"Il n'est pas raisonnable que l'Administration (mauritanienne) soit dans une autre langue qui n’est pas l’Arabe. Cela est contraire à la Constitution", a déclaré Sidi Mohamed Ould Boubacar. Le candidat à la présidentielle du 22 juin 2019 appelle - dans ce contexte- les Pouvoirs publics à "respecter les exigences de la Constitution".
« L’enseignement doit également se baser sur la langue arabe », a ajouté le candidat qui était l’invité de ALAKHBAR – Débats, mardi.
Selon le candidat, "notre identité exige à ce qu'on accorde à la langue arabe sa place définie dans la Constitution " et " aux langues nationales leur statut naturel et la valeur qu'elles méritent ".
Sidi Mohamed Ould Boubacar invite les Mauritaniens à faire preuve d'ouverture "en dialoguant avec le monde "dans notre langue et celle de de l’autre » comme le Français et l'Anglais, "qui sont des moyens de communication avec l’autre".
La constitution mauritanienne stipule : "Les langues nationales sont : l’Arabe, le Poular, le Soninké et le Wolof. La langue officielle est l’Arabe"
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