C’est le patron de REWMI qui est monté au créneau cette semaine à Dakar pour interpeller le président Macky Sall sur le contenu de l’accord sur le gaz entre le Sénégal et la Mauritanie le 9 février à Nouakchott. Idrissa Seck s’interroge sur le partage de cette ressource tant convoitée par les deux chefs d’Etat qui doivent avant tout le ratifier par leur parlement respectif.Cette exigence de transparence est tout à fait légitime.L’opposition est dans son rôle de clarifier un accord international qui va avoir un impact environnemental et social sur les populations.
L’accord de Nouakchott garde toujours ses secrets quant aux installations d’exploitation, au financement dont le coût d’investissement avoisine les 10 milliards de dollars, au partenariat.Autant de modalités pratiques du partage qui restent encore floues pour les observateurs et pour l’opposition sénégalaise qui attend surtout de cette manne gazière des retombées positives pour les populations, une énergie moins chère surtout pour les plus démunies.Ce champ de gaz à la frontière entre les deux pays est la plus importante découverte en Afrique de l’Ouest avec des réserves estimées à 450 milliards de mètre cubes.De quoi booster le plan d’Emergence du Sénégal à condition que cette nouvelle ressource soit bien partagée par tous les sénégalais.
Bakala Kane