Le ministre mauritanien des Affaires économiques, Ousmane Mamadou Kane était à Paris ce jeudi 9 juin pour présenter le programme de grands travaux pour lequel la Mauritanie recherche des partenaires privés. Nouakchott lance un vaste programme de PPP, les Partenariats public-privé, dans le domaine des routes, de l'agriculture et des infrastructures portuaires. Le premier appel d'offres lancé hier concerne un projet d'autoroute entre Nouakchott et Boutilimit.
Cent trente six kilomètres d'autoroute, 46 kilomètres de bretelles, pour un coût de 379 millions de dollars. Depuis hier jeudi, l'appel d'offres pour ce projet est officiellement lancé. L'État propose une concession de trente ans, une exonération d'impôts de huit ans, et un retour sur investissement grâce aux péages que paieront les usagers. Des usagers qui auront cependant une solution alternative et gratuite.
« Le citoyen mauritanien ne sera pas obligé de prendre cette autoroute, dans la mesure où il y aura la nationale à côté qui, elle, sera libre, explique Ousmane Mamadou Kane, ministre des Affaires économiques, au micro d'Olivier Rogez, du service économique. Maintenant, est-ce qu'il y aura suffisamment de trafic pour rassurer l'investisseur ? C'est à lui de le prendre en compte dans son offre. Car il y a un appel d'offres. Nous avons un comptage, nous avons une estimation, c'est à lui de savoir ce qu'il attend de l'État comme subvention, ce qu'il attend des usagers comme paiement au niveau du péage. »
Est-ce que l'État va donner une garantie ?
« Il n'y aura pas de garantie, mais il y aura une convention, et cette convention mentionnera les engagements des uns et des autres. »
Une dizaine d'autres projets de partenariats public-privé sont dans les cartons : traitement des eaux usées et port en eaux profondes à Nouadhibou, stockage d'hydrocarbures, adduction d'eau potable, production sucrière. L'État mauritanien entend parallèlement aux PPP développer ses propres investissements publics grâce aux revenus gaziers qui arriveront dans les caisses dès l'an prochain.
RFI
Cent trente six kilomètres d'autoroute, 46 kilomètres de bretelles, pour un coût de 379 millions de dollars. Depuis hier jeudi, l'appel d'offres pour ce projet est officiellement lancé. L'État propose une concession de trente ans, une exonération d'impôts de huit ans, et un retour sur investissement grâce aux péages que paieront les usagers. Des usagers qui auront cependant une solution alternative et gratuite.
« Le citoyen mauritanien ne sera pas obligé de prendre cette autoroute, dans la mesure où il y aura la nationale à côté qui, elle, sera libre, explique Ousmane Mamadou Kane, ministre des Affaires économiques, au micro d'Olivier Rogez, du service économique. Maintenant, est-ce qu'il y aura suffisamment de trafic pour rassurer l'investisseur ? C'est à lui de le prendre en compte dans son offre. Car il y a un appel d'offres. Nous avons un comptage, nous avons une estimation, c'est à lui de savoir ce qu'il attend de l'État comme subvention, ce qu'il attend des usagers comme paiement au niveau du péage. »
Est-ce que l'État va donner une garantie ?
« Il n'y aura pas de garantie, mais il y aura une convention, et cette convention mentionnera les engagements des uns et des autres. »
Une dizaine d'autres projets de partenariats public-privé sont dans les cartons : traitement des eaux usées et port en eaux profondes à Nouadhibou, stockage d'hydrocarbures, adduction d'eau potable, production sucrière. L'État mauritanien entend parallèlement aux PPP développer ses propres investissements publics grâce aux revenus gaziers qui arriveront dans les caisses dès l'an prochain.
RFI