Le ministre de l’Éducation nationale et de la Réforme du Système éducatif, M. Mohamed Melainine Ould Eyih, porte-parole du gouvernement, a commenté, jeudi soir, les résultats du conseil des ministres qui s’est déroulé plus tôt dans la matinée. Il a présenté les grandes lignes des textes adoptés par le conseil, notamment ceux liés à la bonne gouvernance et à la lutte contre l’enrichissement illicite.
Selon le porte-parole du gouvernement, le conseil a examiné et adopté plusieurs textes dont un projet de loi autorisant la ratification de la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption ainsi qu’un décret fixant les modalités d’application de la loi organique relative à la cour des comptes.
Revenant plus en détails sur la convention de l’Union africaine, le porte-parole a évoqué le préambule du texte, dont l’Acte constitutif de l’Union africaine reconnait que la liberté, l’égalité, la justice, la paix et la dignité sont des objectifs essentiels pour la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains. Le ministre a souligné que l’article 3 de l’Acte constitutif demande aux États de coordonner et d'intensifier leur coopération afin de promouvoir les droits de l'Homme, de consolider les institutions démocratique et d'encourager la bonne gouvernance.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que ce projet de loi permettra de mieux lutter contre l’enrichissement illicite et de mieux contrôler les flux financiers également illicites. Cela, en surveillant davantage l’origine des fonds et leur utilisation, notamment dans le cadre du financement des partis politiques, de la société civile ou encore des médias.
Pour ce qui est du projet de décret fixant les modalités d’application de la loi organique N°2018/032 du 20 juillet 2018, relative à la Cour des comptes, le ministre a déclaré que le texte permettra de se conformer à l’article 68 de la constitution mauritanienne, relatif au contrôle des deniers publics. D’après lui, de nouvelles dispositions ont été introduites, dont la plus importante est le fait de donner à la Cour des Comptes de l’autorité pour faire des avis motivés. Ainsi, la Cour voit ses pouvoirs renforcés avec ce rôle d’assistance au parlement et au gouvernement en matière de contrôle de l’exécution des lois de finance, a conclu le ministre.
Enfin, le deuxième projet de décret présenté au conseil hebdomadaire du gouvernement, abroge et remplace le décret N°2020/041 du 23 mars 2020, modifié par le décret N°2021/116 du 1er juillet 2021, relatifs aux attributions, organisation et fonctionnement du Haut Conseil de l’Éducation.
D’après le ministre de l’Éducation nationale, le nouveau texte modifie le nom du conseil, augmente le nombre de ses membres, qui passent à 28 conseillers afin d’améliorer son efficacité en matière de conseil, d’orientations et d’appui pour la bonne marche du système éducatif.
Le ministre a également précisé que le Haut conseil est placé sous la tutelle de la Présidence de la République, ce qui illustre l’importance que les plus hautes autorités du pays accordent au secteur de l’Éducation nationale.
S’agissant de la représentativité, le ministre a noté que le haut conseil s’est élargi en incluant l’association des maires de Mauritanie et les conseils régionaux, en raison du rôle importants qu’ils jouent dans le processus. De plus, le ministre a souligné que la structure du secrétariat du conseil a été simplifiée et que les modalités de recrutement du personnel ont été clarifiées.
En outre, le porte-parole du gouvernement a répondu à plusieurs questions, dont l’une ayant trait à la visite en Mauritanie, du rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage. A ce propos, le responsable gouvernemental a affirmé que le dossier de l’esclavage est abordé sans aucun tabou, qu’il doit être étudié en toute objectivité. Il a estimé que la politique du gouvernement par rapport à ce phénomène est très claire, précisant que le cadre juridique a été renforcé et que des tribunaux spécifiques aux questions d’esclavage ont été créés. Le ministre a également souligné que les cas rapportés seront traités sans complaisance.
Toujours concernant la question de l’esclavage, le ministre a rappelé que parallèlement aux mesures juridiques et légales, d’autres, socioéconomiques, ont été adoptées dans le cadre du programme du Président de la République. Celles-ci, poursuit-il, visent à lutter contre les inégalités, l’exclusion et la discrimination subies par certaines couches de la société. D’après le porte-parole, des fonds publics importants ont été alloués à des projets, qui impactent positivement la vie des citoyens. A titre d’exemple, il a cité les écoles, les points de santé et les barrages construits par Taazour, au profit des couches défavorisées.
Avant de finir, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la visite du rapporteur onusien, sera l’occasion d’évaluer les actions entreprises par la Mauritanie.
Le ministre s’est ensuite félicité de cette visite, qui selon lui, va permettre au responsable onusien non seulement de rencontrer les autorités, mais aussi tous les acteurs de la société civile. Il est attendu que ces rencontres fassent avancer la résolution des problèmes identifiés, en toute objectivité, a-t-il conclu.
AMI
Selon le porte-parole du gouvernement, le conseil a examiné et adopté plusieurs textes dont un projet de loi autorisant la ratification de la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption ainsi qu’un décret fixant les modalités d’application de la loi organique relative à la cour des comptes.
Revenant plus en détails sur la convention de l’Union africaine, le porte-parole a évoqué le préambule du texte, dont l’Acte constitutif de l’Union africaine reconnait que la liberté, l’égalité, la justice, la paix et la dignité sont des objectifs essentiels pour la réalisation des aspirations légitimes des peuples africains. Le ministre a souligné que l’article 3 de l’Acte constitutif demande aux États de coordonner et d'intensifier leur coopération afin de promouvoir les droits de l'Homme, de consolider les institutions démocratique et d'encourager la bonne gouvernance.
Par ailleurs, le ministre a indiqué que ce projet de loi permettra de mieux lutter contre l’enrichissement illicite et de mieux contrôler les flux financiers également illicites. Cela, en surveillant davantage l’origine des fonds et leur utilisation, notamment dans le cadre du financement des partis politiques, de la société civile ou encore des médias.
Pour ce qui est du projet de décret fixant les modalités d’application de la loi organique N°2018/032 du 20 juillet 2018, relative à la Cour des comptes, le ministre a déclaré que le texte permettra de se conformer à l’article 68 de la constitution mauritanienne, relatif au contrôle des deniers publics. D’après lui, de nouvelles dispositions ont été introduites, dont la plus importante est le fait de donner à la Cour des Comptes de l’autorité pour faire des avis motivés. Ainsi, la Cour voit ses pouvoirs renforcés avec ce rôle d’assistance au parlement et au gouvernement en matière de contrôle de l’exécution des lois de finance, a conclu le ministre.
Enfin, le deuxième projet de décret présenté au conseil hebdomadaire du gouvernement, abroge et remplace le décret N°2020/041 du 23 mars 2020, modifié par le décret N°2021/116 du 1er juillet 2021, relatifs aux attributions, organisation et fonctionnement du Haut Conseil de l’Éducation.
D’après le ministre de l’Éducation nationale, le nouveau texte modifie le nom du conseil, augmente le nombre de ses membres, qui passent à 28 conseillers afin d’améliorer son efficacité en matière de conseil, d’orientations et d’appui pour la bonne marche du système éducatif.
Le ministre a également précisé que le Haut conseil est placé sous la tutelle de la Présidence de la République, ce qui illustre l’importance que les plus hautes autorités du pays accordent au secteur de l’Éducation nationale.
S’agissant de la représentativité, le ministre a noté que le haut conseil s’est élargi en incluant l’association des maires de Mauritanie et les conseils régionaux, en raison du rôle importants qu’ils jouent dans le processus. De plus, le ministre a souligné que la structure du secrétariat du conseil a été simplifiée et que les modalités de recrutement du personnel ont été clarifiées.
En outre, le porte-parole du gouvernement a répondu à plusieurs questions, dont l’une ayant trait à la visite en Mauritanie, du rapporteur spécial des Nations Unies sur les formes contemporaines d’esclavage. A ce propos, le responsable gouvernemental a affirmé que le dossier de l’esclavage est abordé sans aucun tabou, qu’il doit être étudié en toute objectivité. Il a estimé que la politique du gouvernement par rapport à ce phénomène est très claire, précisant que le cadre juridique a été renforcé et que des tribunaux spécifiques aux questions d’esclavage ont été créés. Le ministre a également souligné que les cas rapportés seront traités sans complaisance.
Toujours concernant la question de l’esclavage, le ministre a rappelé que parallèlement aux mesures juridiques et légales, d’autres, socioéconomiques, ont été adoptées dans le cadre du programme du Président de la République. Celles-ci, poursuit-il, visent à lutter contre les inégalités, l’exclusion et la discrimination subies par certaines couches de la société. D’après le porte-parole, des fonds publics importants ont été alloués à des projets, qui impactent positivement la vie des citoyens. A titre d’exemple, il a cité les écoles, les points de santé et les barrages construits par Taazour, au profit des couches défavorisées.
Avant de finir, le porte-parole du gouvernement a indiqué que la visite du rapporteur onusien, sera l’occasion d’évaluer les actions entreprises par la Mauritanie.
Le ministre s’est ensuite félicité de cette visite, qui selon lui, va permettre au responsable onusien non seulement de rencontrer les autorités, mais aussi tous les acteurs de la société civile. Il est attendu que ces rencontres fassent avancer la résolution des problèmes identifiés, en toute objectivité, a-t-il conclu.
AMI