Pourquoi le silence des médias et des politiques face à cette grève sans précédent par son ampleur à Mauritel. Grève qui paralyse une bonne partie du pays ? Aucun service minimum, tout est à l’arrêt. Il faut rappeler que la plupart des sites mauritaniens ont des contrats publicitaires avec Mauritel ; ainsi soit ils se taisent soit ils offrent une couverture insignifiante au sujet. Quant aux politiques, les motivations de leur silence sont diverses, financières et diplomatiques, mais aucune n’est défendable.
Face à la réalité médiatique et politique du pays, les employés de Mauritel n’ont aucune chance de voir leurs revendications acceptées même si elles sont justifiées. Depuis leur grève de juillet dernier, « les délégués du personnel ont déclaré que leur mouvement intervient après que la société ait refusé d’approuver le statut du personnel garanti par l’accord entre les deux parties conclu le 6 février 2019.
Le mobile de la grève, précisent les délégués, le refus de la société de signer le procès-verbal de l’accord entre les deux parties le 6 juin dernier.Les travailleurs réclament depuis quelques années l’amélioration de leurs conditions, la révision des textes organisationnels de la société et considèrent leurs revendications comme légitimes.»
source
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N’ayant rien obtenu, la grève générale a été relancée depuis le 2 août pour un mois dans un silence médiatique et politique quasiment général pourtant tout le monde en souffre et les enjeux dépassent le cadre financier puisqu’il est désormais question d’atteinte à la souveraineté numérique nationale au profit du Maroc.
Ainsi, suite à cette grève, les employés ont dénoncé le câble internet qui doit relier le Maroc et la Mauritanie via Guerguerat car la Mauritanie perdrait en souveraineté numérique. Là encore seule la député Khadiata Malick Diallo a demandé au pouvoir des éclaircissements sur le sujet. En vain…
Pour ma part, j’estime que les employés de Mauritel sortent du cadre de leurs revendications légitimes en manifestant contre des orientations commerciales et stratégiques de la société. Ils peuvent alerter les médias mais pas faire du câble mauritano-marocain un objet de grève sachant que la souveraineté numérique, nous l’avons perdue depuis longtemps vu que des puissances étrangères voisines ont accès aux données téléphoniques même de l’armée qui utilise Mauritel. Sans parler des autres pays avec Mattel et Chinguittel.
Selon un calcul fait il y a quelques années, les mauritaniens dépensent l’équivalent 1/5 du budget de l’Etat en communication et avec ça, nous n’avons même pas un opérateur à 100% mauritanien ne serait-ce que pour des raisons sécuritaires.
Pour le reste, si le pouvoir ne s’en mêle pas c’est que la grève est vécue chez nous pour ce qu’elle est : un bras de fer or l’Etat ne peut pas donner raison aux grévistes qui paralysent une société de peur de déclencher dans toute la Mauritanie des grèves.
Voilà pourquoi, les employés de Mauritel ne peuvent pas avoir gain de cause. Ils seront pour la plupart virés. Ne resteront que ceux qui ne peuvent pas encore être remplacés.
VLANE A.O.S.A
Face à la réalité médiatique et politique du pays, les employés de Mauritel n’ont aucune chance de voir leurs revendications acceptées même si elles sont justifiées. Depuis leur grève de juillet dernier, « les délégués du personnel ont déclaré que leur mouvement intervient après que la société ait refusé d’approuver le statut du personnel garanti par l’accord entre les deux parties conclu le 6 février 2019.
Le mobile de la grève, précisent les délégués, le refus de la société de signer le procès-verbal de l’accord entre les deux parties le 6 juin dernier.Les travailleurs réclament depuis quelques années l’amélioration de leurs conditions, la révision des textes organisationnels de la société et considèrent leurs revendications comme légitimes.»
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N’ayant rien obtenu, la grève générale a été relancée depuis le 2 août pour un mois dans un silence médiatique et politique quasiment général pourtant tout le monde en souffre et les enjeux dépassent le cadre financier puisqu’il est désormais question d’atteinte à la souveraineté numérique nationale au profit du Maroc.
Ainsi, suite à cette grève, les employés ont dénoncé le câble internet qui doit relier le Maroc et la Mauritanie via Guerguerat car la Mauritanie perdrait en souveraineté numérique. Là encore seule la député Khadiata Malick Diallo a demandé au pouvoir des éclaircissements sur le sujet. En vain…
Pour ma part, j’estime que les employés de Mauritel sortent du cadre de leurs revendications légitimes en manifestant contre des orientations commerciales et stratégiques de la société. Ils peuvent alerter les médias mais pas faire du câble mauritano-marocain un objet de grève sachant que la souveraineté numérique, nous l’avons perdue depuis longtemps vu que des puissances étrangères voisines ont accès aux données téléphoniques même de l’armée qui utilise Mauritel. Sans parler des autres pays avec Mattel et Chinguittel.
Selon un calcul fait il y a quelques années, les mauritaniens dépensent l’équivalent 1/5 du budget de l’Etat en communication et avec ça, nous n’avons même pas un opérateur à 100% mauritanien ne serait-ce que pour des raisons sécuritaires.
Pour le reste, si le pouvoir ne s’en mêle pas c’est que la grève est vécue chez nous pour ce qu’elle est : un bras de fer or l’Etat ne peut pas donner raison aux grévistes qui paralysent une société de peur de déclencher dans toute la Mauritanie des grèves.
Voilà pourquoi, les employés de Mauritel ne peuvent pas avoir gain de cause. Ils seront pour la plupart virés. Ne resteront que ceux qui ne peuvent pas encore être remplacés.
VLANE A.O.S.A