La police a durement réprimé, mercredi soir, deux marches organisées à Arafat et à Sebkha par la nouvelle coalition de l’opposition opposée au référendum constitutionnel du 5 août prochain. On compte plusieurs blessés parmi les dirigeants et militants de l’opposition qui, pourtant, marchaient dans une manifestation pacifique. La violence de cette répression reflète un énervement et une fébrilité réelle du pouvoir de Aziz qui vantait le niveau des libertés dans le pays.
La nouvelle coordination de l’opposition entend mener une campagne de boycott actif contre le référendum des réformes constitutionnelles. Pour cela, elle a préparé un programme qui comprend un certain nombre d’activités dont des marches dans les différents départements de la capitale. C’est dans ce cadre que des marches étaient organisées dans trois départements de la capitale, Sebkha, Arafatt et Dar Naim. Curieusement, la marche de l’opposition à Dar Naim a bénéficié d’une autorisation de l’administration alors que les deux autres étaient interdites. Une interdiction illégale aux yeux des opposants qui estiment que les manifestations s’inscrivent dans le régime de la déclaration et non à celui de l’autorisation et qu’à ce titre l’administration n’a pas le pouvoir d’interdire une manif organisée par des formations politiques légalement constituées.
Mais la police, plus portée sur la répression, rejette ce genre d’arguments et s’abrite derrière la fameuse notion de maintien de l’ordre et d’obéissance à la hiérarchie, est intervenue pour disperser les manifestants en faisant usage abusif de bombes lacrymogènes et de matraques, faisant "huit blessés dont quatre graves, dont des dirigeants" de partis et de mouvements qui composent la coalition, a affirmé à l'AFP leur porte-parole, Saleh Ould Henenna.
"Nous avons avisé les autorités de notre décision d'organiser notre programme de meetings et de marches, comme le veut la loi, mais le régime despotique fait fi des lois et règlements", s'est insurgé l'opposant.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui continue ses meetings à l'intérieur du pays en faveur des amendements constitutionnels proposés, a vivement attaqué mercredi l'opposition, estimant qu'elle avait "totalement échoué" et l'accusant de "chercher à créer le chaos dans le pays". Une sorte de feu vert à sa répression… ?
Quoi qu’il en soit la violence désormais adoptée par le pouvoir dans le traitement de la contestation de ses adversaires n’est pas politiquement payante pour lui qui tombe ainsi dans le piège tendu par son opposition.
La nouvelle coordination de l’opposition entend mener une campagne de boycott actif contre le référendum des réformes constitutionnelles. Pour cela, elle a préparé un programme qui comprend un certain nombre d’activités dont des marches dans les différents départements de la capitale. C’est dans ce cadre que des marches étaient organisées dans trois départements de la capitale, Sebkha, Arafatt et Dar Naim. Curieusement, la marche de l’opposition à Dar Naim a bénéficié d’une autorisation de l’administration alors que les deux autres étaient interdites. Une interdiction illégale aux yeux des opposants qui estiment que les manifestations s’inscrivent dans le régime de la déclaration et non à celui de l’autorisation et qu’à ce titre l’administration n’a pas le pouvoir d’interdire une manif organisée par des formations politiques légalement constituées.
Mais la police, plus portée sur la répression, rejette ce genre d’arguments et s’abrite derrière la fameuse notion de maintien de l’ordre et d’obéissance à la hiérarchie, est intervenue pour disperser les manifestants en faisant usage abusif de bombes lacrymogènes et de matraques, faisant "huit blessés dont quatre graves, dont des dirigeants" de partis et de mouvements qui composent la coalition, a affirmé à l'AFP leur porte-parole, Saleh Ould Henenna.
"Nous avons avisé les autorités de notre décision d'organiser notre programme de meetings et de marches, comme le veut la loi, mais le régime despotique fait fi des lois et règlements", s'est insurgé l'opposant.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz, qui continue ses meetings à l'intérieur du pays en faveur des amendements constitutionnels proposés, a vivement attaqué mercredi l'opposition, estimant qu'elle avait "totalement échoué" et l'accusant de "chercher à créer le chaos dans le pays". Une sorte de feu vert à sa répression… ?
Quoi qu’il en soit la violence désormais adoptée par le pouvoir dans le traitement de la contestation de ses adversaires n’est pas politiquement payante pour lui qui tombe ainsi dans le piège tendu par son opposition.