L’ancien Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN-Palais des Congrès) a abrité la deuxième édition du salon d’exposition des produits algériens en Mauritanie du 23 au 29 octobre. Cette manifestation a enregistré la présence de 170 entreprises algériennes opérant dans de nombreux secteurs d’activités : l’agro-alimentaire, la cosmétique, les produits d’hygiène corporelle, la représentation automobile….
Ce deuxième salon organisé à Nouakchott, est présenté comme « la plus importante manifestation commerciale organisée par l’Algérie en dehors de ses frontières ».
A travers elle, Alger entend aller à la conquête du marché mauritanien après l’ouverture du poste transfrontalier portant le nom du martyr de la guerre d’indépendance, Moustapha Ben Boulied, situé au PK 75 au Sud de la ville de Tindouf-frontalière de la région mauritanienne du Tiris-Zemmour, dont la principale localité est la ville minière de Zouerate.
Au-delà de la Mauritanie, qui doit servir de porte d’entrée vers de nuveaux horizons, l’ambition affichée par les autorités et les opérateurs algériens, est de s’installer au cœur du marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), abritant 320 millions de consommateurs et un Produit Intérieur Brut (PIB) global de 733 milliards de dollars us, soit une des 20 premières économies du monde.
En clair, Alger veut concurrencer et même détrôner le voisin marocain, présent dans cet espace depuis plusieurs années grâce à une diplomatie économique très active (exportation de produits tels que les fruits, les légumes, les pâtes alimentaires….) implantation des banques, sociétés de télécommunications, compagnies d’assurances, l’immobilier, l’agriculture…..
Autant dire que les algériens vont devoir relever un gros défi pour se mettre au niveau du voisin de l’Ouest, compte tenu de la configuration actuelle de leur économie, basée à plus de 90% sur l’exportation des hydrocarbures.
Quelques indications sur les entreprises présentes à Nouakchott permettent d’appréhender clairement l’énorme mise à niveau nécessaire à l’économie algérienne pour être compétitive sur ce nouveau terrain.
Pendant ce salon de Nouakchott, les exposants étaient constitués par des sociétés pour l’industrie chimique et pétrochimique (38 exposants), l’agro alimentaire (33 exposants) , industrie électrique,nélectronique et électroménager (20 entreprises), industrie mécanique (20 entreprise), secteur agricole (16 entreprises) , secteur des travaux publics (12 entreprises) , matériaux de construction (9 entreprises) et secteur des services (4 entreprises).
En clair, l’offre algérienne est constituée de produits fortement présents sur le marché mauritanien et africain (cuisinières, frigos, congélateurs, téléviseurs, téléphones, groupes électrogènes, câbles électriques, produits d’hygiène pour bébés et adultes, produits en plastique, produits d’hydrocarbures….par l’intermédiaire d’autres partenaires commerciaux.
AS
source lecalame.info
Ce deuxième salon organisé à Nouakchott, est présenté comme « la plus importante manifestation commerciale organisée par l’Algérie en dehors de ses frontières ».
A travers elle, Alger entend aller à la conquête du marché mauritanien après l’ouverture du poste transfrontalier portant le nom du martyr de la guerre d’indépendance, Moustapha Ben Boulied, situé au PK 75 au Sud de la ville de Tindouf-frontalière de la région mauritanienne du Tiris-Zemmour, dont la principale localité est la ville minière de Zouerate.
Au-delà de la Mauritanie, qui doit servir de porte d’entrée vers de nuveaux horizons, l’ambition affichée par les autorités et les opérateurs algériens, est de s’installer au cœur du marché de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), abritant 320 millions de consommateurs et un Produit Intérieur Brut (PIB) global de 733 milliards de dollars us, soit une des 20 premières économies du monde.
En clair, Alger veut concurrencer et même détrôner le voisin marocain, présent dans cet espace depuis plusieurs années grâce à une diplomatie économique très active (exportation de produits tels que les fruits, les légumes, les pâtes alimentaires….) implantation des banques, sociétés de télécommunications, compagnies d’assurances, l’immobilier, l’agriculture…..
Autant dire que les algériens vont devoir relever un gros défi pour se mettre au niveau du voisin de l’Ouest, compte tenu de la configuration actuelle de leur économie, basée à plus de 90% sur l’exportation des hydrocarbures.
Quelques indications sur les entreprises présentes à Nouakchott permettent d’appréhender clairement l’énorme mise à niveau nécessaire à l’économie algérienne pour être compétitive sur ce nouveau terrain.
Pendant ce salon de Nouakchott, les exposants étaient constitués par des sociétés pour l’industrie chimique et pétrochimique (38 exposants), l’agro alimentaire (33 exposants) , industrie électrique,nélectronique et électroménager (20 entreprises), industrie mécanique (20 entreprise), secteur agricole (16 entreprises) , secteur des travaux publics (12 entreprises) , matériaux de construction (9 entreprises) et secteur des services (4 entreprises).
En clair, l’offre algérienne est constituée de produits fortement présents sur le marché mauritanien et africain (cuisinières, frigos, congélateurs, téléviseurs, téléphones, groupes électrogènes, câbles électriques, produits d’hygiène pour bébés et adultes, produits en plastique, produits d’hydrocarbures….par l’intermédiaire d’autres partenaires commerciaux.
AS
source lecalame.info