L’Autorité de régulation des télécommunications (ARE) lance un appel d’offres pour l’attribution de nouvelles licences pour l’établissement et l’exploitation de réseaux et services de communications électroniques en vue de fournir des services de communications électroniques mobiles de deuxième, troisième et quatrième génération ouverts au public (2G/3G/4G) en Mauritanie. , annonce l’organisme public sur son site internet.
L’appel d’offres vise deux types de licences :
– Des licences dites 4G, permettant d’utiliser les technologies 4G pour la fourniture de services de communications électroniques aux profits des opérateurs détenteurs de licences 2G/3G en Mauritanie ;
– Une licence dite 2G/3G/4G à un nouvel opérateur lui permettant d’utiliser les technologies 2G/3G/4G, pour la fourniture de services de communications électroniques en Mauritanie. –
La procédure de dépouillement débutera après la Remise des dossiers de soumission fixée au plus tard le 5 décembre 2018 à 12h00 (heure de Nouakchott
A cette allure, nous pourrions tout aussi bien, oser encore un petit semestre et rêver de l’avoir pour l’année 2019.
Pour rappel, La 4G existe et a été adoptée par de nombreux pays depuis longtemps déjà. Certains de nos voisins l’ont déjà.
Autrement dit la 3G est en fin de vie et même obsolète par rapport à l’échelle de l’évolution des technologies. Pour cet ingénieur que nous avons rencontré Le choix de la 4G pour notre Pays tombe a pic pour au moins quatre raisons :
Primo, pour éviter l’obsolescence de la 3G, une technologie qui date des années 2000.
Deuxio, pour profiter du saut technologique qui rendra possible le Haut Débit. Tertio, pour permettre aux trois opérateurs d’être au même niveau, alors qu’ils ne le sont pas du tout avec le lancement de la 4G.
Enfin quarto, la 4G, élargie à l’ensemble des opérateurs, permettrait a coup sur la prise en charge d’un éventail de services à valeurs ajoutées et de développement de contenu que le coût des investissements de départ pourrait être rapidement amorti par la mise en place de partenariats gagnant-gagnant avec des opérateurs virtuels (MVNO : Mobile Virtual Network Operator) et/ou de développeurs, de services, de contenus et d’applications pour les mobiles.
Autant de création d’entreprises en perspective dans l’innovation et davantage de création d’emplois de haute technicité qui contribueront à garder nos jeunes diplômés.
source rimeco.org