Tout est parti à partir de certaines informations publiées par le journal Al Quods et relayées et approfondies par ces blogueurs considérés proches de l’opposition politique locale !
Pour l’essentiel,d’après nos sources,les intéressés ont été l’objet de perquisitions,ont été arrêtés,écoutés puis déférés à la prison civile de Nouakchott pour le motif haut cité en référence et c’est dommage !
C’est dans ce sens là et au moment où tout portait à croire que mon pays la Mauritanie allait rejoindre le Club des Pays signataires de la Déclaration de la Montagne de la Table qui vise « à abolir les lois sur la diffamation et l’injure publiques et replacer la liberté de la presse au cœur des discussions » que nous constatons avec regret et amertume un peu de recul dans cette lancée tant saluée et qui avait apporté pourtant une bouffée d’oxygène salutaire à l’ère du Président Mohamed Ould Abdel Aziz !
En un mot,si le fait de relayer une information est passible de poursuites judiciaires et d’emprisonnement, les Web-masters,les Directeurs de publication de sites,les reporters, les journalistes,les blogueurs et autres habitués du Net doivent bien réfléchir !
Au moment où je me porte solidaire des bonnes causes,je ne peux que regretter toutes ces tentatives d’intimidation qui visent à bâillonner la presse et tous ceux qui traitent de l’information .
Au moment où notre pays traverse une zone de turbulence et vit des mutations profondes et où tous les repères ou presque changent,nous demandons la libération des blogueurs Abderahmane Ould Wedadi et Cheikh Ould Jiddou et leurs réhabilitations d’autant plus que les faits qui leur sont reprochés sont relatifs au Président de la République,à des rumeurs,à des ragots de salon,à des sommes supposées être déposées dans une banque Qatary !
Non ! La Mauritanie n’a pas besoin de tout ça,n’a pas besoin de s’inviter dans des débats inutiles surtout qu’elle est déjà considérée comme étant l’un des pays de l’Afrique de l’Ouest le plus stable,le plus pertinent car incontournable aussi en matière de sécurité et de crimes transfrontaliers et autres et qui peut manquer peut être d’autres choses sauf de la liberté de s’exprimer,d’écrire et de penser !
Idoumou Ould Beiby
Ex Diplomate et Analyste politique
source rimweekly.com