Le leader de l'opposition en République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a déclaré jeudi que le président Joseph Kabila et le président de la Commission électorale avaient "déclaré la guerre au peuple congolais", en annonçant qu'il n'y aurait pas d'élection présidentielle avant 2019.
"Devant cette énième forfaiture, Joseph Kabila et son serviteur Corneille Nangaa ont déclaré la guerre au peuple congolais et se sont de ce fait disqualifiés", a affirmé Félix Tshisekedi, à l'issue d'une réunion à Kinshasa du Rassemblement, le regroupement de la majeure partie de l'opposition, qui exige le départ de M. Kabila.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Corneille Nangaa a discrètement annoncé que la Commission ne serait pas en mesure d'organiser une élection avant 2019 pour remplacer Joseph Kabila, dont le second et dernier mandat a pris fin le 19 décembre 2016.
Cette déclaration enterre définitivement l'accord entre le pouvoir et l'opposition du 31 décembre 2016. Conclu sous l'égide de l'Eglise catholique, le texte prévoyait des élections présidentielle, législative et locale au plus tard fin 2017.
"Le Rassemblement entreprend des démarches auprès de la communauté internationale, à travers l'ONU, pour une implication directe dans l'organisation des élections" en République démocratique du Congo, a souligné Félix Tshisekedi, qui a de nouveau demandé "une courte transition sans Joseph Kabila et une Céni recomposée".
Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017, a aussi a annoncé qu'il rendrait visite aux militants du Rassemblement dans tout la RDC, en commençant par Lubumbashi (sud-est), la deuxième ville du pays, et l'est.
Les Nations unies et les grands pays-partenaires continuent de réclamer l'application intégrale de l'accord du 31 décembre 2016.
"A l'heure actuelle, la publication d'un calendrier électoral réaliste, l'établissement d'un budget pour la tenue des élections, la mise en oeuvre des mesures de décrispation et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales sont les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique", a déclaré jeudi le représentant de l'ONU en République démocratique du Congo Maman Sidikou devant le Conseil de sécurité à New York.
(©AFP / 12 octobre 2017 21h20)
"Devant cette énième forfaiture, Joseph Kabila et son serviteur Corneille Nangaa ont déclaré la guerre au peuple congolais et se sont de ce fait disqualifiés", a affirmé Félix Tshisekedi, à l'issue d'une réunion à Kinshasa du Rassemblement, le regroupement de la majeure partie de l'opposition, qui exige le départ de M. Kabila.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) Corneille Nangaa a discrètement annoncé que la Commission ne serait pas en mesure d'organiser une élection avant 2019 pour remplacer Joseph Kabila, dont le second et dernier mandat a pris fin le 19 décembre 2016.
Cette déclaration enterre définitivement l'accord entre le pouvoir et l'opposition du 31 décembre 2016. Conclu sous l'égide de l'Eglise catholique, le texte prévoyait des élections présidentielle, législative et locale au plus tard fin 2017.
"Le Rassemblement entreprend des démarches auprès de la communauté internationale, à travers l'ONU, pour une implication directe dans l'organisation des élections" en République démocratique du Congo, a souligné Félix Tshisekedi, qui a de nouveau demandé "une courte transition sans Joseph Kabila et une Céni recomposée".
Félix Tshisekedi, fils de l'opposant historique Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017, a aussi a annoncé qu'il rendrait visite aux militants du Rassemblement dans tout la RDC, en commençant par Lubumbashi (sud-est), la deuxième ville du pays, et l'est.
Les Nations unies et les grands pays-partenaires continuent de réclamer l'application intégrale de l'accord du 31 décembre 2016.
"A l'heure actuelle, la publication d'un calendrier électoral réaliste, l'établissement d'un budget pour la tenue des élections, la mise en oeuvre des mesures de décrispation et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales sont les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique", a déclaré jeudi le représentant de l'ONU en République démocratique du Congo Maman Sidikou devant le Conseil de sécurité à New York.
(©AFP / 12 octobre 2017 21h20)