La réunion de clôture de la concertation qui a réuni le ministère de l’intérieur et les partis politiques a permis de s’entendre sur un document organisant les prochaines élections législatives, locales et régionales.
Les points d’accord
Parmi les points les plus importants autour desquels apparaissaient des divergences entre les parties participantes à cette concertation, celui de la proportionnelle.
La poire a été coupée en deux et les deux parties sont convenues que les députés de l’assemblée nationale soient élus à 50% suivant la proportionnelle et 50% à la majorité entre deux tours, selon le communiqué publié par le ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Les participants ont également approuvé le système de la proportionnelle en un tour pour l’élection de tous les conseils régionaux et les communes, la président du conseil et le maire devant être obligatoirement la tête de liste ayant obtenu le plus grands nombres de voix exprimées.
Le communiqué du ministère révèle une innovation, celle relative à une liste nationale pour les jeunes en alternance entre les deux sexes disposant de 11 sièges avec une obligation de deux sièges au moins pour les personnes handicapées.
Il y aura un nouveau découpage au niveau de Nouakchott où il y aura trois circonscriptions électorales avec chacune 7 sièges soit trois sièges de plus pour la capitale qui disposera dans la prochaine assemblée nationale de 21 députés.
Le mécanisme d’organisation
Parmi les points importants qui ont été discutés, la question de l’anticipation des élections.
Les différentes parties ont laissé la fixation de la date des élections à la commission nationale électorale indépendante en concertation avec le gouvernement et les partis politiques en tenant compte de la situation climatique appropriée pour cela.
Les propositions faites lors des concertations précisent que l’installation de la CENI doit se faire avant le 31 octobre prochain avec la charge de fixer les délais des élections en concertation avec le gouvernement et les partis politiques en ce sens.
Il a été également convenu que la CENI fasse un recensement administratif à vocation électoral en concertation avec le gouvernement et les partis politiques avec un accord de principe d’une participation de l’état au financement d’une partie des dépenses de la campagne électorale.
saharamedias