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Mauritanie : un tour au marché de boeufs et chameaux de Nouakchott

Dimanche 18 Avril 2021 - 13:51

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 Malgré un énorme retard dans la modernisation et la valorisation, l’élevage occupe 70% des activités du secteur rural en Mauritanie. Plongée dans un univers particulier par une chaude journée du mois d’avril, à la veille de Ramadan. 
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Nouakchott, capitale du pays et plus grande agglomération de Mauritanie, dispose d’un endroit exclusivement réservé à la vente des gros ruminants, Tounwoyze, localité située à une quinzaine de kilomètres sur la route de l’espoir en direction de Nouadhibou.

Adama Yaya Diallo, vendeur de bœufs venu de Barkéol (dans l’Assaba) «les gros ruminants étaient très chers au départ. La forte poussée de la demande en viande provoquée par l’approche du mois de Ramadan est venue accentuer cette tendance. Les prix sont subitement passés de 8000 MRU, à un minimum de 10.500 MRU, même 28.000 et parfois 32.000 pour les plus grosses bêtes».

Khiyar Taleb, revendeur: «les prix des gros ruminants sont à un niveau élevé à cause d’un bon hivernage, avec la disponibilité des pâturages, qui permet aux éleveurs de conserver le bétail sans les risques et les tourmentes relatifs à l’absence d’alimentation. Les chameaux peuvent être conservés pendant très longtemps. Cette donne explique le fait que les vendeurs imposent des prix pouvant monter jusqu’à 50.000 ouguiyas».

Abba ould Ahmed: «les prix des chameaux se situent dans une fourchette allant de 30.000 à 50.000 ouguiyas. Les prix n’ont pas connu une forte hausse malgré l’arrivée du mois de Ramadan. Nous avons des contraintes qui imposent des dépenses d’entretien: aliments de bétail et abreuvage, qui jouent sur la configuration du prix de vente au consommateur».

Brahim Maouloud, spécialiste de tous les services après-vente (immolation, dépeçage et accompagnement): «ici nous assurons tous les services à ceux qui viennent acheter les bœufs et chameaux. Nous avons des recettes journalières dans une fourchette se situant entre 2000 et 3000 ouguiya».


 

Le 17/04/2021 Par De notre correspondant à Nouakchott Amadou Seck

afrique.le360/ma
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