Qualifier certaines personnes de corrompues est une sorte de bassesse des mots et une neutralisation des idées de leur sens et de leur portée par des expressions, a affirmé le président du Groupe parlementaire de l’Union Pour la République (UPR) au pouvoir Mohamed Lemine Ould Amar.
De tels qualificatifs sont des séquelles de sédiments sociétaux et s'apparentent aux inégalités de classe et sociales, a-t-il ajouté, disant regretter que de tels propos viennent des personnalités desquelles le peuple attend l'honnêteté.
L'accusation devant la justice ne change rien à l'innocence et la majorité ne peut être dérangée par des insinuations qui ne servent pas l'intérêt public, a précisé Ould Amar dans son intervention faite hier lundi devant les députés.
Quiconque suspecté et dont le dossier a été classé, la société doit, le réhabiliter, a poursuit le parlementaire.
La lutte contre la corruption est une option stratégique dans le programme du président, comme l’illustre la mise en place sans précédent d’une commission d'enquête parlementaire sur laquelle la majorité s'est déchaînée, en dépit de sa ferme volonté de mettre de faire de la probité son cheval de bataille
essahra