Les ministres de la culture et de l‘artisanat, porte- parole officiel du gouvernement, Dr. Mohamed Lemine Ould Cheikh et des affaires islamiques et de l’enseignement originel, M. Ahmed Ould Ahel Daoud ont commenté mercredi après-midi les résultats du conseil des ministres tenu plus tôt le même jour.
Le ministre de la culture a précisé, dans une réponse aux questions des journalistes sur les droits et libertés, que les libertés sont préservées dans le cadre du système politique existant en Mauritanie qu’il s’agisse de la liberté de déplacement, de résidence ou d’expression mais que l’exercice de ces droits requiert une certaine organisation pour ne pas donner lieu à l’anarchie et autre dérapage.
Il a ajouté dans sa réponse à une question sur les manifestations répétées à Nouakchott qu’il y a des procédures administratives pour protéger les manifestants et traiter ceux qui contreviennent à la règlementation selon la gravité du délit.
Le porte- parole officiel du gouvernement a indiqué que les papiers d’état civil sont un droit pour chaque citoyen mauritanien indépendamment de son appartenance politique à la majorité ou à l’opposition et qu’en la matière il y a des procédures et des lois qu’il faut suivre imposées au demeurant par un certain nombre de facteurs dont la mondialisation, l’immigration clandestine et le crime organisé. Ces mesures sont appliquées à tout mauritanien qu’il soit de la majorité ou de l’opposition.
A une question sur les deux visites attendues des présidents français et turc en Mauritanie, il a souligné que les mesures ont été prises pour qu’elles soient organisées de manière satisfaisante.
Quant à M. Ahmed Ould Ahmed Daoud, il a expliqué les mesures déjà prises et celles qui le seront pour organiser la saison du pèlerinage 1439 ed l’Hégire correspondant à l’année 2018, relevant que cette saison est marquée par la signature du cadre général régissant le ‘’Haj’’ entre le ministère des affaires islamiques de Mauritanie et le département responsable du pèlerinage en Arabie Saoudite. Ce cadre précise les conditions et les mesures prises chaque année pour organiser ce rite religieux par le ministère du Haj et de la ‘’Oumra’’, soulignant que le pays hôte n’a pas signalé de remarques particulières contre nos pèlerins au cours des dernières années alors qu’auparavant, il y avait des comportements répréhensibles qui ont disparu à jamais, ce qui a donné lieu au fait que la Mauritanie a eu l’honneur de parler en lieu et place des pays islamiques et ce, pour la première fois.
« L’effectif des pèlerins mauritaniens cette année est fixé à 3200 hajs dont 2.000 font partie de la mission officielle, à raison d’un contingent de 500 personnes en moyenne, selon les termes de l’accord signé avec la compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines », a-t-il dit.
« La durée que le pèlerin est autorisée à passer dans les Lieux Saints, après l’accomplissement de ce devoir religieux est de 7 jours, au lieu de rester plus longtemps en Arabie Saoudite », a-t-il ajouté, citant par ailleurs les accords conclus avec les parties saoudiennes relatives à l’hébergement à la Mecque et à Médine, précisant que les sites retenus à cette fin, se trouvent à proximité des Lieux Saints avec des logements ouverts sur « Bab Salam » (la Porte du Salut).
« Les mesures prises pour être le plus près de la Mecque ont permis de disposer d’un logement situé à 1 km seulement, avec des accès ouverts en permanence, en cas d’affluence considérable, pour assurer le confort des pèlerins », a précisé le ministre, soulignant l'exemption des repas pour les hajijs mauritaniens, qui s’occupent personnellement de leurs besoins, en sollicitant les services des sociétés opérant dans les domaines des repas et autres services.
« Le départ et le retour du premier contingent des pèlerins pour cette année de Nouakchott, a été fixé respectivement au 4 Août et entre le 1er et 4 septembre 2018 », a-t-il indiqué, mettant en exergue les autres mesures prises par les autorités impliquées dans les opérations du Haj dont l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, qui commencera à recevoir les dossiers des hajijs, à partir de lundi prochain et poursuivra l’accueil des dossiers pendant 10 jours, pour ceux qui n’ont jamais fait le pèlerinage.
Il a cité aussi l’usine de confection des vêtements, chargée de fabriquer des sacs uniformes grand modèle, à peser, en plus d’un sac à main, soulignant également le début des tirages au sort.
« Le ticket du haj 2018 est de 147 328 MRU, y compris le billet, les taxes, les frais d'hébergement à la Mecque et à Médine, avec le remboursement de 500 $ au pèlerin, comme argent de poche pendant l’accomplissement des rites religieux », a-t-il dit.
Le ministre a rappelé par ailleurs la mise en place par son département, depuis 3 ans, d’un plan visant la décentralisation des procédures du Hadj sur tout le territoire national, afin d’épargner aux candidats les peines consécutives au déplacement à Nouakchott, en faisant les formalités sur place.
« Ces mesures, qui garantissent la continuité des institutions et la réputation de la Mauritanie, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, visant à placer le pays au podium des Etats jouissant de la crédibilité morale et religieuse », a ajouté le ministre, qui a présenté à la fin de son intervention, des recommandations aux pèlerins, rappelant que ce devoir est un « Jihad », requérant de leur part, des sacrifices et des efforts pénibles, dont il faut être conscients en tirant profit des services assurés par le département en leur faveur.
source AMI
Le ministre de la culture a précisé, dans une réponse aux questions des journalistes sur les droits et libertés, que les libertés sont préservées dans le cadre du système politique existant en Mauritanie qu’il s’agisse de la liberté de déplacement, de résidence ou d’expression mais que l’exercice de ces droits requiert une certaine organisation pour ne pas donner lieu à l’anarchie et autre dérapage.
Il a ajouté dans sa réponse à une question sur les manifestations répétées à Nouakchott qu’il y a des procédures administratives pour protéger les manifestants et traiter ceux qui contreviennent à la règlementation selon la gravité du délit.
Le porte- parole officiel du gouvernement a indiqué que les papiers d’état civil sont un droit pour chaque citoyen mauritanien indépendamment de son appartenance politique à la majorité ou à l’opposition et qu’en la matière il y a des procédures et des lois qu’il faut suivre imposées au demeurant par un certain nombre de facteurs dont la mondialisation, l’immigration clandestine et le crime organisé. Ces mesures sont appliquées à tout mauritanien qu’il soit de la majorité ou de l’opposition.
A une question sur les deux visites attendues des présidents français et turc en Mauritanie, il a souligné que les mesures ont été prises pour qu’elles soient organisées de manière satisfaisante.
Quant à M. Ahmed Ould Ahmed Daoud, il a expliqué les mesures déjà prises et celles qui le seront pour organiser la saison du pèlerinage 1439 ed l’Hégire correspondant à l’année 2018, relevant que cette saison est marquée par la signature du cadre général régissant le ‘’Haj’’ entre le ministère des affaires islamiques de Mauritanie et le département responsable du pèlerinage en Arabie Saoudite. Ce cadre précise les conditions et les mesures prises chaque année pour organiser ce rite religieux par le ministère du Haj et de la ‘’Oumra’’, soulignant que le pays hôte n’a pas signalé de remarques particulières contre nos pèlerins au cours des dernières années alors qu’auparavant, il y avait des comportements répréhensibles qui ont disparu à jamais, ce qui a donné lieu au fait que la Mauritanie a eu l’honneur de parler en lieu et place des pays islamiques et ce, pour la première fois.
« L’effectif des pèlerins mauritaniens cette année est fixé à 3200 hajs dont 2.000 font partie de la mission officielle, à raison d’un contingent de 500 personnes en moyenne, selon les termes de l’accord signé avec la compagnie aérienne nationale Mauritania Airlines », a-t-il dit.
« La durée que le pèlerin est autorisée à passer dans les Lieux Saints, après l’accomplissement de ce devoir religieux est de 7 jours, au lieu de rester plus longtemps en Arabie Saoudite », a-t-il ajouté, citant par ailleurs les accords conclus avec les parties saoudiennes relatives à l’hébergement à la Mecque et à Médine, précisant que les sites retenus à cette fin, se trouvent à proximité des Lieux Saints avec des logements ouverts sur « Bab Salam » (la Porte du Salut).
« Les mesures prises pour être le plus près de la Mecque ont permis de disposer d’un logement situé à 1 km seulement, avec des accès ouverts en permanence, en cas d’affluence considérable, pour assurer le confort des pèlerins », a précisé le ministre, soulignant l'exemption des repas pour les hajijs mauritaniens, qui s’occupent personnellement de leurs besoins, en sollicitant les services des sociétés opérant dans les domaines des repas et autres services.
« Le départ et le retour du premier contingent des pèlerins pour cette année de Nouakchott, a été fixé respectivement au 4 Août et entre le 1er et 4 septembre 2018 », a-t-il indiqué, mettant en exergue les autres mesures prises par les autorités impliquées dans les opérations du Haj dont l’agence nationale du registre de la population et des titres sécurisés, qui commencera à recevoir les dossiers des hajijs, à partir de lundi prochain et poursuivra l’accueil des dossiers pendant 10 jours, pour ceux qui n’ont jamais fait le pèlerinage.
Il a cité aussi l’usine de confection des vêtements, chargée de fabriquer des sacs uniformes grand modèle, à peser, en plus d’un sac à main, soulignant également le début des tirages au sort.
« Le ticket du haj 2018 est de 147 328 MRU, y compris le billet, les taxes, les frais d'hébergement à la Mecque et à Médine, avec le remboursement de 500 $ au pèlerin, comme argent de poche pendant l’accomplissement des rites religieux », a-t-il dit.
Le ministre a rappelé par ailleurs la mise en place par son département, depuis 3 ans, d’un plan visant la décentralisation des procédures du Hadj sur tout le territoire national, afin d’épargner aux candidats les peines consécutives au déplacement à Nouakchott, en faisant les formalités sur place.
« Ces mesures, qui garantissent la continuité des institutions et la réputation de la Mauritanie, s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des instructions de Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, visant à placer le pays au podium des Etats jouissant de la crédibilité morale et religieuse », a ajouté le ministre, qui a présenté à la fin de son intervention, des recommandations aux pèlerins, rappelant que ce devoir est un « Jihad », requérant de leur part, des sacrifices et des efforts pénibles, dont il faut être conscients en tirant profit des services assurés par le département en leur faveur.
source AMI