Les calculs du président Ould Abdel Aziz sont en voie de réussir pour lui permettre de conserver le pouvoir au-delà des deux mandats que lui Autorise la constitution. Large vainqueur aux dernières législatives, Ould Abdel Aziz sait qu’il peut compter sur les partis de la majorité présidentielle, pour former une majorité écrasante de plus des 4/5ème pour donner à la scène politique, l’allure qu’il souhaite.
Une majorité à l’assemblée, une courte transition, une réforme constitutionnelle et puis, une nouvelle présidentielle qui le remet à terme, à la tête du pays… Le président Mohamed Ould Abdel a finalement trouvé le moyen de conserver le pouvoir, sans se dédire. C’est ce qui ressort des dernières discrétions de ses proches.
En affirmant lors de la dernière campagne électorale, que « le parti doit disposer d’une écrasante majorité à la prochaine Assemblée Nationale. Notre seule arme démocratique sera cette majorité au Parlement. Sans elle, il ne sera pas possible de faire passer nos projets », Ould Abdel Aziz avait bien mis les cartes sur la table. En fait, c’est à partir du Parlement que devrait être déclenché le scénario, le processus, qu’il s’est tracé, et qui devrait lui permettre « de faire passer ses projets », lesquels tournent autour de sa future reconduction à la présidence de la République.
Diabolique scénario
Aujourd’hui que la majorité écrasante est acquise au Parlement, le scénario retenu par le président Ould Abdel Aziz peut enfin être déclenché. Il suffira seulement d’attendre la dernière session de l’ancien Parlement et la prise de service de nouveaux députés. Le premier acte portera sur l’élection du député Cheikh Ould Baya, tout nouveau vainqueur de la députation de Zoueratt, à la tête de l’Assemblée nationale.
Le deuxième acte consiste à « sceller » le sort du chef d’Etat major des armées, le général Ghazouany. Les contours de la retraite de l’actuel second homme fort du pays ne seraient pas encore clairement définis, mais cela ne saurait tarder. Ils devraient encore faire l’objet de discussions très poussées entre les deux compagnons de route.
Le pays devrait alors organiser, comme prévu, la présidentielle de 2019. Ce sera vers la fin du premier trimestre de ladite année. L’occasion pour le président sortant de respecter ses engagements en se retirant de la présidence de la République, balayant d’un revers de main, les demandes de ses proches pour un troisième mandat. Le candidat de l’UPR à cette présidentielle serait déjà connu. Ce sera celui de Mohamed Ould Abdel Aziz et qui pourrait bien appartenir à une communauté autre que les bidhanes. Un haratin ou un halpulaar ?
Certainement !!! Pour l’heure, les deux personnes les mieux placées seraient son chargé de mission, Ahmed Salem Ould Merzough et son ministre de la Défense Diallo Amadou Bathia ! Par ce tour de main, Ould Abdel Aziz vise à persuader l’opinion internationale dans l’égalité des chances entre toutes les communautés nationales.
En tout état de cause, les rennes véritables du pouvoir seraient toujours détenus par le président sortant, qui pourrait d’ailleurs conserver, dans la discrétion, l’une des résidences présidentielles. Il faut dire que l’homme dispose en ces lieux qu’il a transformés en bunker, de tous ses outils de commandement et de contrôle du pays.
Au plus tôt, le Parlement devrait alors engager une réforme constitutionnelle, synonyme de dissolution du gouvernement et d’une nouvelle transition. L’un des points le plus en vue dans le nouveau texte qui régira la vie de la Nation portera sur la suppression du principe de la limitation des mandats présidentiels. Une porte grande ouverte à la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz qui va s’engager dans la bataille électorale. Et ce sera au président de l’Assemblée Cheikh Ould Baya de conduire la transition et d’organiser la présidentielle. L’issue de la présidentielle est déjà connue : le candidat Ould Abdel Aziz est élu président de la République !
Ce qu’il faudra noter dans cette stratégie, c’est que Ould Abdel Aziz ne se serait pas dédit et ne serait en aucun moment intervenu dans le processus.
JOB
source lauthentic.info
Une majorité à l’assemblée, une courte transition, une réforme constitutionnelle et puis, une nouvelle présidentielle qui le remet à terme, à la tête du pays… Le président Mohamed Ould Abdel a finalement trouvé le moyen de conserver le pouvoir, sans se dédire. C’est ce qui ressort des dernières discrétions de ses proches.
En affirmant lors de la dernière campagne électorale, que « le parti doit disposer d’une écrasante majorité à la prochaine Assemblée Nationale. Notre seule arme démocratique sera cette majorité au Parlement. Sans elle, il ne sera pas possible de faire passer nos projets », Ould Abdel Aziz avait bien mis les cartes sur la table. En fait, c’est à partir du Parlement que devrait être déclenché le scénario, le processus, qu’il s’est tracé, et qui devrait lui permettre « de faire passer ses projets », lesquels tournent autour de sa future reconduction à la présidence de la République.
Diabolique scénario
Aujourd’hui que la majorité écrasante est acquise au Parlement, le scénario retenu par le président Ould Abdel Aziz peut enfin être déclenché. Il suffira seulement d’attendre la dernière session de l’ancien Parlement et la prise de service de nouveaux députés. Le premier acte portera sur l’élection du député Cheikh Ould Baya, tout nouveau vainqueur de la députation de Zoueratt, à la tête de l’Assemblée nationale.
Le deuxième acte consiste à « sceller » le sort du chef d’Etat major des armées, le général Ghazouany. Les contours de la retraite de l’actuel second homme fort du pays ne seraient pas encore clairement définis, mais cela ne saurait tarder. Ils devraient encore faire l’objet de discussions très poussées entre les deux compagnons de route.
Le pays devrait alors organiser, comme prévu, la présidentielle de 2019. Ce sera vers la fin du premier trimestre de ladite année. L’occasion pour le président sortant de respecter ses engagements en se retirant de la présidence de la République, balayant d’un revers de main, les demandes de ses proches pour un troisième mandat. Le candidat de l’UPR à cette présidentielle serait déjà connu. Ce sera celui de Mohamed Ould Abdel Aziz et qui pourrait bien appartenir à une communauté autre que les bidhanes. Un haratin ou un halpulaar ?
Certainement !!! Pour l’heure, les deux personnes les mieux placées seraient son chargé de mission, Ahmed Salem Ould Merzough et son ministre de la Défense Diallo Amadou Bathia ! Par ce tour de main, Ould Abdel Aziz vise à persuader l’opinion internationale dans l’égalité des chances entre toutes les communautés nationales.
En tout état de cause, les rennes véritables du pouvoir seraient toujours détenus par le président sortant, qui pourrait d’ailleurs conserver, dans la discrétion, l’une des résidences présidentielles. Il faut dire que l’homme dispose en ces lieux qu’il a transformés en bunker, de tous ses outils de commandement et de contrôle du pays.
Au plus tôt, le Parlement devrait alors engager une réforme constitutionnelle, synonyme de dissolution du gouvernement et d’une nouvelle transition. L’un des points le plus en vue dans le nouveau texte qui régira la vie de la Nation portera sur la suppression du principe de la limitation des mandats présidentiels. Une porte grande ouverte à la candidature de Mohamed Ould Abdel Aziz qui va s’engager dans la bataille électorale. Et ce sera au président de l’Assemblée Cheikh Ould Baya de conduire la transition et d’organiser la présidentielle. L’issue de la présidentielle est déjà connue : le candidat Ould Abdel Aziz est élu président de la République !
Ce qu’il faudra noter dans cette stratégie, c’est que Ould Abdel Aziz ne se serait pas dédit et ne serait en aucun moment intervenu dans le processus.
JOB
source lauthentic.info