La Coalition Vivre Ensemble (CVE), qui a soutenu la candidature de Kane Hamidou Baba à l’élection présidentielle de juin 2019, condamne vivement la nouvelle entreprise d’accaparement des terres dans le département de MBagne, au niveau de la cuvette de Koylol Bilol, près du village de Ferrala, à travers une déclaration rendue publique mardi.
Le document fustige le comportement de l’Etat de Mauritanie « qui mène depuis plusieurs années maintenant, une politique active d’accaparement des terres de la vallée au bénéfice exclusif de sociétés étrangères ou de mauritaniens ayant des accointances avec le pouvoir et généralement non originaires de la vallée du fleuve.
Depuis plus d’un mois, l’Etat mauritanien tente vaille que vaille d’aménager des périmètres rizicoles dans la cuvelle de Koylol Bilol, qui s’étend sur des milliers d’hectares constituant le seul moyen de subsistance des populations ».
Face au refus et à la résistance des communautés, les autorités ont fait recours à la méthode forte, avec l’intervention des forces de l’ordre « qui ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser une manifestation pacifique organisée lundi, avec des arrestations touchant même des journalistes, qui ne faisaient pourtant que leur travail ».
La déclaration rappelle également le cas des 3200 hectares dans la commune de Daar El Barka, ayant fait l’objet d’un bail au profit de la société AAAID, une multinationale arabe. Un projet jusque là bloqué par les protestations véhémentes des communautés victimes d’expropriation.
lecalame
Le document fustige le comportement de l’Etat de Mauritanie « qui mène depuis plusieurs années maintenant, une politique active d’accaparement des terres de la vallée au bénéfice exclusif de sociétés étrangères ou de mauritaniens ayant des accointances avec le pouvoir et généralement non originaires de la vallée du fleuve.
Depuis plus d’un mois, l’Etat mauritanien tente vaille que vaille d’aménager des périmètres rizicoles dans la cuvelle de Koylol Bilol, qui s’étend sur des milliers d’hectares constituant le seul moyen de subsistance des populations ».
Face au refus et à la résistance des communautés, les autorités ont fait recours à la méthode forte, avec l’intervention des forces de l’ordre « qui ont usé de grenades lacrymogènes pour disperser une manifestation pacifique organisée lundi, avec des arrestations touchant même des journalistes, qui ne faisaient pourtant que leur travail ».
La déclaration rappelle également le cas des 3200 hectares dans la commune de Daar El Barka, ayant fait l’objet d’un bail au profit de la société AAAID, une multinationale arabe. Un projet jusque là bloqué par les protestations véhémentes des communautés victimes d’expropriation.
lecalame