait pas de politique, juste une hassadité d'Aziz face à la réussite de quelqu'un de Boutilimit.
Ainsi, ce fils, comme son père jadis, a dû lui aussi s'exiler les poches quasiment vides pour ne revenir qu'au départ Aziz au bénéfice du climat économique, politique et social apaisé avec l'arrivée au pouvoir de son excellence Mohamed Cheikh El Ghazouani
Ainsi, ce fils, comme son père jadis, a dû lui aussi s'exiler les poches quasiment vides pour ne revenir qu'au départ Aziz au bénéfice du climat économique, politique et social apaisé avec l'arrivée au pouvoir de son excellence Mohamed Cheikh El Ghazouani