" Le mal dort " par Sid'Ahmed Ould Baba
Aujourd’hui selon les medias, en Afrique centrale, l’Homme mange la chair de son voisin! Et pourtant... et le prédateur et la proie, étaient jusque hier, des frères et amis... Des frères et amis qui avaient grandi ensemble et qui avaient certainement vu grandir leurs enfants dans le bonheur de la jouvence et l’harmonie du bien être social commun…
Hier, au Rwanda, malgré une grande civilisation vieille comme l’Histoire, quand le mal s’est réveillé, il n’a pas lésiné sur les moyens ! Presque un million sur les cinq que comptait ce pays en 1994, ont été décimés à jamais, en à peine cent jours ! Voilà deux tragédies humaines de notre époque qu'il est important de rappeler à la classe politique et à la société civile de notre pays où, la cohésion des communautés, aussi précaire qu'elle soit, est incessamment agressée…!
Aussi, il faudrait rappeler un détail non moins effrayant. C'est celui de la nature qui nous entoure et qui est particulièrement hostile. N'est-ce ce pas que nos deux capitales dont dépend nos vies, sont érigées au bord d'un grand Sahara austère ? Et n'est-ce pas que l’eau et le pain qui maintiennent leurs existences, sont laborieusement apportés, de milles lieux de là, par un incommensurable aller-retour digne d'une fourmilière de plus chevronnées ?
En cas de 'pépin', en tout cas, dans des lieux comme les nôtres, qu'Allah nous en préserve absolument, le malheur ne fera nullement pas de distinction d'hiérarchie, de couleur ou de race.… Et ce jour de 'sauve qui peut', le point de vie le plus proche serait à une semaine de marche pour l’une de nos deux villes-phares et à des semaines pour l’autre…?
Nos deux havres de paix d'aujourd'hui donc, ne sont en réalité que deux tristes cités, périssables au moindre déferlement... !
De grâce alors indignons-nous, pendant qu'il est encore temps, de toutes ces personnes et de tous ces systèmes qui jouent avec la fibre de la discorde de notre vulnérable et paisible peuple. Arrêtons de jouer avec nos vies… Arrêtons de 'cajoler la crinière du mal' qui dort. Car, à son réveil il serait sûrement impitoyable avec tous le monde !
Arrêtons ! De grâce !
Hier, au Rwanda, malgré une grande civilisation vieille comme l’Histoire, quand le mal s’est réveillé, il n’a pas lésiné sur les moyens ! Presque un million sur les cinq que comptait ce pays en 1994, ont été décimés à jamais, en à peine cent jours ! Voilà deux tragédies humaines de notre époque qu'il est important de rappeler à la classe politique et à la société civile de notre pays où, la cohésion des communautés, aussi précaire qu'elle soit, est incessamment agressée…!
Aussi, il faudrait rappeler un détail non moins effrayant. C'est celui de la nature qui nous entoure et qui est particulièrement hostile. N'est-ce ce pas que nos deux capitales dont dépend nos vies, sont érigées au bord d'un grand Sahara austère ? Et n'est-ce pas que l’eau et le pain qui maintiennent leurs existences, sont laborieusement apportés, de milles lieux de là, par un incommensurable aller-retour digne d'une fourmilière de plus chevronnées ?
En cas de 'pépin', en tout cas, dans des lieux comme les nôtres, qu'Allah nous en préserve absolument, le malheur ne fera nullement pas de distinction d'hiérarchie, de couleur ou de race.… Et ce jour de 'sauve qui peut', le point de vie le plus proche serait à une semaine de marche pour l’une de nos deux villes-phares et à des semaines pour l’autre…?
Nos deux havres de paix d'aujourd'hui donc, ne sont en réalité que deux tristes cités, périssables au moindre déferlement... !
De grâce alors indignons-nous, pendant qu'il est encore temps, de toutes ces personnes et de tous ces systèmes qui jouent avec la fibre de la discorde de notre vulnérable et paisible peuple. Arrêtons de jouer avec nos vies… Arrêtons de 'cajoler la crinière du mal' qui dort. Car, à son réveil il serait sûrement impitoyable avec tous le monde !
Arrêtons ! De grâce !
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