Abondance du cheptel, bovins notamment, dont une partie importante sont des animaux de trait ; mais aussi petits ruminants ; richesse des pâturages surtout pendant les saisons de bonne pluviométrie ; présence de l’eau de surface (Mares de ‘’Lebheira’’ et de ‘’Mahmouda’’), entre autres, sont autant de facteurs qui ont conduit les pouvoirs publics à créer la Société Mauritanienne des Produits Laitiers (SMPL) dans le cadre de la politique des filières de production du secteur du développement rural.
Selon M. Mohamed Ould Mohamed Asker, directeur général de cette société, l'entreprise a commencé ses travaux fin 2016 et sa création s'inscrit dans le cadre de la politique de l'État visant à promouvoir un pôle de développement pastoral dans les deux Hodhs, représentant la première pierre de cette vision de développement qui se veut globale.
La société a démarré dans des circonstances exceptionnelles difficiles, à commencer par la nature de la région et les mentalités dominantes qui auraient dû être préparées à recevoir un tel projet spécialisé dans l'industrie laitière.
Aussi, l'entreprise met actuellement en œuvre une stratégie pour garantir la matière première à l’usine en organisant ses fournisseurs en groupements et coopératives au niveau de chacune des moughataas de Néma et de Timbédra.
Dans cette optique, 159 coopératives ont été formées à ce jour, et dans ce contexte un programme ambitieux appelé "Leben" (Lait) a été mis en place, visant à assurer la pérennité de l'approvisionnement de l'entreprise en lait et favoriser les facteurs qui aident l’éleveur à fournir cette denrée tout au long de l'année.
M. Ould Mohamed Asker a souligné que le programme comprend plusieurs composantes, dont notamment la distribution du fourrage aux éleveurs ; le financement de projets pour la culture fourragère ; le désenclavement des zones riches en bétail ; la construction de nouveaux centres de collecte de lait et le règlement de la problématique de l'eau et du transport.
Il a souligné que désormais l’action de l’entreprise sera orientée vers l'augmentation de la capacité de production, la diversification du produit et la mise en place d'une privilégiant l'utilisation du lait «N’Gadi». Il a également affirmé que la pandémie du coronavirus, qui a balayé le monde, a montré la nécessité pour tous de parvenir à l'autosuffisance surtout dans le domaine alimentaire.
À cet égard, l'entreprise s'emploiera à doubler sa production cette année par rapport à l'année dernière, où elle s'élevait à 1 000 tonnes, et à accroître sa contribution à la résorption du chômage par l'offre de nombreuses opportunités d'emploi. Ainsi, elle emploie aujourd'hui environ 198 personnes, dont la plupart sont en contrats CDI..
De son côté, M. Abdel Vettah Ould Khattri, qui s’occupe de la coordination entre l'entreprise et les éleveurs, estime que l’élevage dans la wilaya du Hodh Charghi constitue une richesse qui n'est pas moins importante que le fer ou le poisson, c’est ce qui a conduit à la création de cette société laitière sur son sol.
M. Ahmed Ould Aly, éleveur du village de Warkan, a indiqué, pour sa part, que les habitants de la wilaya sont reconnaissants à l’État d'avoir créé cette société, demandant la poursuite de son appui, car elle est considérée comme le nerf de la vie du secteur de l’élevage.
Il a ajouté que cela offre des opportunités pour l'exploitation de quantités importantes de lait qui allaient en pure perte pour les éleveurs et dont ces derniers vont désormais pouvoir en profiter grâce à cette usine.
AMI
Selon M. Mohamed Ould Mohamed Asker, directeur général de cette société, l'entreprise a commencé ses travaux fin 2016 et sa création s'inscrit dans le cadre de la politique de l'État visant à promouvoir un pôle de développement pastoral dans les deux Hodhs, représentant la première pierre de cette vision de développement qui se veut globale.
La société a démarré dans des circonstances exceptionnelles difficiles, à commencer par la nature de la région et les mentalités dominantes qui auraient dû être préparées à recevoir un tel projet spécialisé dans l'industrie laitière.
Aussi, l'entreprise met actuellement en œuvre une stratégie pour garantir la matière première à l’usine en organisant ses fournisseurs en groupements et coopératives au niveau de chacune des moughataas de Néma et de Timbédra.
Dans cette optique, 159 coopératives ont été formées à ce jour, et dans ce contexte un programme ambitieux appelé "Leben" (Lait) a été mis en place, visant à assurer la pérennité de l'approvisionnement de l'entreprise en lait et favoriser les facteurs qui aident l’éleveur à fournir cette denrée tout au long de l'année.
M. Ould Mohamed Asker a souligné que le programme comprend plusieurs composantes, dont notamment la distribution du fourrage aux éleveurs ; le financement de projets pour la culture fourragère ; le désenclavement des zones riches en bétail ; la construction de nouveaux centres de collecte de lait et le règlement de la problématique de l'eau et du transport.
Il a souligné que désormais l’action de l’entreprise sera orientée vers l'augmentation de la capacité de production, la diversification du produit et la mise en place d'une privilégiant l'utilisation du lait «N’Gadi». Il a également affirmé que la pandémie du coronavirus, qui a balayé le monde, a montré la nécessité pour tous de parvenir à l'autosuffisance surtout dans le domaine alimentaire.
À cet égard, l'entreprise s'emploiera à doubler sa production cette année par rapport à l'année dernière, où elle s'élevait à 1 000 tonnes, et à accroître sa contribution à la résorption du chômage par l'offre de nombreuses opportunités d'emploi. Ainsi, elle emploie aujourd'hui environ 198 personnes, dont la plupart sont en contrats CDI..
De son côté, M. Abdel Vettah Ould Khattri, qui s’occupe de la coordination entre l'entreprise et les éleveurs, estime que l’élevage dans la wilaya du Hodh Charghi constitue une richesse qui n'est pas moins importante que le fer ou le poisson, c’est ce qui a conduit à la création de cette société laitière sur son sol.
M. Ahmed Ould Aly, éleveur du village de Warkan, a indiqué, pour sa part, que les habitants de la wilaya sont reconnaissants à l’État d'avoir créé cette société, demandant la poursuite de son appui, car elle est considérée comme le nerf de la vie du secteur de l’élevage.
Il a ajouté que cela offre des opportunités pour l'exploitation de quantités importantes de lait qui allaient en pure perte pour les éleveurs et dont ces derniers vont désormais pouvoir en profiter grâce à cette usine.
AMI