La ministre de l’hydraulique et de l’Assainissement, Amal Mint Mouloud, a déclaré que son département a développé un plan d’action ambitieux pour la période à venir, composé de cinq axes, liés à la préservation des sources d’eau existantes, à l’approvisionnement en eau dans toutes les villes et les zones rurales, et à la création de réseaux d’égouts dans les centre-ville.
Lors de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, mint Mouloud a ajouté que le ministère a développé une approche de la question de l’eau dans les zones rurales qui tienne compte du nombre de résidents sur la base du dernier recensement, en plus d’un plan destiné à résoudre la question de l’eau dans les villes.
Ceci comprend l’identification du type d’intervention dans chaque ville, puisque 22 villes devraient être étudiées l’année prochaine, et le secteur étudie actuellement le développement d’un plan de drainage de l’eau dans la capitale de chaque wilaya.
La ministre a passé en revue les efforts déployés par le secteur face aux inondations qu’ont connues les wilayas de la vallée en fournissant de l’eau potable, ainsi que les interventions du secteur pour faire face à la pénurie d’eau potable dans la capitale causée par le problème de la turbidité au cours des derniers mois.
Ces efforts ont permis l’augmentation des quantités d’eau disponibles et leur distribution de manière équitable, et l’évacuation des eaux de pluie à Nouakchott, réduisant réduire ses effets négatifs sur la vie des citoyens.
Mint Mouloud a révélé avoir a présenté au conseil des ministres un exposé sur le mécanisme d’intervention d’urgence et le renforcement de l’efficacité du secteur de l’eau au cours des derniers mois.
Celui-ci comprend deux axes relatifs au renforcement de l’efficacité du secteur au cours des derniers mois, la sécurisation et à l’augmentation des installations d’eau, étant donné qu’il y a eu des progrès significatifs dans la mise en œuvre des projets en ce moment.
Il s’agit de l’approvisionnement en eau potable de la ville de Nouadhibou à partir de Boulenouar, ce qui va permettre l’exploitation de cette installation dès le mois de mars prochain, en plus de l’achèvement des travaux au niveau du projet de dessalement dans la ville de Nouadhibou.
saharamedias