Le commerce déstructuré au niveau des différents quartiers de Nouakchott a pris de l'ampleur ces derniers temps et surtout en ce mois de Ramadan. De multiples points de vente de fruits, de pain et de jus de fruits ont vu le jour sur les ruelles et places publiques, aux abords des marchés et aux quatre coins du carrefour Madrid à la sortie ouest de Nouakchott.
Ces points de vente, où l'on trouve des étals de fruits et légumes, des pastèques, des mangues dénotent on ne peut plus clairement de la baisse du pouvoir d’achat des ménagères, voire de la paupérisation de larges pans de la société. Parmi ces marchands errants, l’on peut trouver des jeunes diplômés qui essaient de gagner leur vie.
«Ce n'est pas par gaieté de cœur que je vends des légumes et fruits sur les places publiques. C'est plutôt le chômage qui m'a poussé à faire ce choix, par défaut», déplore, D.C, un jeune titulaire d’un Master 2 en math info. Non loin de lui, Hamoud, un universitaire titulaire d’une maitrise en physique-chimie, qui, vend du pain et de la menthe. « C'est le chômage qui m'a poussé à faire cette activité ....», explique-t-il.
Cependant, cette situation résulte de l'absence de marchés couverts et bien équipés au niveau des différents quartiers de Nouakchott. La capitale ne dispose, au fait, pas d’un périmètre réservé à un éventuel marché hygiénique pour la vente des fruits, des légumes et des cantines pour le pain. Ici, tout se vend à ciel ouvert et à la merci de la poussière, des mouches et des odeurs des poubelles qui occupent le long des routes, déplore, Aicha.
Chez nous, il y a une absence totale de la protection sanitaire et de la protection des consommateurs, ajoute, M.B un cadre au ministère de la santé. A tout cela s'ajoute, la vente des produits alimentaires périmés dans les marchés des quartiers populaires (Sebkha, El Mina,...), lance un médecin spécialiste en gastronomie.
De ce fait, les ménages n’ont donc d’autres choix que d’effectuer auprès des commerces installés au centre et aux abords des routes.
Sur un autre registre, ces points de vente informels qui enflent au fil des mois, surtout durant le mois de Ramadan, provoquent souvent des troubles au niveau de la circulation routière.
En effet, certains automobilistes, pour faire des achats, stationnent à l'orée de la chaussée en créant de monstres embouteillages surtout à quelques heures de la rupture. Il n’est pas rare aussi de voir des disputes entre conducteurs. Aussi, depuis l'entame du mois de carême, des points de vente de friandises comme , les croissants, gâteaux, pain au lait, fataya, crêpes et bien d'autres boissons locales, très sollicitées par les célibataires et les conducteurs de taxi en ce mois de Ramadan, ont aussi fleuri dans toutes les places.
Là encore, l’on déplore le manque total d'hygiène car ces produits sont exposés à l'air libre sans aucune protection ni mesure contre la pollution provoquée par les gaz d'échappement, la poussière, les insectes, les odeurs répugnantes etc. Et c'est la même ritournelle qui revient au galop à chaque Ramadan.
Par A.Sidi
source tawary.com
Ces points de vente, où l'on trouve des étals de fruits et légumes, des pastèques, des mangues dénotent on ne peut plus clairement de la baisse du pouvoir d’achat des ménagères, voire de la paupérisation de larges pans de la société. Parmi ces marchands errants, l’on peut trouver des jeunes diplômés qui essaient de gagner leur vie.
«Ce n'est pas par gaieté de cœur que je vends des légumes et fruits sur les places publiques. C'est plutôt le chômage qui m'a poussé à faire ce choix, par défaut», déplore, D.C, un jeune titulaire d’un Master 2 en math info. Non loin de lui, Hamoud, un universitaire titulaire d’une maitrise en physique-chimie, qui, vend du pain et de la menthe. « C'est le chômage qui m'a poussé à faire cette activité ....», explique-t-il.
Cependant, cette situation résulte de l'absence de marchés couverts et bien équipés au niveau des différents quartiers de Nouakchott. La capitale ne dispose, au fait, pas d’un périmètre réservé à un éventuel marché hygiénique pour la vente des fruits, des légumes et des cantines pour le pain. Ici, tout se vend à ciel ouvert et à la merci de la poussière, des mouches et des odeurs des poubelles qui occupent le long des routes, déplore, Aicha.
Chez nous, il y a une absence totale de la protection sanitaire et de la protection des consommateurs, ajoute, M.B un cadre au ministère de la santé. A tout cela s'ajoute, la vente des produits alimentaires périmés dans les marchés des quartiers populaires (Sebkha, El Mina,...), lance un médecin spécialiste en gastronomie.
De ce fait, les ménages n’ont donc d’autres choix que d’effectuer auprès des commerces installés au centre et aux abords des routes.
Sur un autre registre, ces points de vente informels qui enflent au fil des mois, surtout durant le mois de Ramadan, provoquent souvent des troubles au niveau de la circulation routière.
En effet, certains automobilistes, pour faire des achats, stationnent à l'orée de la chaussée en créant de monstres embouteillages surtout à quelques heures de la rupture. Il n’est pas rare aussi de voir des disputes entre conducteurs. Aussi, depuis l'entame du mois de carême, des points de vente de friandises comme , les croissants, gâteaux, pain au lait, fataya, crêpes et bien d'autres boissons locales, très sollicitées par les célibataires et les conducteurs de taxi en ce mois de Ramadan, ont aussi fleuri dans toutes les places.
Là encore, l’on déplore le manque total d'hygiène car ces produits sont exposés à l'air libre sans aucune protection ni mesure contre la pollution provoquée par les gaz d'échappement, la poussière, les insectes, les odeurs répugnantes etc. Et c'est la même ritournelle qui revient au galop à chaque Ramadan.
Par A.Sidi
source tawary.com