Depuis l’annonce des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus, les prix des denrées alimentaires ont flambé. En cette période de crise sanitaire, les prix de certains produits ont connu une hausse sur le marché de Sélibaby, la capitale régionale du Guidimakha. Le gouvernement s’est voulu rassurant mais sur le terrain, la réalité est tout autre. Le prix du sac de sucre est passé de huit mille six cents à dix mille six cents (ancienne monnaie), le riz de dix mille six cent à treize mille huit cents, l’huile de six mille cinq cents à huit mille huit cents pour le bidon de vingt litres.
Vu que plusieurs localités sont en chantiers suite aux inondations qu’a connues la wilaya, le prix du ciment passe de cinquante deux mille à soixante mille la tonne. A la flambée des prix vient s’ajouter l’inquiétude pour les éleveurs et leurs cheptels. La fermeture des frontières avec le Mali et le Sénégal où les transhumants mauritaniens se retrouvent généralement à partir de mars fait que le troupeau venant des wilayas d’Assaba, du Gorgol, du Brakna soit dans l’obligation d’être concentré dans les communes de Khabou, Baediam, Soufi et Boully, des zones passages vers le Mali.
La concentration d’animaux dans cette partie du Guidimakha n’est pas sans risque. Il se pose la question de gestion de l’espace.
Les éleveurs qui viennent d’autres régions s’installent sur les lieux du pâturage alors que pour ceux qui sont sur place cela s’apparente à de la provocation. Il s’agit du gaspillage des pâturages. C’est dans cette optique que dans la première quinzaine du mois de mars, un groupe d’éleveurs empêché de s’installer comme il veut s’était plaint des populations de Soulkou et de Goupou Mody qui relèvent de Khabou auprès du procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby.
Pour le groupe, les transhumants peuvent s’installer où ils veulent. Pour les autres éleveurs, ils ne doivent pas s’installer sur les pâturages. Faisant de l’application des mesures contre la pandémie du coronavirus sa priorité, le Hakem de Ghabou n’a pas pris de mesures concrètes pour régler ce problème d’éleveurs alors qu’il avait été saisi à plusieurs reprises par les autochtones. La concentration du cheptel dans cette zone de passage est source de mécontentement et cause un problème d’accès à l’eau, source de conflits aussi.
Amadou Bocar Ba/Gaynaako
lecalame.info
Vu que plusieurs localités sont en chantiers suite aux inondations qu’a connues la wilaya, le prix du ciment passe de cinquante deux mille à soixante mille la tonne. A la flambée des prix vient s’ajouter l’inquiétude pour les éleveurs et leurs cheptels. La fermeture des frontières avec le Mali et le Sénégal où les transhumants mauritaniens se retrouvent généralement à partir de mars fait que le troupeau venant des wilayas d’Assaba, du Gorgol, du Brakna soit dans l’obligation d’être concentré dans les communes de Khabou, Baediam, Soufi et Boully, des zones passages vers le Mali.
La concentration d’animaux dans cette partie du Guidimakha n’est pas sans risque. Il se pose la question de gestion de l’espace.
Les éleveurs qui viennent d’autres régions s’installent sur les lieux du pâturage alors que pour ceux qui sont sur place cela s’apparente à de la provocation. Il s’agit du gaspillage des pâturages. C’est dans cette optique que dans la première quinzaine du mois de mars, un groupe d’éleveurs empêché de s’installer comme il veut s’était plaint des populations de Soulkou et de Goupou Mody qui relèvent de Khabou auprès du procureur de la république près du tribunal régional de Sélibaby.
Pour le groupe, les transhumants peuvent s’installer où ils veulent. Pour les autres éleveurs, ils ne doivent pas s’installer sur les pâturages. Faisant de l’application des mesures contre la pandémie du coronavirus sa priorité, le Hakem de Ghabou n’a pas pris de mesures concrètes pour régler ce problème d’éleveurs alors qu’il avait été saisi à plusieurs reprises par les autochtones. La concentration du cheptel dans cette zone de passage est source de mécontentement et cause un problème d’accès à l’eau, source de conflits aussi.
Amadou Bocar Ba/Gaynaako
lecalame.info