Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a présidé mardi à Sélibabi, capitale de la wilaya du Guidimagha, un important meeting populaire auquel ont participé toutes les moughataa de la wilaya et leurs sensibilités politiques, sociales et professionnelles.
Dans l'important discours qu'il a prononcé à cette occasion, le Chef de l'Etat a remercié les populations du Guidimagha pour l’afflux massif à ce meeting, qui traduit leur engagement en faveur des réalisations accomplies dans le pays, rappelant les efforts consentis par le gouvernement pour promouvoir les services dans cette wilaya, qui a souffert de façon injuste de la marginalisation, de l’absence d’eau, d’électricité ainsi que d’un aéroport répondant aux critères internationaux requis.
Il a ajouté que l’Etat a, au cours des dernières années, rendu disponible l’eau, l’électricité et réalisé un aéroport répondant aux normes scientifiques pour encourager le mouvement des touristes ainsi que le voyage des citoyens et des résidents et des autres, favoriser l’investissement et partant, créer des opportunités d’emplois et améliorer la façade urbanistique de cette wilaya.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que les amendements constitutionnels ne servent aucun intérêt personnel de quelque nature que ce soit; au contraire ils versent, dans leur ensemble, dans l’intérêt général du peuple mauritanien et de la continuité du processus de construction nationale et de la prospérité de la Nation.
En ce qui concerne les améliorations apportées au drapeau national, le Président de la République a indiqué qu'elles se limiteront à ajouter deux bandeaux rouges en haut et en bas dans le but d'unifier la mémoire collective, d'ancrer et de renforcer l'esprit patriotique et de glorifier les martyrs de la résistance nationale et des héros de l'armée tombés sur le champ d'honneur alors qu'ils défendaient la patrie et luttaient pour l'indépendance du pays et son intégrité territoriale, notant que c’est le moins qu’on puisse apporter en souvenir aux martyrs de ce pays et donner l’exemple à nos générations montantes afin de mieux leur faire prendre conscience de l’importance de la résistance et du sacrifice pour la patrie.
Le Président de la République a précisé que le 2ème amendement porte sur des changements à introduire au niveau de certaines institutions ou leur fusion. Il s’agit tout d’abord de la suppression du Sénat relevant que le vote à une large majorité de 121 voix à l’Assemblée nationale contre 33 seulement contre les amendements au Sénat est éloquent.
Les réformes constitutionnelles, souligne le Chef de l’Etat, ont pour objet de transférer les prérogatives du Sénat à l’Assemblée nationale qui est élue au suffrage universel direct. Le Sénat ajoute –t- il, coûte à la République, depuis sa création 16 milliards d’ouguiya dont seuls 54 individus membres de cette chambre ont bénéficié. Il a indiqué que l’élection des sénateurs est indirecte. Parfois ils sont élus par une circonscription dont les conseillers municipaux ne dépassent pas 11 électeurs, ce qui fait que l’opération est exposée à beaucoup de facteurs pouvant entacher sa transparence et partant le choix libre et la concurrence loyale.
S’agissant des conseils régionaux proposés, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a indiqué qu’ils seront des instances de supervision et d’orientation élues et seront un outil pour réaliser la décentralisation et un développement local équilibré, intégré et durable à travers l’exploitation et le développement des ressources humaines et des potentialités naturelles, agropastorales et touristiques de chaque région en en faisant un pôle de développement efficace reposant sur des plans et programmes locaux de développement intégré conformément aux stratégies nationales de répartition équitable et équilibrée dans le cadre du gigantesque projet de développement mis en œuvre actuellement dans le pays.
C’est ainsi qu’il a été proposé de fusionner le Haut Conseil Islamique et le médiateur de la République au sein du Conseil de la Fatwa et des recours gracieux et ajouter la dimension environnementale aux compétences du conseil économique et social en plus de la prérogative désormais qui sera donnée à la Cour suprême de connaître de questions qui étaient du ressort de l’ancienne Haute Cour de Justice consacrant ainsi la séparation des pouvoirs et éloignant de la politisation comme c’était le cas auparavant.
Il a précisé que les rumeurs qui courent au sujet de la Haute Cour de Justice n’ont aucun fondement et que lui-même et le gouvernement n’ont rien à se reprocher à ce sujet.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a demandé aux populations du Guidimagha de voter à 100 % pour les amendements constitutionnels considérant qu’il s’agit là d’un devoir national et d’un effort nécessaire pour renforcer la démocratie, réaliser le développement local et valoriser l’action et le sacrifice de nos martyrs.
Il a appelé à une mobilisation tous azimuts pour accompagner les efforts actuels et renforcer les acquis et les préserver.
Le Président de la République a dit que les citoyens qui l’ont élu en 2009 et en 2014 avec une majorité écrasante pour préserver l’unité nationale voteront cette fois encore Oui pour les amendements constitutionnels afin de poursuivre le processus de développement engagé. Oui pour les amendement veut dire unité nationale et stabilité ; mais aussi sécurité et offre de services : routes, santé etc. alors que voter Non implique voter pour l’inconnu avec ce que cela comporte comme risque de catastrophes, expériences que des pays ont eu à connaître.
Il a ajouté que le découpage administratif prochain va permettre la création d’une nouvelle moughataa pour cette wilaya qui a souffert de la marginalisation, faisant remarquer par ailleurs qu’il fait du dialogue une méthode et une approche constantes suivies depuis son accession au pouvoir et auquel il a continué à appeler les différents acteurs de la scène politique. Mais, dit-il, l’opposition extrémiste a persisté dans le refus du dialogue contre lequel elle fait campagne, ce qui veut dire que sa méthode n’est ni démocratique ni pour la concertation et qu’elle ne croit qu’en elle-même et en ses besoins et finalités connues de tous.
Le comportement de cette opposition n’est pas consécutif, poursuit-il, à son statut d’opposition hors du pouvoir dans le cadre de la répartition démocratique des rôles entre majorité gouvernante qui gère les affaires et minorité opposante ne gouvernant pas.
Le refus par cette opposition du dialogue, bien qu’invitée pour y prendre part sans condition ni plafond ni sujet interdit ou tabou, la rend inapte politiquement à apprécier valablement et de façon crédible le dialogue qui a eu lieu, affirme le Président de la République.
Une opposition qui agit suivant un agenda extérieur, sert des intérêts étrangers et lance des rumeurs fantaisistes pour favoriser le désordre et les querelles intestines n’est pas une opposition patriotique et n’apprécie pas à sa juste valeur les risques qu’elle fait courir au pays, à travers les actions qu’elle mène, qui menacent sa stabilité, sa sécurité et l’unité des composantes de son peuple.
Il a encore relevé qu’une opposition qui ne veut que le pouvoir et porte le slogan de « dégage » comme elle l'a fait en 2010 va conduire le pays – Qu’Allah ne plaise – aux querelles intestines et à la destruction et n’accepte pas la compétition sur le terrain électoral mais le boycotte et opte pour mener le pays vers l’anarchie et les tensions et souhaite le pire pour le pays est une opposition qui ne mérite par l’existence et qui est dangereuse pour la Mauritanie, que ce soit à Nouakchott ou à l’intérieur ou dans le rif.
Le Président de la République a enfin remercié les populations du Guidimagha exprimant sa confiance en ce qu’elles seront au rendez-vous le 5 août et qu'elles voteront Oui à 100 % pour servir l’avenir de la Mauritanie, sa prospérité, son développement et sa stabilité.
Auparavant, le maire de Sélibabi, M. Hadrami Ould Wedad avait prononcé un mot, au nom des populations du Guidimagha, dans lequel il a souhaité la bienvenue au Président de la République, affirmant combien celles-ci apprécient le processus de développement engagé ces dernières années ayant permis la généralisation de l’eau, de l’électricité et le développement des infrastructures de base dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’agriculture et de l’élevage.
Il a exprimé l'engagement des populations à voter avec une majorité écrasante en faveur des amendements constitutionnels, le 5 août prochain.
source AMI
Dans l'important discours qu'il a prononcé à cette occasion, le Chef de l'Etat a remercié les populations du Guidimagha pour l’afflux massif à ce meeting, qui traduit leur engagement en faveur des réalisations accomplies dans le pays, rappelant les efforts consentis par le gouvernement pour promouvoir les services dans cette wilaya, qui a souffert de façon injuste de la marginalisation, de l’absence d’eau, d’électricité ainsi que d’un aéroport répondant aux critères internationaux requis.
Il a ajouté que l’Etat a, au cours des dernières années, rendu disponible l’eau, l’électricité et réalisé un aéroport répondant aux normes scientifiques pour encourager le mouvement des touristes ainsi que le voyage des citoyens et des résidents et des autres, favoriser l’investissement et partant, créer des opportunités d’emplois et améliorer la façade urbanistique de cette wilaya.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré que les amendements constitutionnels ne servent aucun intérêt personnel de quelque nature que ce soit; au contraire ils versent, dans leur ensemble, dans l’intérêt général du peuple mauritanien et de la continuité du processus de construction nationale et de la prospérité de la Nation.
En ce qui concerne les améliorations apportées au drapeau national, le Président de la République a indiqué qu'elles se limiteront à ajouter deux bandeaux rouges en haut et en bas dans le but d'unifier la mémoire collective, d'ancrer et de renforcer l'esprit patriotique et de glorifier les martyrs de la résistance nationale et des héros de l'armée tombés sur le champ d'honneur alors qu'ils défendaient la patrie et luttaient pour l'indépendance du pays et son intégrité territoriale, notant que c’est le moins qu’on puisse apporter en souvenir aux martyrs de ce pays et donner l’exemple à nos générations montantes afin de mieux leur faire prendre conscience de l’importance de la résistance et du sacrifice pour la patrie.
Le Président de la République a précisé que le 2ème amendement porte sur des changements à introduire au niveau de certaines institutions ou leur fusion. Il s’agit tout d’abord de la suppression du Sénat relevant que le vote à une large majorité de 121 voix à l’Assemblée nationale contre 33 seulement contre les amendements au Sénat est éloquent.
Les réformes constitutionnelles, souligne le Chef de l’Etat, ont pour objet de transférer les prérogatives du Sénat à l’Assemblée nationale qui est élue au suffrage universel direct. Le Sénat ajoute –t- il, coûte à la République, depuis sa création 16 milliards d’ouguiya dont seuls 54 individus membres de cette chambre ont bénéficié. Il a indiqué que l’élection des sénateurs est indirecte. Parfois ils sont élus par une circonscription dont les conseillers municipaux ne dépassent pas 11 électeurs, ce qui fait que l’opération est exposée à beaucoup de facteurs pouvant entacher sa transparence et partant le choix libre et la concurrence loyale.
S’agissant des conseils régionaux proposés, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a indiqué qu’ils seront des instances de supervision et d’orientation élues et seront un outil pour réaliser la décentralisation et un développement local équilibré, intégré et durable à travers l’exploitation et le développement des ressources humaines et des potentialités naturelles, agropastorales et touristiques de chaque région en en faisant un pôle de développement efficace reposant sur des plans et programmes locaux de développement intégré conformément aux stratégies nationales de répartition équitable et équilibrée dans le cadre du gigantesque projet de développement mis en œuvre actuellement dans le pays.
C’est ainsi qu’il a été proposé de fusionner le Haut Conseil Islamique et le médiateur de la République au sein du Conseil de la Fatwa et des recours gracieux et ajouter la dimension environnementale aux compétences du conseil économique et social en plus de la prérogative désormais qui sera donnée à la Cour suprême de connaître de questions qui étaient du ressort de l’ancienne Haute Cour de Justice consacrant ainsi la séparation des pouvoirs et éloignant de la politisation comme c’était le cas auparavant.
Il a précisé que les rumeurs qui courent au sujet de la Haute Cour de Justice n’ont aucun fondement et que lui-même et le gouvernement n’ont rien à se reprocher à ce sujet.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a demandé aux populations du Guidimagha de voter à 100 % pour les amendements constitutionnels considérant qu’il s’agit là d’un devoir national et d’un effort nécessaire pour renforcer la démocratie, réaliser le développement local et valoriser l’action et le sacrifice de nos martyrs.
Il a appelé à une mobilisation tous azimuts pour accompagner les efforts actuels et renforcer les acquis et les préserver.
Le Président de la République a dit que les citoyens qui l’ont élu en 2009 et en 2014 avec une majorité écrasante pour préserver l’unité nationale voteront cette fois encore Oui pour les amendements constitutionnels afin de poursuivre le processus de développement engagé. Oui pour les amendement veut dire unité nationale et stabilité ; mais aussi sécurité et offre de services : routes, santé etc. alors que voter Non implique voter pour l’inconnu avec ce que cela comporte comme risque de catastrophes, expériences que des pays ont eu à connaître.
Il a ajouté que le découpage administratif prochain va permettre la création d’une nouvelle moughataa pour cette wilaya qui a souffert de la marginalisation, faisant remarquer par ailleurs qu’il fait du dialogue une méthode et une approche constantes suivies depuis son accession au pouvoir et auquel il a continué à appeler les différents acteurs de la scène politique. Mais, dit-il, l’opposition extrémiste a persisté dans le refus du dialogue contre lequel elle fait campagne, ce qui veut dire que sa méthode n’est ni démocratique ni pour la concertation et qu’elle ne croit qu’en elle-même et en ses besoins et finalités connues de tous.
Le comportement de cette opposition n’est pas consécutif, poursuit-il, à son statut d’opposition hors du pouvoir dans le cadre de la répartition démocratique des rôles entre majorité gouvernante qui gère les affaires et minorité opposante ne gouvernant pas.
Le refus par cette opposition du dialogue, bien qu’invitée pour y prendre part sans condition ni plafond ni sujet interdit ou tabou, la rend inapte politiquement à apprécier valablement et de façon crédible le dialogue qui a eu lieu, affirme le Président de la République.
Une opposition qui agit suivant un agenda extérieur, sert des intérêts étrangers et lance des rumeurs fantaisistes pour favoriser le désordre et les querelles intestines n’est pas une opposition patriotique et n’apprécie pas à sa juste valeur les risques qu’elle fait courir au pays, à travers les actions qu’elle mène, qui menacent sa stabilité, sa sécurité et l’unité des composantes de son peuple.
Il a encore relevé qu’une opposition qui ne veut que le pouvoir et porte le slogan de « dégage » comme elle l'a fait en 2010 va conduire le pays – Qu’Allah ne plaise – aux querelles intestines et à la destruction et n’accepte pas la compétition sur le terrain électoral mais le boycotte et opte pour mener le pays vers l’anarchie et les tensions et souhaite le pire pour le pays est une opposition qui ne mérite par l’existence et qui est dangereuse pour la Mauritanie, que ce soit à Nouakchott ou à l’intérieur ou dans le rif.
Le Président de la République a enfin remercié les populations du Guidimagha exprimant sa confiance en ce qu’elles seront au rendez-vous le 5 août et qu'elles voteront Oui à 100 % pour servir l’avenir de la Mauritanie, sa prospérité, son développement et sa stabilité.
Auparavant, le maire de Sélibabi, M. Hadrami Ould Wedad avait prononcé un mot, au nom des populations du Guidimagha, dans lequel il a souhaité la bienvenue au Président de la République, affirmant combien celles-ci apprécient le processus de développement engagé ces dernières années ayant permis la généralisation de l’eau, de l’électricité et le développement des infrastructures de base dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’agriculture et de l’élevage.
Il a exprimé l'engagement des populations à voter avec une majorité écrasante en faveur des amendements constitutionnels, le 5 août prochain.
source AMI