Lorsqu’une multinationale investit dans un pays, un accent particulier est mis sur ce qu’on appelle le ‘’local content’’ ou contenu local. Il désigne ‘’l’ensemble des bonnes pratiques mesurables déployées par ces entreprises dans les pays concernés’’. Il entend ‘’déterminer le principe « gagnant-gagnant » du développement responsable et durable’’ et se caractérise surtout par des actions précises comme réserver l’accès des marchés et appels d’offres aux sociétés locales.
Où en est-on en Mauritanie par rapport à tout cela ? Si les multinationales font des efforts parfois non négligeables pour donner les mêmes chances à tous et ‘’arroser’’ ainsi tout le monde, il n’en reste pas moins qu’il y a des vices rédhibitoires qui empêchent ce ‘’local content’’ d’être véritablement efficient. Des employés de ces sociétés, par exemple, n’hésitent pas à créer leurs propres entreprises sous des noms d’emprunt (en un temps record), pour concurrencer le privé.
Ce qui pourtant est contraire aux textes régissant leurs contrats de travail et à toute éthique. Pire, ils font ouvertement la discrimination, en éliminant de la liste des fournisseurs des entreprises ayant pignon sur rue et donc de fortes chances de gagner les marchés. Les cas sont légion. Tout le monde les connait. Bien introduits dans ces entreprises et connaissant bien les procédures, ils font main basse sur d’importants marchés de fournitures et de services. Pourtant avec un minimum de rigueur, ils peuvent être facilement démasqués s’ils n’étaient pas au four et au moulin.
Dans un souci d’équité, que le gouvernement doit appuyer, ces entreprises doivent jouer la transparence, permettre à tout le monde, s’il en a les compétences, de participer aux appels d’offres et sévir contre ces ‘’infiltrés’’ qui concurrencent le privé et récoltent le beurre et l’argent du beurre. Le problème devient sérieux et les opérateurs commencent à s’en plaindre ouvertement. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. La balle est dans le camp des multinationales. Objets de tant d’invectives pour leur rôle, supposé ou réel, dans le pillage des ressources du tiers-monde, elles ont intérêt à veiller à ce que leur impact profite à tout le monde. Comment ? Tout simplement en donnant les mêmes chances à tous.
lecalame.info
Où en est-on en Mauritanie par rapport à tout cela ? Si les multinationales font des efforts parfois non négligeables pour donner les mêmes chances à tous et ‘’arroser’’ ainsi tout le monde, il n’en reste pas moins qu’il y a des vices rédhibitoires qui empêchent ce ‘’local content’’ d’être véritablement efficient. Des employés de ces sociétés, par exemple, n’hésitent pas à créer leurs propres entreprises sous des noms d’emprunt (en un temps record), pour concurrencer le privé.
Ce qui pourtant est contraire aux textes régissant leurs contrats de travail et à toute éthique. Pire, ils font ouvertement la discrimination, en éliminant de la liste des fournisseurs des entreprises ayant pignon sur rue et donc de fortes chances de gagner les marchés. Les cas sont légion. Tout le monde les connait. Bien introduits dans ces entreprises et connaissant bien les procédures, ils font main basse sur d’importants marchés de fournitures et de services. Pourtant avec un minimum de rigueur, ils peuvent être facilement démasqués s’ils n’étaient pas au four et au moulin.
Dans un souci d’équité, que le gouvernement doit appuyer, ces entreprises doivent jouer la transparence, permettre à tout le monde, s’il en a les compétences, de participer aux appels d’offres et sévir contre ces ‘’infiltrés’’ qui concurrencent le privé et récoltent le beurre et l’argent du beurre. Le problème devient sérieux et les opérateurs commencent à s’en plaindre ouvertement. Il n’est jamais trop tard pour bien faire. La balle est dans le camp des multinationales. Objets de tant d’invectives pour leur rôle, supposé ou réel, dans le pillage des ressources du tiers-monde, elles ont intérêt à veiller à ce que leur impact profite à tout le monde. Comment ? Tout simplement en donnant les mêmes chances à tous.
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