Nouakchott – Elections : "Des entités étrangères" derrières les manifestations (Ministre)
« Des entités étrangères » sont derrière les manifestations qui ont succédé les élections présidentielles, a déclaré ce mardi à Nouakchott le ministre de l'Intérieur, Ahmedou Ould Abdallah.
Lors d'une conférence de presse tenue ce soir à Nouakchott, le ministre de l'Intérieur a affirmé que les auteurs du « complot » avaient déjà tenté de faire usage du sujet de mandats présidentiels, mais « après leur échec, ils ont de nouveau voulu déstabiliser le pays lors des élections présidentielles ».
L’intervention du ministre intervient quelques heurs après la coupure totale de services de l’Internet ADSL sur l’étendu du territoire national ; les services de l’Internet mobile étant coupés depuis près de 48 heurs.
Selon le ministre, il s’agit de 100 personnes de nationalités différentes « qui pourraient avoir des liens avec l'un des candidats ». « Les autorités affronteront avec toute fermeté ceux qui tentent de faire préjudice à la sécurité. Celle-ci est une ligne rouge et il n'y a pas de place pour la tolérance", à-t-il martelé.
Ould Abdallah a par ailleurs affirmé que les lois en vigueur garantissent à ceux qui protestaient contre les résultats des élections de recourir au Conseil constitutionnel. Cependant, « les autorités n'accepteront aucune manifestation non autorisée et elles en feront face pour assurer la stabilité ».
Le ministre s'est adressé aux étrangers affirmant qu'ils n'avaient pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures et que quiconque s'avérerait impliqué serait passible de la peine maximale.
Ould Abdellahi a noté que le gouvernement n'est plus concerné par l'organisation des élections. Sa responsabilité se limite à assurer la sécurité. Toutefois, tous les observateurs avaient salué la transparence des élections du 22 juin, a-t-il précisé.
alakhbar
Lors d'une conférence de presse tenue ce soir à Nouakchott, le ministre de l'Intérieur a affirmé que les auteurs du « complot » avaient déjà tenté de faire usage du sujet de mandats présidentiels, mais « après leur échec, ils ont de nouveau voulu déstabiliser le pays lors des élections présidentielles ».
L’intervention du ministre intervient quelques heurs après la coupure totale de services de l’Internet ADSL sur l’étendu du territoire national ; les services de l’Internet mobile étant coupés depuis près de 48 heurs.
Selon le ministre, il s’agit de 100 personnes de nationalités différentes « qui pourraient avoir des liens avec l'un des candidats ». « Les autorités affronteront avec toute fermeté ceux qui tentent de faire préjudice à la sécurité. Celle-ci est une ligne rouge et il n'y a pas de place pour la tolérance", à-t-il martelé.
Ould Abdallah a par ailleurs affirmé que les lois en vigueur garantissent à ceux qui protestaient contre les résultats des élections de recourir au Conseil constitutionnel. Cependant, « les autorités n'accepteront aucune manifestation non autorisée et elles en feront face pour assurer la stabilité ».
Le ministre s'est adressé aux étrangers affirmant qu'ils n'avaient pas le droit de s'immiscer dans les affaires intérieures et que quiconque s'avérerait impliqué serait passible de la peine maximale.
Ould Abdellahi a noté que le gouvernement n'est plus concerné par l'organisation des élections. Sa responsabilité se limite à assurer la sécurité. Toutefois, tous les observateurs avaient salué la transparence des élections du 22 juin, a-t-il précisé.
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