L’Union des femmes journalistes de Mauritanie a organisé, jeudi à l’hôtel Hayatt, à Nouakchott Ouest, un colloque intitulé « Le Déluge d’Al-Aqsa dans la conscience de la nation » : malgré le génocide, la résistance se renforce.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, la présidente de cette organisation, Mme Meima Mint Mohamed Ould Ahmed, a expliqué que depuis un an, le monde suit la plus terrible guerre connue dans l’histoire, une guerre d’extermination et de destruction, de famine et de déplacement massif, menée par l’occupant sioniste contre le peuple palestinien qui tient la dragée haute depuis des décennies pour la défense de la terre et des lieux saints.
Elle a ajouté que l’opération “Déluge d’Al-Aqsa” a mis en évidence la fausseté des slogans internationaux et de toutes les prétentions à défendre la paix et les droits de l’homme.
Elle a souligné que les positions des gouvernements et des organisations internationales vont du soutien flagrant à la complicité et au silence suspect face aux atrocités et aux crimes contre l’humanité commis par Israël, qui ont fait plus de 40 000 martyrs et 100 000 blessés, principalement des femmes et des enfants, ainsi que des milliers de personnes déplacées et sans abri, appelant à une cessation immédiate de l’agression flagrante contre les peuples de Palestine, du Liban et d’Irak.
Elle a rappelé au monde le cas du journaliste Ishac Ould El Mokhtar, et a appelé les parties concernées à agir pour sa libération.
Pour sa part, M. Mohamed Lemine El-Ghassem, chercheur en droit international, a expliqué que “Déluge d’Al-Aqsa” n’est qu’un des épisodes du conflit avec l’entité sioniste, qui commet les crimes les plus odieux, y compris le génocide et l’étranglement économique contre le peuple palestinien inébranlable.
Un grand nombre de chercheurs et d’universitaires ont participé à ce colloque.
AMI