Début ce vendredi du procès de 16 personnes arrêtées lors des troubles qui ont marqué les protestations contre le nouveau code de la circulation au début de ce mois à Nouakchott.
Elles sont accusées par le parquet de participation à un rassemblement non autorisé à l’origine de trouble à l’ordre public.
Selon le correspondant de Sahara Media le procès s’est ouvert sous haute surveillance policière, tous les accès au malais de justice ont été bloqués par la police.
Hier, des personnes, arrêtées pour les mêmes motifs avaient comparu devant les tribunaux de Nouakchott ouest et Nouakchott sud et avaient été blanchies des accusations portées contre elles.
Dans une intervention qui a suivi ces évènements, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation Ahmedou O. Abdalla avait accusé certaines parties, sans les nommer d’être à l’origine de ces troubles, qui n’étaient pas destinés, selon le ministre à protester contre le nouveau code de la circulation mais à une volonté manifeste de vandalisme à l’origine de laquelle certaines paries malintentionnées.
Le ministre a ajouté que certains partis politiques et des organisations extrémistes avaient exploité des enfants et certains délinquants pour créer un climat de peur et de trouble public dans la ville.