(BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT) - La Banque africaine de développement a organisé, du 4 au 8 novembre 2024 à Nouakchott, un atelier pour renforcer les capacités de ses parties prenantes sur les exigences de sauvegardes environnementales et sociales des projets qu’elle finance en Mauritanie.
À la suite de la mise à jour du Système de sauvegarde intégré (SSI), intervenue le 31 mai dernier, la Banque a élaboré un programme de renforcement des capacités des personnels des pays membres régionaux directement impliqués dans la préparation et la mise en œuvre des projets et programmes qu’elle finance. Objectif : améliorer leur compréhension et maîtrise des exigences et des dispositions du Système de sauvegarde intégré mis à jour.
Près de 70 participants issus des cellules d’exécution des projets financés par la Banque en Mauritanie, des missions de contrôle des projets, des ministères en charge de l’environnement et des ministères sectoriels, et des consultants ont pris part à l’atelier. La Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale a aussi participé à la formation, qui visait à outiller les participants de connaissances nécessaires à la préparation des instruments de sauvegardes environnementales et sociales et à la mise en œuvre efficiente et améliorée des mesures de prévention, d’atténuation et d’indemnisation prévues par les études environnementales et sociales.
A l’ouverture de l’atelier, Hercule Yamuremye, chargé principal de programme pays du Groupe de la Banque africaine de développement en Mauritanie, a appelé les participants, à tirer le meilleur profit des échanges afin d’être mieux outillés dans la mise en œuvre efficace et efficiente des projets de la Banque dans le pays. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à soutenir la Mauritanie dans ses efforts pour le respect des exigences et de la conformité environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets.
L’atelier a été animé par des experts de la Banque, en collaboration avec ceux des agences gouvernementales sur plusieurs thématiques : les principales améliorations et clarifications apportées au Système de sauvegarde intégré mis à jour en 2023 par rapport à celui de 2013, les dispositions nationales et les exigences de la Banque africaine de développement en matière de sauvegardes environnementales et sociales lors de la préparation et la mise en œuvre des projets, les rôles et responsabilités des acteurs dans la préparation et la mise en œuvre des instruments de sauvegarde, les exigences des accords de financement ainsi que les modalités de mise en œuvre des mesures y afférentes.
Les discussions ont également porté sur les principales obligations contractuelles des acteurs clés pendant la mise en œuvre des projets, la préparation du plan de gestion environnementale et sociale chantier, les rapports d’incidents et les analyses des causes profondes, le suivi et le rapportage, le mécanisme de gestion des plaintes et le Mécanisme indépendant de recours de la Banque.
La Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale a présenté l’importance de l’outil de l’évaluation environnementale et sociale stratégique et les liens avec l’outil de l’évaluation de l’impact environnemental et social.
Les outils partagés lors de la formation et sur lesquels le Système de sauvegarde intégré 2023 est ancré, visent à réduire les risques pluridimensionnels des projets financés par la Banque africaine de développement. La Banque a saisi cette opportunité pour échanger sur l’évaluation en cours des exigences du système pays en Mauritanie et celles de son système de sauvegarde intégré.
« La réussite ou l’échec d’un projet de développement dépend surtout du niveau d’engagement du porteur du projet, avec l’accompagnement du financier. La Banque africaine de développement sera toujours disponible pour accompagner la Mauritanie dans la préparation et la mise en œuvre de ses projets pour une meilleure atteinte de ses objectifs de développement », a déclaré Modeste Kinané, responsable des questions environnementales et sociales à la Banque africaine de développement et chef de la délégation de la Banque à l’atelier.
Les participants ont salué l’organisation de cette formation en présentiel ainsi que le contenu des présentations adapté à leurs besoins. Ils ont également salué les formateurs qui ont su répondre à leurs préoccupations et plaidé pour l’organisation d’autres sessions de formation qui prendraient en compte d’autres parties prenantes.
Le Système de sauvegarde intégré mis à jour de la Banque africaine de développement a été approuvé par le Conseil d’administration le 12 avril 2023. Il est entré en vigueur le 31 mai 2024. Les notes d’orientation technique pour les emprunteurs sont accessibles sur le site de l’institution.
agenceacofin
À la suite de la mise à jour du Système de sauvegarde intégré (SSI), intervenue le 31 mai dernier, la Banque a élaboré un programme de renforcement des capacités des personnels des pays membres régionaux directement impliqués dans la préparation et la mise en œuvre des projets et programmes qu’elle finance. Objectif : améliorer leur compréhension et maîtrise des exigences et des dispositions du Système de sauvegarde intégré mis à jour.
Près de 70 participants issus des cellules d’exécution des projets financés par la Banque en Mauritanie, des missions de contrôle des projets, des ministères en charge de l’environnement et des ministères sectoriels, et des consultants ont pris part à l’atelier. La Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale a aussi participé à la formation, qui visait à outiller les participants de connaissances nécessaires à la préparation des instruments de sauvegardes environnementales et sociales et à la mise en œuvre efficiente et améliorée des mesures de prévention, d’atténuation et d’indemnisation prévues par les études environnementales et sociales.
A l’ouverture de l’atelier, Hercule Yamuremye, chargé principal de programme pays du Groupe de la Banque africaine de développement en Mauritanie, a appelé les participants, à tirer le meilleur profit des échanges afin d’être mieux outillés dans la mise en œuvre efficace et efficiente des projets de la Banque dans le pays. Il a réaffirmé l’engagement de l’institution à soutenir la Mauritanie dans ses efforts pour le respect des exigences et de la conformité environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets.
L’atelier a été animé par des experts de la Banque, en collaboration avec ceux des agences gouvernementales sur plusieurs thématiques : les principales améliorations et clarifications apportées au Système de sauvegarde intégré mis à jour en 2023 par rapport à celui de 2013, les dispositions nationales et les exigences de la Banque africaine de développement en matière de sauvegardes environnementales et sociales lors de la préparation et la mise en œuvre des projets, les rôles et responsabilités des acteurs dans la préparation et la mise en œuvre des instruments de sauvegarde, les exigences des accords de financement ainsi que les modalités de mise en œuvre des mesures y afférentes.
Les discussions ont également porté sur les principales obligations contractuelles des acteurs clés pendant la mise en œuvre des projets, la préparation du plan de gestion environnementale et sociale chantier, les rapports d’incidents et les analyses des causes profondes, le suivi et le rapportage, le mécanisme de gestion des plaintes et le Mécanisme indépendant de recours de la Banque.
La Commission néerlandaise pour l’évaluation environnementale a présenté l’importance de l’outil de l’évaluation environnementale et sociale stratégique et les liens avec l’outil de l’évaluation de l’impact environnemental et social.
Les outils partagés lors de la formation et sur lesquels le Système de sauvegarde intégré 2023 est ancré, visent à réduire les risques pluridimensionnels des projets financés par la Banque africaine de développement. La Banque a saisi cette opportunité pour échanger sur l’évaluation en cours des exigences du système pays en Mauritanie et celles de son système de sauvegarde intégré.
« La réussite ou l’échec d’un projet de développement dépend surtout du niveau d’engagement du porteur du projet, avec l’accompagnement du financier. La Banque africaine de développement sera toujours disponible pour accompagner la Mauritanie dans la préparation et la mise en œuvre de ses projets pour une meilleure atteinte de ses objectifs de développement », a déclaré Modeste Kinané, responsable des questions environnementales et sociales à la Banque africaine de développement et chef de la délégation de la Banque à l’atelier.
Les participants ont salué l’organisation de cette formation en présentiel ainsi que le contenu des présentations adapté à leurs besoins. Ils ont également salué les formateurs qui ont su répondre à leurs préoccupations et plaidé pour l’organisation d’autres sessions de formation qui prendraient en compte d’autres parties prenantes.
Le Système de sauvegarde intégré mis à jour de la Banque africaine de développement a été approuvé par le Conseil d’administration le 12 avril 2023. Il est entré en vigueur le 31 mai 2024. Les notes d’orientation technique pour les emprunteurs sont accessibles sur le site de l’institution.
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