Le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD-Tawassoul/mouvance islamiste), principal parti de l’opposition, appelle à la restitution des biens détournés sous le régime de Mohamed ould Abdel Aziz (2008/2019) et la poursuite de « la procédure judiciaire enclenchée contre toutes les personnes citées » dans un rapport établi par une Commission d’Enquête Parlementaire (CEP), dénonçant la corruption, après une réunion du Conseil de la «Choura ».
Cette enquête concerne l’ancien président, des proches familiaux et plusieurs ex responsables gouvernementaux.
Le rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) transmis à la justice le 05 août dernier, dénonce des faits de corruption pour l’attribution de 109 marchés publics, dans les domaines de l’énergie, les infrastructures, la pêche, la gestion du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH), la gestion de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), une concession portuaire, la liquidation d’entreprises publiques et la gestion du foncier à Nouakchott.
Dans le cadre de cette enquête préliminaire, Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de l’Etat, rappelle-t-on, a fait l’objet d’une garde à vue du 17 au 24 août.
Il a refusé de répondre aux questions des enquêteurs, s’estimant protégé par l’article 93 de la constitution mauritanienne« qui accorde l’immunité au président de la République, lequel ne peut être traduit que devant la Haute Cour de Justice (HCJ), pour des faits de
haute trahison ».
Cette ligne de défense est réfutée par les avocats de l’Etat, qui soutiennent que Mohamed ould Abdel Aziz est justiciable devant les juridictions ordinaires après la cessation de ses fonctions.
lecalame.info
Cette enquête concerne l’ancien président, des proches familiaux et plusieurs ex responsables gouvernementaux.
Le rapport de la Commission d’Enquête Parlementaire (CEP) transmis à la justice le 05 août dernier, dénonce des faits de corruption pour l’attribution de 109 marchés publics, dans les domaines de l’énergie, les infrastructures, la pêche, la gestion du Fonds National de Revenus des Hydrocarbures (FNRH), la gestion de la Société Nationale Industrielle et Minière (SNIM), une concession portuaire, la liquidation d’entreprises publiques et la gestion du foncier à Nouakchott.
Dans le cadre de cette enquête préliminaire, Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de l’Etat, rappelle-t-on, a fait l’objet d’une garde à vue du 17 au 24 août.
Il a refusé de répondre aux questions des enquêteurs, s’estimant protégé par l’article 93 de la constitution mauritanienne« qui accorde l’immunité au président de la République, lequel ne peut être traduit que devant la Haute Cour de Justice (HCJ), pour des faits de
haute trahison ».
Cette ligne de défense est réfutée par les avocats de l’Etat, qui soutiennent que Mohamed ould Abdel Aziz est justiciable devant les juridictions ordinaires après la cessation de ses fonctions.
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