Intervenant au cours du congrès de la Choura de son parti, le président Mohamed Mahmoud Ould Seyidi a appelé le pouvoir à l'organisation d'un dialogue politique inclusif auquel seront conviés tous les acteurs politiques nationaux. Selon le président de Tawassoul, ce dialogue doit discuter des grandes questions de fond et de la gabegie. Le président Mohamed Mahmoud Ould Seyidi a aussi demandé aux autorités de permettre rapidement la restitution des biens détournés faisant ainsi allusion aux conclusions du rapport de la commission d'enquête parlementaire qui ont cité des centaines de personnalités dont l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz et certains de ses proches, des ministres dont trois anciens premiers ministres, et hommes d'affaires dans de graves affaires de détournement systématique qui se chiffrent à des centaines de millions de manque à gagner pour les caisses de l'État. Les "gens " de Tawassoul ont aussi appelé à la poursuite des procédures judiciaires enclenchées à l'encontre de tous ceux qui ont été cités dans le rapport de la CEP.
Les déclarations de Tawassoul interviennent dans un contexte marqué par toutes sortes de rumeurs autour de la suite à donner au travail de la police chargée des crimes économiques et financiers qui a été commise par le parquet pour l'entreprise d'une enquête préliminaire dont le rapport lui a été rendue depuis plusieurs semaines. Certains sceptiques citent l'audience accordée par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à l'ancien ministre des affaires étrangères Isselkou Ould Ahmed Izidbih, l'un des plus grands soutiens de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz comme une preuve que ce dossier de la CEP risque de finir en queue de poisson. La dernière mesure présidentielle nommant Dia Malal comme secrétaire général du gouvernement alors qu'il est cité dans le rapport très compromettant de cette commission d'enquête parlementaire n'a pas été comprise et n'a servi qu'à raffermir ceux qui doutent dans leur conviction que ‘’rien ne sera aussi grand que lui-même.’’
lecalame.info
Les déclarations de Tawassoul interviennent dans un contexte marqué par toutes sortes de rumeurs autour de la suite à donner au travail de la police chargée des crimes économiques et financiers qui a été commise par le parquet pour l'entreprise d'une enquête préliminaire dont le rapport lui a été rendue depuis plusieurs semaines. Certains sceptiques citent l'audience accordée par le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à l'ancien ministre des affaires étrangères Isselkou Ould Ahmed Izidbih, l'un des plus grands soutiens de l'ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz comme une preuve que ce dossier de la CEP risque de finir en queue de poisson. La dernière mesure présidentielle nommant Dia Malal comme secrétaire général du gouvernement alors qu'il est cité dans le rapport très compromettant de cette commission d'enquête parlementaire n'a pas été comprise et n'a servi qu'à raffermir ceux qui doutent dans leur conviction que ‘’rien ne sera aussi grand que lui-même.’’
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