Le ministre mauritanien de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Ahmed O. Mohamed Lemine a tenu ce jeudi une réunion à huis clos avec les présidents et les représentants de 24 partis politiques afin de discuter la préparation participative et consensuelle des prochaines élections législatives et régionales avec deux points essentiels à l’ordre du jour : l’anticipation des élections et le système de la proportionnelle.
Selon le reporter de Sahara Medias tous les partis politiques reconnus par le ministère de l’intérieur ont assisté à cette réunion, à l’exception de l’alliance pour la justice et la démocratie/MR présidé par Ibrahima Moctar Sarr.
Des présidents de partis politiques de l’opposition traditionnelle ont assisté à la réunion, à l’image de Messaoud O. Boulkheïr (APP), Mohamed O. Maouloud (UFP) et Mohamed Mahmoud O. Sidi (Tewassoul), tandis que le président du RFD, Ahmed O. Daddah absent s’est fait représenter par le vice-président du parti Yacoub Diallo et Limam Ahmed O. Mouhamedou.
La presse a été autorisée à prendre des photos à l’arrivée du ministre de l’intérieur avant d’être priée de quitter la salle.
Selon les mêmes sources les discussions doivent se poursuivre quelques heures avant une suspension pour une pause déjeuner et la reprise dans la soirée.
Un ensemble de questions sont posées sur la table dont la plus importants est celle de la proportionnelle lors des élections législatives que réclament la majorité des partis.
Seulement les positions des partis divergent sur la question de la proportionnelle lors des élections législatives posée par un grand nombre de partis mais rejeté par le parti au pouvoir (INSAF) et d’autres partis de l’opposition.
Si dans l’ensemble les partis sont d’accord pour modifier la date des élections pour les organiser en avril de l’année prochaine, il n’en demeure pas moins que la question de la proportionnelle continue d’engendrer d’importantes divergences entre les formations politiques.
On ignore toujours la position du ministère de l’intérieur à propos de cette divergence et quelle solution pour sortir avec un mécanisme consensuel et participatif pour l’organisation de ces élections.
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