Le ministre des Finances, M. Isselmou Ould Mohamed Mbady, a déclaré que l'Etat a alloué 138 milliards d'anciennes Ouguiyas pour faire face à la flambée des prix, soulignant que le budget de l'Etat a dépensé cette année 100 milliards d’Ouguiyas pour soutenir des projets sociaux.
Il a ajouté, lors de son intervention, vendredi à Nouakchott, au sujet du projet de loi de finances rectificative pour l'année 2022 présenté hier au Conseil des ministres, que le projet vise principalement à faire face à la hausse des prix du carburant et à couvrir les dépenses sociales liées à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base pour venir en appui aux groupes les plus vulnérables, en plus de certains défis sécuritaires d'urgence. Il a souligné que l'État continuera à toujours subventionner les hydrocarbures dans une large proportion.
Par ailleurs, le ministre a noté que malgré le ralentissement de la croissance économique mondiale de 3,6 en 2022 et 2023 contre 6,1 en 2021, les attentes initiales annoncées dans la loi de finances initiale pour l'année 2022 resteront inchangées pour la loi de finances rectificative pour l'année 2022 avec la reprise de l'économie nationale, car il est prévu que la croissance économique atteindra 4,5, contre 4,2 prévus lors de la préparation de la loi de finances initiale 2022, grâce à l'expansion de la production minière en raison de l'augmentation de la demande sur les matières premières d'une part, et la reprise attendue dans les secteurs non extractifs d'autre part.
Le ministre a indiqué que le projet de loi de finances rectificative pour l'année 2022 intervient dans un contexte international caractérisé par la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires en raison de la guerre en Ukraine, et des niveaux élevés d'inflation, qui ont entraîné une pression sur les soldes budgétaires dans la plupart des pays de la région, en plus des effets persistants de la pandémie de Covid-19, qui représente toujours une réelle menace, compte tenu des vagues pandémiques successives.
Le ministre a attiré l'attention sur le fait que le projet de loi de finances rectificative en cours revoit les dotations budgétaires pour les dépenses d'investissement qui ne pourront être exécutées avant la fin de l'exercice en cours, en fonction de l'état d'avancement des travaux dans les projets concernés, en plus de procéder à des coupes dans certains postes non essentiels du budget de fonctionnement. Ceci afin de mieux contrôler le niveau des dépenses publiques, sans préjudice du fonctionnement optimal des services publics de l'État.
Et il a indiqué que le budget de l'Etat, selon la loi de finances rectificative pour l'année 2022, s'élève à plus de 108,1 milliards MRU, soit une augmentation de 19,6 milliards MRU, tandis que les ressources s'élèvent à 90,4 milliards MRU, soit une augmentation de 15,4 milliards MRU, par rapport à la loi de finances initiale de 2022, qui entraînera un déficit budgétaire de 17,7 milliards MRU, ce qui représente 5,3 % du produit intérieur brut, alors que le déficit budgétaire annoncé dans la loi de finances initiale était de 13,5 milliards MRU, soit 4,95 % du produit intérieur brut.
Le ministre a indiqué que les nouvelles recettes du budget proviennent principalement des recettes non fiscales, qui ont connu une augmentation hors ressources pétrolières d'un montant de 9,24 milliards MRU, tandis que l'augmentation des recettes fiscales s'est élevée à 5,24 milliards MRU, notant que l’augmentation du niveau des dépenses, qui s'élève à 19,63 milliards MRU, réparties entre le budget de fonctionnement de 16,52 milliards MRU, le budget d'investissement de 2,97 milliards MRU, et les comptes spéciaux de transfert.
En réponse aux questions de la presse sur la récente augmentation du carburant, le ministre a indiqué qu'au cours du premier trimestre de l'année, l'État a dépensé 42 milliards d'ouguiyas en subventions sur le carburant, soulignant que le gouvernement, depuis le début de la crise de Covid-19, a pris un certain nombre de mesures d’urgence pour soutenir tous les projets qui touchent la vie des citoyens, en particulier ceux qui ont des revenus limités, ce qui a coûté au budget de l'État des dizaines de milliards dans le but de limiter les répercussions de cette crise.
AMI
Il a ajouté, lors de son intervention, vendredi à Nouakchott, au sujet du projet de loi de finances rectificative pour l'année 2022 présenté hier au Conseil des ministres, que le projet vise principalement à faire face à la hausse des prix du carburant et à couvrir les dépenses sociales liées à l'augmentation des prix des denrées alimentaires de base pour venir en appui aux groupes les plus vulnérables, en plus de certains défis sécuritaires d'urgence. Il a souligné que l'État continuera à toujours subventionner les hydrocarbures dans une large proportion.
Par ailleurs, le ministre a noté que malgré le ralentissement de la croissance économique mondiale de 3,6 en 2022 et 2023 contre 6,1 en 2021, les attentes initiales annoncées dans la loi de finances initiale pour l'année 2022 resteront inchangées pour la loi de finances rectificative pour l'année 2022 avec la reprise de l'économie nationale, car il est prévu que la croissance économique atteindra 4,5, contre 4,2 prévus lors de la préparation de la loi de finances initiale 2022, grâce à l'expansion de la production minière en raison de l'augmentation de la demande sur les matières premières d'une part, et la reprise attendue dans les secteurs non extractifs d'autre part.
Le ministre a indiqué que le projet de loi de finances rectificative pour l'année 2022 intervient dans un contexte international caractérisé par la hausse des prix du carburant et des denrées alimentaires en raison de la guerre en Ukraine, et des niveaux élevés d'inflation, qui ont entraîné une pression sur les soldes budgétaires dans la plupart des pays de la région, en plus des effets persistants de la pandémie de Covid-19, qui représente toujours une réelle menace, compte tenu des vagues pandémiques successives.
Le ministre a attiré l'attention sur le fait que le projet de loi de finances rectificative en cours revoit les dotations budgétaires pour les dépenses d'investissement qui ne pourront être exécutées avant la fin de l'exercice en cours, en fonction de l'état d'avancement des travaux dans les projets concernés, en plus de procéder à des coupes dans certains postes non essentiels du budget de fonctionnement. Ceci afin de mieux contrôler le niveau des dépenses publiques, sans préjudice du fonctionnement optimal des services publics de l'État.
Et il a indiqué que le budget de l'Etat, selon la loi de finances rectificative pour l'année 2022, s'élève à plus de 108,1 milliards MRU, soit une augmentation de 19,6 milliards MRU, tandis que les ressources s'élèvent à 90,4 milliards MRU, soit une augmentation de 15,4 milliards MRU, par rapport à la loi de finances initiale de 2022, qui entraînera un déficit budgétaire de 17,7 milliards MRU, ce qui représente 5,3 % du produit intérieur brut, alors que le déficit budgétaire annoncé dans la loi de finances initiale était de 13,5 milliards MRU, soit 4,95 % du produit intérieur brut.
Le ministre a indiqué que les nouvelles recettes du budget proviennent principalement des recettes non fiscales, qui ont connu une augmentation hors ressources pétrolières d'un montant de 9,24 milliards MRU, tandis que l'augmentation des recettes fiscales s'est élevée à 5,24 milliards MRU, notant que l’augmentation du niveau des dépenses, qui s'élève à 19,63 milliards MRU, réparties entre le budget de fonctionnement de 16,52 milliards MRU, le budget d'investissement de 2,97 milliards MRU, et les comptes spéciaux de transfert.
En réponse aux questions de la presse sur la récente augmentation du carburant, le ministre a indiqué qu'au cours du premier trimestre de l'année, l'État a dépensé 42 milliards d'ouguiyas en subventions sur le carburant, soulignant que le gouvernement, depuis le début de la crise de Covid-19, a pris un certain nombre de mesures d’urgence pour soutenir tous les projets qui touchent la vie des citoyens, en particulier ceux qui ont des revenus limités, ce qui a coûté au budget de l'État des dizaines de milliards dans le but de limiter les répercussions de cette crise.
AMI