Le député mauritanien et militant des Droits de l'homme Biram Dah Abeid a appelé, au cours d’une conférence de presse, tenue ce jeudi à Nouakchott, le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani à revoir la politique d’enrôlement à l’état civil que le parlementaire juge « discriminatoire » à l’égare des communautés noires du pays.
« Nous espérons que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui mène une gouvernance pacifique et apaisée et une politique de rétablissement de certaines libertés publiques, va continuer dans ce sens en posant d’autres actes visant à combattre le racisme au sein d’l’Agence nationale du Registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS) ».
Il a ajouté : « C’est une satisfaction de constater que mes compatriotes maures ou beïdanes n’ont pas de problèmes d’enrôlement à l’état civil. Mais cette satisfaction ne sera pas complète tant que mes compatriotes noirs, les Harratins, les Poulars, les Soninkés, les Wolofs et les Bambaras éprouvent des difficultés d’obtenir leur pièce d’état civil et de jouir de leur citoyenneté ».
Dans le même contexte, le député a promis d’enquêter sur le cas d’une mauritanienne qui serait « maltraitée et molestée » par un chef de centre d’enrôlement après son retour de l’étranger pour obtenir ses papiers d’état civil.
Biram Dah Abeid a par ailleurs promis de déployer des équipes dans tous les centres d’enrôlement du pays pour s’informer sur le processus notamment sur ses aspects, qu’il juge « discriminatoires et sectaires ».
alakhbar
« Nous espérons que le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui mène une gouvernance pacifique et apaisée et une politique de rétablissement de certaines libertés publiques, va continuer dans ce sens en posant d’autres actes visant à combattre le racisme au sein d’l’Agence nationale du Registre des populations et des titres sécurisés (ANRPTS) ».
Il a ajouté : « C’est une satisfaction de constater que mes compatriotes maures ou beïdanes n’ont pas de problèmes d’enrôlement à l’état civil. Mais cette satisfaction ne sera pas complète tant que mes compatriotes noirs, les Harratins, les Poulars, les Soninkés, les Wolofs et les Bambaras éprouvent des difficultés d’obtenir leur pièce d’état civil et de jouir de leur citoyenneté ».
Dans le même contexte, le député a promis d’enquêter sur le cas d’une mauritanienne qui serait « maltraitée et molestée » par un chef de centre d’enrôlement après son retour de l’étranger pour obtenir ses papiers d’état civil.
Biram Dah Abeid a par ailleurs promis de déployer des équipes dans tous les centres d’enrôlement du pays pour s’informer sur le processus notamment sur ses aspects, qu’il juge « discriminatoires et sectaires ».
alakhbar