En Mauritanie, les usagers du service d’internet haut débit vont encore devoir patienter avant de retrouver ce service en plein couvre-feu. Le câble sous-marin fournissant ce haut débit a été sectionné vendredi 3 avril et le bateau de dépannage n’arrivera que le 15 avril.
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
Les usagers de l’Internet haut débit en Mauritanie sont très affectés par cette interruption, dans une période où les réseaux sociaux sont le seul moyen de communication. Chaque jour, les Mauritaniens doivent rentrer chez eux avant le début du contre-feu à 18 h jusqu’à 6 h du matin du fait de la pandémie du coronavirus.
Amadou, gérant d’une épicerie, ne comprend pas pourquoi la Mauritanie n’a qu’une source d’Internet haut débit : « Pour la Mauritanie il n’y a qu’un seul câble Internet. Ce n’est pas normal. C’est en retard, ce n’est pas bon ! »
Un retard global dans les telecoms
Pour Abderrahmane, un informaticien, cette nouvelle panne touche tous les consommateurs du service Internet actuellement : « Nous sommes sur un couvre-feu. A 6 heures, personne ne bouge. Pour moi, c’est un gagne-pain, tout est bloqué. Vous voyez, on ne peut rien faire. Il faut avoir une alternative. On ne peut pas rester sur un seul câble. Et puis, on peut avoir des connexions un peu partout. Tous les pays qui nous entourent ont déjà leur 4G. Nous, on n’est même pas avec une 3G correcte. Je me demande où l’on va… »
Depuis 2018, le câble à fibre optique, qui fournit la connexion haut débit à la Mauritanie a été sectionné trois fois par des filets de pêche, selon les opérateurs de télécom. Cette fois, il a été sectionné à 27 kilomètres de Nouakchott. Le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime vient d’ailleurs de publier une circulaire qui interdit aux bateaux la zone du câble sous-marin à fibre optique.
RFI
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
Les usagers de l’Internet haut débit en Mauritanie sont très affectés par cette interruption, dans une période où les réseaux sociaux sont le seul moyen de communication. Chaque jour, les Mauritaniens doivent rentrer chez eux avant le début du contre-feu à 18 h jusqu’à 6 h du matin du fait de la pandémie du coronavirus.
Amadou, gérant d’une épicerie, ne comprend pas pourquoi la Mauritanie n’a qu’une source d’Internet haut débit : « Pour la Mauritanie il n’y a qu’un seul câble Internet. Ce n’est pas normal. C’est en retard, ce n’est pas bon ! »
Un retard global dans les telecoms
Pour Abderrahmane, un informaticien, cette nouvelle panne touche tous les consommateurs du service Internet actuellement : « Nous sommes sur un couvre-feu. A 6 heures, personne ne bouge. Pour moi, c’est un gagne-pain, tout est bloqué. Vous voyez, on ne peut rien faire. Il faut avoir une alternative. On ne peut pas rester sur un seul câble. Et puis, on peut avoir des connexions un peu partout. Tous les pays qui nous entourent ont déjà leur 4G. Nous, on n’est même pas avec une 3G correcte. Je me demande où l’on va… »
Depuis 2018, le câble à fibre optique, qui fournit la connexion haut débit à la Mauritanie a été sectionné trois fois par des filets de pêche, selon les opérateurs de télécom. Cette fois, il a été sectionné à 27 kilomètres de Nouakchott. Le ministre mauritanien des Pêches et de l’Economie maritime vient d’ailleurs de publier une circulaire qui interdit aux bateaux la zone du câble sous-marin à fibre optique.
RFI