« Ensemble pour protéger notre colonie en Angola » c’est le nom que s’est donnée une association mauritanienne dans une lettre adressée au président Mohamed O. Abdel Aziz pour lui demander d’intervenir immédiatement afin de sécuriser les ressortissants mauritaniens vivant en Angola dans des conditions particulières et victimes d’une campagne sécuritaire de la part des autorités angolaises.
Dans cette lettre diffusée jeudi, l’association écrit que la colonie mauritanienne en Angola vit ces jours-ci une situation particulière car soumise à des fouilles sécuritaires inadéquates et fermes caractérisées parfois par des comportements inappropriés qui inquiètent quant à l’avenir de nos concitoyens dans ce pays et même en Mauritanie.
La lettre ajoute que la colonie mauritanienne est considérée parmi les plus actives et les plus utiles et que ses membres sont très à cheval sur le respect des lois de leur pays hôte.
La lettre demande au président Mohamed O. Abdel Aziz d’intervenir immédiatement afin de régler cette question et protéger les vies et les biens de nos concitoyens.
Elle attire l’attention du ministère des affaires étrangères et l’ambassade de Mauritanie sur la gravité de la situation présente et d’ordonner à l’ambassade d’intervenir auprès des autorités de ce pays afin de régler cette question et protéger nos compatriotes et leurs biens.
Elle souligne la nécessité de déterminer un temps suffisant à même de permettre aux membres de notre colonie de régulariser leur situation conformément aux exigences du pays hôte.
Elle demande par ailleurs l’ouverture au sein de l’ambassade d’un service de l’état civil et à œuvrer à la libération des détenus dans les prisons angolaises.
La lettre insiste sur l’importance d’un partenariat fort avec l’Angola et la nécessité de dépêcher un émissaire à Luanda afin de trouver des solutions à ce problème.
Les informations en provenance de l’Angola évoquent des harcèlements à l’endroit de la colonie mauritanienne, qui ne semble pourtant ne pas être la seule, les angolais étant particulièrement hostiles à la présence sur leur sol de ressortissants africains.
source saharamedias.net