Dans un communiqué daté du 26 février 2021, la Banque Mondiale «exprime ses préoccupations au sujet des questions foncières soulevées par les manifestants et les implications liées aux travaux de réhabilitation de 25 hectares au profit de la coopérative d’Ibn Khaldoum (village de Ferallah), dans le cadre du projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel». Les habitants de Ferallah, village de la région du Brakna situé dans le sud-ouest mauritanien, sont mobilisés ces jours-ci contre ce qu’ils qualifient d’expropriations de leurs terres.
Le fait n’est pas nouveau en Mauritanie. Au début des années 90, plusieurs villages du sud et sud-ouest du pays ont été expropriés de leurs terres arables et leurs populations déportées au Sénégal et au Mali voisins. Plus récemment, en août 2020, les habitants de Dar El Barka – village situé dans la région du Brakna, 400 km au Sud de la capitale, Nouakchott – se sont mobilisés contre l’accaparement de leurs terres par une institution arabe AAAID aux multiples ramifications.
Face au cas spécifique de Ferrallah et aux multiples affaires d’expropriation des terres dans cette région, «une mission de la Banque mondiale sera déployée dans les prochains jours afin de recueillir les informations nécessaires auprès de toutes les parties concernées au sein de la communauté», affirme l’institutionde développement basée à Washington. La Banque Mondiale précise qu’elle «tiendra compte de ces informations dans son dialogue avec le gouvernement mauritanien». La clé de voûte des institutions financières internationales, soucieuse de son image, «rappelle que la protection des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement occupent une place centrale dans ses activités liées à des projets d’investissement». A suivre.
Voici le communiqué de la Banque Mondiale
Banque Mondiale – Suites aux récents articles de presse faisant état des manifestations à la plaine de Koylal dans le sud de la Mauritanie, la Banque mondiale exprime ses préoccupations au sujet des questions foncières soulevées par les manifestants et les implications liées aux travaux de réhabilitation de 25ha au profit de la coopérative d’Ibn Khaldoum (village de Ferallah), dans le cadre du projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel. Une mission de la Banque mondiale sera déployée dans les prochains jours afin de recueillir les informations nécessaires auprès de toutes les parties concernées au sein de la communauté. La Banque mondiale tiendra compte de ces informations dans son dialogue avec le gouvernement mauritanien. La Banque mondiale rappelle que la protection des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement occupent une place centrale dans ses activités liées à des projets d’investissement.
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Le fait n’est pas nouveau en Mauritanie. Au début des années 90, plusieurs villages du sud et sud-ouest du pays ont été expropriés de leurs terres arables et leurs populations déportées au Sénégal et au Mali voisins. Plus récemment, en août 2020, les habitants de Dar El Barka – village situé dans la région du Brakna, 400 km au Sud de la capitale, Nouakchott – se sont mobilisés contre l’accaparement de leurs terres par une institution arabe AAAID aux multiples ramifications.
Face au cas spécifique de Ferrallah et aux multiples affaires d’expropriation des terres dans cette région, «une mission de la Banque mondiale sera déployée dans les prochains jours afin de recueillir les informations nécessaires auprès de toutes les parties concernées au sein de la communauté», affirme l’institutionde développement basée à Washington. La Banque Mondiale précise qu’elle «tiendra compte de ces informations dans son dialogue avec le gouvernement mauritanien». La clé de voûte des institutions financières internationales, soucieuse de son image, «rappelle que la protection des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement occupent une place centrale dans ses activités liées à des projets d’investissement». A suivre.
Voici le communiqué de la Banque Mondiale
Banque Mondiale – Suites aux récents articles de presse faisant état des manifestations à la plaine de Koylal dans le sud de la Mauritanie, la Banque mondiale exprime ses préoccupations au sujet des questions foncières soulevées par les manifestants et les implications liées aux travaux de réhabilitation de 25ha au profit de la coopérative d’Ibn Khaldoum (village de Ferallah), dans le cadre du projet d’appui à l’initiative pour l’irrigation au Sahel. Une mission de la Banque mondiale sera déployée dans les prochains jours afin de recueillir les informations nécessaires auprès de toutes les parties concernées au sein de la communauté. La Banque mondiale tiendra compte de ces informations dans son dialogue avec le gouvernement mauritanien. La Banque mondiale rappelle que la protection des droits des communautés ainsi que la préservation de l’environnement occupent une place centrale dans ses activités liées à des projets d’investissement.
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