Le ministère de l’autonomisation des jeunes ambitionne de former 32.000 jeunes et créer 1750 emplois

Le ministère de l’autonomisation de la jeunesse a lancé des projets qui créeront 1.750 opportunités d’emploi dans les domaines de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage, en coopération avec d’autres secteurs gouvernementaux, selon le ministre en charge du département Mohamed Abdallah Ould Louly.

Un projet en collaboration avec le ministère de l’Agriculture a créé près de 300 opportunités d’emploi pour 102 jeunes entrepreneurs agricoles dans les régions de R’Kiz et de Mbagdak, a déclaré le ministre lors de l’ouverture du Salon de l’emploi et de la formation professionnelle mardi.

 

Le ministère de l’Autonomisation a lancé un projet dans le secteur de la pêche traditionnelle en partenariat avec le ministère de la Pêche pour employer 1.000 jeunes, dont le premier groupe (300 jeunes) commencera sa formation dans une semaine.

Le ministère a annoncé un projet pilote de fermes intégrées pour les jeunes diplômés, qui offrira 350 possibilités d’emploi dans les domaines de l’élevage et de la production de fourrage.

En outre, un projet pilote dans les wilayas des deux Hodh et l’Assaba offrira à 100 jeunes des emplois dans sa première phase.

Le ministre a mentionné le lancement d’autres programmes, dont « Mon projet – Mon avenir », qui a financé jusqu’à présent 1 556 projets pour une enveloppe de 232 millions MRU, et le projet d’appui à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes en Mauritanie.

Le projet est financé par l’Agence française de développement (AFD) et a bénéficié à 400 petites entreprises dans la province de Dar Naim et dans les wilayas du Gorgol et du Guidimakha, a-t-il déclaré.

Le programme « Ma profession » a permis de former 403 professionnels ayant bénéficié à une formation avancée sur les mécanismes de travail, ajoutant que plus de 32 000 jeunes hommes et femmes âgés de 15 à 24 ans qui n’ont pas eu accès à l’éducation ou ont été contraints de la quitter prématurément, ont bénéficié du projet « employabilité » financé par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD).

Des programmes de formation professionnelle ont été conçus, financés et mis en œuvre pour plus de 600 jeunes hommes et femmes, a-t-il précisé, et 7 500 autres ont été formés à la gestion de micro-entreprises et ont bénéficié d’un soutien financier pour lancer leurs projets.
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