Le ministre des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, M. Ousmane Mamoudou Kane, a présenté mercredi après-midi, les grandes lignes du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord portant création du Fonds de Solidarité Africaine (FSA) du 21 décembre 1976 et ses amendements subséquents. Le ministre, qui intervenait au cours de la conférence de presse hebdomadaire du gouvernement, a aussi fait l’économie de son récent séjour à Washington.
Revenant plus en détails sur les tenants et aboutissants du projet, le ministre a déclaré que le FSA est une institution internationale créée par un ensemble de pays du continent, en 1975 et qui est opérationnel depuis 1979. Le fonds, qui regroupe actuellement 14 pays est essentiellement dédié au soutien du secteur privé dans les pays africains. D’après le ministre, le FSA apporte en particulier des garanties de financement, que le secteur privé pourrait lever auprès des systèmes bancaires nationaux et internationaux.
L’adoption du projet de loi aujourd’hui, manifeste la volonté de la Mauritanie rejoindre les 14 pays actuels, et devancer bien d’autres pays africains qui se préparent à adhérer au FSA. L’intérêt pour lui, est que la Mauritanie puisse apporter à son secteur privé, un instrument qui lui permettra de mobiliser des ressources financières auprès des banques mauritaniennes en particulier et internationales.
Actuellement, rappelle M. Ousmane Mamoudou Kane, le secteur privé et le système bancaire mauritanien ne disposent pas encore de cet instrument de garantie qui soit fiable et moderne, notant que la Mauritanie est déjà membre de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), qui apporte beaucoup de financements dans les pays dotés d’instruments nécessaires pour sécuriser ces fonds. Ainsi donc, adhérer au FSA, permettra de compléter ce dispositif. A terme, le secteur privé mauritanien, sera doté d’un instrument indispensable pour sécuriser les financements d’importance auprès des banques mauritaniennes et internationales.
En réponse à une question sur l’utilité réelle de la FSA, le ministre a indiqué qu’elle n’est pas qu’une institution qui apporte une expertise et des conseils. Il a insisté sur le fait que la FSA est avant une institution financière qui apporte ses garanties à des prêts levés auprès des systèmes bancaires mauritaniens et étrangers.
Pour lui, l’économie d’un pays doit reposer de façon durable sur le secteur privé ajoutant qu’on a besoin d’un secteur privé fort, performant et qui joue le jeu de la concurrence. L’État fait ce qu’il peut au niveau règlementaire pour faciliter son épanouissement, mais de temps à autre il a besoin d’appui que l’État lui offre des instruments complémentaires, pour s’épanouir davantage.
Par ailleurs, M. Ousmane Mamoudou Kane a évoqué la mission qu’il a effectuée à Washington. Il s’agit de sessions de travail avec les institutions de Bretton Woods (banque mondiale et le fonds monétaire international) qui réunissent leurs actionnaires, dont la Mauritanie deux fois par an.
D’après le ministre, la réunion d’octobre est très importante et plus juridique, parce qu’elle approuve des documents et prends des décisions d’une valeur juridique très forte. Mais les réunions d’avril sont aussi importantes dans la mesure où elles permettent à chaque pays, de passer en revue toute sa coopération avec les institutions, a souligné le ministre.
Ainsi, la délégation mauritanienne s’est réunie au niveau du FMI avec l’équipe qui travaille sur la Mauritanie. Les discussions ont essentiellement porté sur un programme qui est en cours d’élaboration a annoncé le ministre, qui précise que les négociations ont commencé depuis le mois de mars et continueront jusqu’à ce qu’elles trouvent une conclusion heureuse.
Au niveau de la Banque mondiale, l’équipe économique s’est réunie avec la Société financière internationale, qui finance le secteur privé. L’objectif étant voir dans quelle mesure elle peut soutenir davantage le secteur privé mauritanien, à travers son assistance et expertise mais aussi ses moyens financiers. Le ministre a révélé qu’avec le vice-président de la région Afrique de l’ouest et Afrique centrale, le portefeuille des projets financés par Banque mondiale en Mauritanie a été étudié. Il a aussi souligné que la réunion a permis de dégager les priorités de l’État, pour lesquels il souhaite le soutien de la banque mondiale.
En outre, le ministre de l’Économie a déclaré que son séjour à Washington était aussi l’occasion d’avoir des rencontres bilatérales avec le gouvernement américain. Il se dégage de ces discussions des perspectives intéressantes, a commenté le ministre. Avant de clore ce chapitre, il a noté que la Mauritanie a été félicitée pour la manière dont elle a traité avec succès, sa dette koweïtienne et celle saoudienne.
Pour finir, le ministre a répondu à une question relative au classement Doing Business. Il a indiqué que cet instrument de la Banque mondiale a connu une période trouble, dans la mesure où il y a eu un audit. Il a rappelé que le conseil d’administration avait décidé d’arrêter de produire le Doing business tel qu’il se faisait auparavant. Il est en pause depuis plus d’un an. Il faudra définir un autre instrument, d’autres manières de faire pour reprendre l’activité que Doing Business faisait, a conclu le ministre.
AMI
Revenant plus en détails sur les tenants et aboutissants du projet, le ministre a déclaré que le FSA est une institution internationale créée par un ensemble de pays du continent, en 1975 et qui est opérationnel depuis 1979. Le fonds, qui regroupe actuellement 14 pays est essentiellement dédié au soutien du secteur privé dans les pays africains. D’après le ministre, le FSA apporte en particulier des garanties de financement, que le secteur privé pourrait lever auprès des systèmes bancaires nationaux et internationaux.
L’adoption du projet de loi aujourd’hui, manifeste la volonté de la Mauritanie rejoindre les 14 pays actuels, et devancer bien d’autres pays africains qui se préparent à adhérer au FSA. L’intérêt pour lui, est que la Mauritanie puisse apporter à son secteur privé, un instrument qui lui permettra de mobiliser des ressources financières auprès des banques mauritaniennes en particulier et internationales.
Actuellement, rappelle M. Ousmane Mamoudou Kane, le secteur privé et le système bancaire mauritanien ne disposent pas encore de cet instrument de garantie qui soit fiable et moderne, notant que la Mauritanie est déjà membre de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIMBANK), qui apporte beaucoup de financements dans les pays dotés d’instruments nécessaires pour sécuriser ces fonds. Ainsi donc, adhérer au FSA, permettra de compléter ce dispositif. A terme, le secteur privé mauritanien, sera doté d’un instrument indispensable pour sécuriser les financements d’importance auprès des banques mauritaniennes et internationales.
En réponse à une question sur l’utilité réelle de la FSA, le ministre a indiqué qu’elle n’est pas qu’une institution qui apporte une expertise et des conseils. Il a insisté sur le fait que la FSA est avant une institution financière qui apporte ses garanties à des prêts levés auprès des systèmes bancaires mauritaniens et étrangers.
Pour lui, l’économie d’un pays doit reposer de façon durable sur le secteur privé ajoutant qu’on a besoin d’un secteur privé fort, performant et qui joue le jeu de la concurrence. L’État fait ce qu’il peut au niveau règlementaire pour faciliter son épanouissement, mais de temps à autre il a besoin d’appui que l’État lui offre des instruments complémentaires, pour s’épanouir davantage.
Par ailleurs, M. Ousmane Mamoudou Kane a évoqué la mission qu’il a effectuée à Washington. Il s’agit de sessions de travail avec les institutions de Bretton Woods (banque mondiale et le fonds monétaire international) qui réunissent leurs actionnaires, dont la Mauritanie deux fois par an.
D’après le ministre, la réunion d’octobre est très importante et plus juridique, parce qu’elle approuve des documents et prends des décisions d’une valeur juridique très forte. Mais les réunions d’avril sont aussi importantes dans la mesure où elles permettent à chaque pays, de passer en revue toute sa coopération avec les institutions, a souligné le ministre.
Ainsi, la délégation mauritanienne s’est réunie au niveau du FMI avec l’équipe qui travaille sur la Mauritanie. Les discussions ont essentiellement porté sur un programme qui est en cours d’élaboration a annoncé le ministre, qui précise que les négociations ont commencé depuis le mois de mars et continueront jusqu’à ce qu’elles trouvent une conclusion heureuse.
Au niveau de la Banque mondiale, l’équipe économique s’est réunie avec la Société financière internationale, qui finance le secteur privé. L’objectif étant voir dans quelle mesure elle peut soutenir davantage le secteur privé mauritanien, à travers son assistance et expertise mais aussi ses moyens financiers. Le ministre a révélé qu’avec le vice-président de la région Afrique de l’ouest et Afrique centrale, le portefeuille des projets financés par Banque mondiale en Mauritanie a été étudié. Il a aussi souligné que la réunion a permis de dégager les priorités de l’État, pour lesquels il souhaite le soutien de la banque mondiale.
En outre, le ministre de l’Économie a déclaré que son séjour à Washington était aussi l’occasion d’avoir des rencontres bilatérales avec le gouvernement américain. Il se dégage de ces discussions des perspectives intéressantes, a commenté le ministre. Avant de clore ce chapitre, il a noté que la Mauritanie a été félicitée pour la manière dont elle a traité avec succès, sa dette koweïtienne et celle saoudienne.
Pour finir, le ministre a répondu à une question relative au classement Doing Business. Il a indiqué que cet instrument de la Banque mondiale a connu une période trouble, dans la mesure où il y a eu un audit. Il a rappelé que le conseil d’administration avait décidé d’arrêter de produire le Doing business tel qu’il se faisait auparavant. Il est en pause depuis plus d’un an. Il faudra définir un autre instrument, d’autres manières de faire pour reprendre l’activité que Doing Business faisait, a conclu le ministre.
AMI