Un total de 255 responsables, cadres et militants de la Coalition Vivre Ensemble (CVE), ayant soutenu la candidature de Kane Hamidou Baba, ont été arrêtés dans le cadre de la crise électorale consécutive au scrutin présidentiel du 22 juin 2019 en Mauritanie, selon un chiffre avancé par le candidat, qui s’exprimait vendredi au cours d’un point de presse.
Parmi ces individus, certains ont été libérés à l’image de Samba Thiam, leader des Forces Progressistes pour le Changement (FPC-issues des Forces de Libération Africaines de Mauritanie/FLAM), alors que quelques dizaines d’autres restent encore détenus dans les villes de Nouadhibou, Aleg et Kaédi.
Le tribunal correctionnel de Kaédi a condamné à six (6) mois de prison, dont 2 fermes, six (6) militants de la CVE-Amadou Mamadou Athie, Omar Doro Sy, Mamadou Abou Diallo, Abou Lom et Moussa Djoubeyrou- à travers un verdict rendu enfin de semaine. Ces audiences se poursuivent avec d’autres militants arrêtés dans les mêmes conditions.
Par ailleurs, faisant le bilan politique du scrutin, le candidat Kane Hamidou Baba a dénoncé « un hold-up électoral qui a viré vers la dérive d’une répression à caractère ethno-raciale visant les responsables, cadres et militants de la CVE. Nous rejetons les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés par le Conseil Constitutionnel ». Ces résultats, rappelle-t-on, donnent la victoire au premier tour à Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat de la majorité, ancien chef d’état major, ex ministre de la défense, et compagnon du président en exercice, Mohamed ould Abdel Aziz, depuis une quarantaine d’années.
M. Kane a enfin ajouté que son camp «reste ouvert au principe du dialogue, mais pas dans le contexte actuel, caractérisé par un état d’urgence non déclaré et l’emprisonnement de nos cadres et militants».
lecalame
Parmi ces individus, certains ont été libérés à l’image de Samba Thiam, leader des Forces Progressistes pour le Changement (FPC-issues des Forces de Libération Africaines de Mauritanie/FLAM), alors que quelques dizaines d’autres restent encore détenus dans les villes de Nouadhibou, Aleg et Kaédi.
Le tribunal correctionnel de Kaédi a condamné à six (6) mois de prison, dont 2 fermes, six (6) militants de la CVE-Amadou Mamadou Athie, Omar Doro Sy, Mamadou Abou Diallo, Abou Lom et Moussa Djoubeyrou- à travers un verdict rendu enfin de semaine. Ces audiences se poursuivent avec d’autres militants arrêtés dans les mêmes conditions.
Par ailleurs, faisant le bilan politique du scrutin, le candidat Kane Hamidou Baba a dénoncé « un hold-up électoral qui a viré vers la dérive d’une répression à caractère ethno-raciale visant les responsables, cadres et militants de la CVE. Nous rejetons les résultats proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés par le Conseil Constitutionnel ». Ces résultats, rappelle-t-on, donnent la victoire au premier tour à Mohamed Cheikh Mohamed Ahmed Ghazouani, candidat de la majorité, ancien chef d’état major, ex ministre de la défense, et compagnon du président en exercice, Mohamed ould Abdel Aziz, depuis une quarantaine d’années.
M. Kane a enfin ajouté que son camp «reste ouvert au principe du dialogue, mais pas dans le contexte actuel, caractérisé par un état d’urgence non déclaré et l’emprisonnement de nos cadres et militants».
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