Le coup d’envoi de la campagne d’adhésion à l’UPR, sera donné ce soir, à minuit, sur toute l’étendue du territoire national. Comme le souhaite le président de la république, SEM Mohamed Ould Abdel Aziz et comme le recommande l’intérêt public, cette campagne doit constituer une rupture par rapport aux pratiques d’antan; sous les funestes «hayakel », durant la longue hibernation morale sous le PRDS et au cours de l’éphémère chaos «Adelien», les Mauritaniens ont appris la politique à mauvaise école. Il était ainsi de bon aloi de faire feu de tout bois, pour attirer l’attention sur soi.
Les décibels et l’agressivité ont pris la relève des arguments et du savoir-vivre, ouvrant la voie à une cacophonie idéale pour cacher les problèmes vitaux du pays, sous les tapis de la gabegie. L’une des explications du succès exceptionnel du président de la république actuel, c’est d’avoir délibérément et courageusement identifié la source de notre mal politique; il avait, chemin faisant, désarmé politiquement l’opposition radicale, en prenant à son compte ses thèmes les plus porteurs, mais surtout en mettant en œuvre une politique volontariste dans ce sens et en engrangeant rapidement des résultats concrets inespérés. L’opposition ne s’en est toujours pas relevée, défaite idéologiquement et exsangue humainement.
Conscient des inerties liées à notre histoire politique moderne, le président, tout en s’occupant méticuleusement de l’essentiel, a tenté à plusieurs reprises, de remettre notre train politique sur les rails: création de l’UPR, avec une ligne politique national sans équivoque, discours réitéré en faveur du renouvellement de la classe politique, dialogues politiques tous azimuts, création des partis des jeunes et du Haut conseil, et soutiens à leurs différentes initiatives. Certes des résultats non négligeables ont pu être obtenus, ça et là, au profit de la sécurité et de la stabilité du pays, mais notre machine politique est restée globalement grippée et a failli à sa mission première de servir d’aiguillon populaire et de caisse de résonance à un indiscutable succès des politiques publiques, sous l’actuel président de la république.
En décidant de couper dans le vif, pour s’occuper du seul «voyant » encore rouge sur le tableau de bord de sa gestion publique, le président offre une opportunité en or à l’UPR, pour s’extirper du bourbier de la médiocrité et des inerties passéistes. Il offre aussi une chance à toute la classe politique, opposition comprise, pour embrasser du regard -pour une fois!- l’horizon prometteur et avancer… En insistant sur l’engagement libre et citoyen, via l’adhésion individuelle et «présentielle », en s’adossant au nouvel état civil biométrique infalsifiable, le président a suffisamment balisé le chemin et explicité ses intentions de rupture par rapport aux réflexes du passé. Cela exige de la part des cadres de l’UPR, un indispensable aggiornamento, particulièrement laborieux pour ceux qui ont été «éduqués » à l’école du PRDS et de son avatar, Adil; la collecte effrénée des cartes d’identité en est la preuve.
Cela exige des jeunes générations et des intellectuels, au sein de l’UPR, de prendre leur courage à deux mains et de peser de tout leur poids, pour que la réforme de notre système politique devienne effective et irréversible. Cela exige aussi des militants éclairés de l’opposition de renoncer à cette opposition absurde et s’insérer dans la dynamique impulsée par le président, pour l’avenir du pays. Les politico-sceptiques doivent, à leur tour, «goûter » à ce sacerdoce qu’est l’engagement politique; ils ne le regretteront pas, car les enjeux nationaux en valent la peine et le le succès est, aujourd’hui, à portée de main… ( sic )
Isselkou Ould Ahmed Izid Bih
L’avis d’un membre de l’UPR
Dommage que ces propos qui sentent le calcul,le ridicule et le repositionnement d’un agité politique soient signés par notre Ministre des Affaires Étrangères ! Monsieur le Ministre,tout ça est bien écrit,beau,bien dit,joliment mesuré mais j’aurai voulu vous lire sur l’avenir du Projet Social de notre Parti Upr,ce Parti qui,à mon avis serait bien meilleur s’il arrive à nous faire l’économie des beaux discours de tous ceux qui ont goûté à toutes les sauces politiques et qui tendent à être des Perroquets de malheur !
En Mauritanie ,nous sommes tous avec le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz,son Parti et tout ce qu’il pense ou juge être utile pour l’avenir de ce Pays pour qui,il a donné le meilleur de lui même . Tout le reste n’est que de la Littérature …
Avec Aziz,la Mauritanie n’a plus rien à envier aux grandes nations certes si ce n’était les sorciers de tous les régimes qui feraient mieux de nous faire l’économie des troubadours,des laudateurs,lahlahas arrivages et bagarreurs des époques révolues …
L’Upr,mon Parti,votre Parti aussi,notre Parti,sans Aziz ne sera qu’une baudruche et une coquille bien vide…
En un mot,nous voulons un Parti,un Projet social qui pourra nous faire oublier nos structures,nos différences,nos Tribus,nos querelles … et non une machine électorale ou creuset pour tous ceux qui,en panne ou perte de vitesse y élisent domicile temporairement juste lihajeten vi nevssi yacouba et à la première incartade ils feront le vote du pieds,le sauve qui peut et plus … Sans rancune .
Idoumou Ould Beiby