Le Conseil de Politique Monétaire de la Banque Centrale de Mauritanie a tenu une réunion le vendredi 28/05/2021, sous la présidence de Monsieur Cheikh El Kebir Moulaye Taher, Gouverneur de la Banque Centrale de Mauritanie.
Au cours de cette réunion, le Conseil a suivi une présentation sur l’analyse de l’évolution récente de la conjoncture économique nationale et internationale.
Sur le plan international, la reprise économique mondiale reste tributaire de l’évolution de la pandémie de Covid-19. La campagne de vaccination et le déconfinement en cours dans la plupart des pays développés et émergents suscitent l’optimisme pour une amélioration rapide des perspectives de croissance au niveau mondial. Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait s’établir à 6% en 2021 contre une contraction de 3,3% en 2020 tandis que l’inflation devrait rester stable en 2021.
Au niveau national, l’activité économique a été marquée, au cours du premier trimestre de 2021, par la hausse de la production du fer et une bonne dynamique du secteur des services notamment les télécommunications. Les autres secteurs notamment ceux de l’or, du cuivre, de la pêche et du BTP « Bâtiment et travaux publics » présentent encore un marasme lié aux effets de la pandémie de COVID-19.
Sur le plan monétaire, la situation en fin mars 2021 se caractérise par une croissance de la masse monétaire de 14,4%, en glissement annuel, soutenue par la progression des avoirs extérieurs nets de 65,8% et par les actifs intérieurs nets de 1,3%.
Sur le marché monétaire, la détente des taux entamée depuis le second semestre de 2020 s’est poursuivie. Pour les opérations de reprise de liquidité de la banque centrale, le taux moyen pondéré ressort à 0,4% au premier trimestre de 2021 au lieu de 2,2% au quatrième trimestre de 2020. Le taux moyen pondéré mensuel des bons du Trésor s’établit à 2,46% en mars 2021 au lieu de 2,97% en décembre 2020. Quant au taux interbancaire, il est resté quasi stable, s’établissant à 5,6% au premier trimestre 2021 au lieu de 5,5% au quatrième 2020.
Le taux débiteur moyen appliqué par les banques à la clientèle s’est lui aussi inscrit en légère baisse durant le 1er trimestre, passant de 11,14% en décembre 2020 à 10,88%.
Pour ce qui est de l’inflation, elle est passée de 1,8% en glissement annuel en décembre 2020 à 2,3% en mars de 2021. En moyenne annuelle, le taux d’inflation est revenu de 2,4% à 2,2% sur la même période.
Au niveau des perspectives à court terme, l’économie nationale devrait enregistrer une reprise de l’activité économique avec une croissance projetée à 3,1% en 2021 et une inflation qui devrait rester en dessous de 3%.
Sur la base des analyses effectuées, le Conseil a décidé de maintenir inchangée l’orientation actuelle de la politique monétaire tout en continuant à suivre de près les implications de la crise du covid-19 sur l’économie nationale et le système financier en vue de prendre, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face.
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Au cours de cette réunion, le Conseil a suivi une présentation sur l’analyse de l’évolution récente de la conjoncture économique nationale et internationale.
Sur le plan international, la reprise économique mondiale reste tributaire de l’évolution de la pandémie de Covid-19. La campagne de vaccination et le déconfinement en cours dans la plupart des pays développés et émergents suscitent l’optimisme pour une amélioration rapide des perspectives de croissance au niveau mondial. Selon les dernières prévisions du FMI, la croissance mondiale devrait s’établir à 6% en 2021 contre une contraction de 3,3% en 2020 tandis que l’inflation devrait rester stable en 2021.
Au niveau national, l’activité économique a été marquée, au cours du premier trimestre de 2021, par la hausse de la production du fer et une bonne dynamique du secteur des services notamment les télécommunications. Les autres secteurs notamment ceux de l’or, du cuivre, de la pêche et du BTP « Bâtiment et travaux publics » présentent encore un marasme lié aux effets de la pandémie de COVID-19.
Sur le plan monétaire, la situation en fin mars 2021 se caractérise par une croissance de la masse monétaire de 14,4%, en glissement annuel, soutenue par la progression des avoirs extérieurs nets de 65,8% et par les actifs intérieurs nets de 1,3%.
Sur le marché monétaire, la détente des taux entamée depuis le second semestre de 2020 s’est poursuivie. Pour les opérations de reprise de liquidité de la banque centrale, le taux moyen pondéré ressort à 0,4% au premier trimestre de 2021 au lieu de 2,2% au quatrième trimestre de 2020. Le taux moyen pondéré mensuel des bons du Trésor s’établit à 2,46% en mars 2021 au lieu de 2,97% en décembre 2020. Quant au taux interbancaire, il est resté quasi stable, s’établissant à 5,6% au premier trimestre 2021 au lieu de 5,5% au quatrième 2020.
Le taux débiteur moyen appliqué par les banques à la clientèle s’est lui aussi inscrit en légère baisse durant le 1er trimestre, passant de 11,14% en décembre 2020 à 10,88%.
Pour ce qui est de l’inflation, elle est passée de 1,8% en glissement annuel en décembre 2020 à 2,3% en mars de 2021. En moyenne annuelle, le taux d’inflation est revenu de 2,4% à 2,2% sur la même période.
Au niveau des perspectives à court terme, l’économie nationale devrait enregistrer une reprise de l’activité économique avec une croissance projetée à 3,1% en 2021 et une inflation qui devrait rester en dessous de 3%.
Sur la base des analyses effectuées, le Conseil a décidé de maintenir inchangée l’orientation actuelle de la politique monétaire tout en continuant à suivre de près les implications de la crise du covid-19 sur l’économie nationale et le système financier en vue de prendre, le cas échéant, les mesures nécessaires pour y faire face.
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