Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a tenu lundi après-midi à Boghé une réunion avec les agriculteurs et acteurs du secteur agricole dans le cadre du lancement de la campagne agricole 2018 – 2019.
Au début de la réunion, le Chef de l’Etat a donné la parole aux agriculteurs pour faire part de leurs interrogations mais aussi leurs points de vue par rapport à la situation du secteur et les problèmes auxquels ils font face.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé la création d’un canal d’irrigation à partir du fleuve au niveau de Boghé jusqu’à Aleg pour accroitre les superficies irriguées et permettre aux habitants de toute cette zone l’accès aux activités agricoles qui ne manqueront pas d’avoir des répercussions positives sur leur vie quotidienne.
Il a précisé que ce projet, dont les travaux commenceront dès le début de l’année prochaine, offrira la possibilité d’aménager des milliers d’hectares, d’élargir, de façon conséquente, le potentiel irrigable dans la région, d’accroitre les opportunités d’emploi et de renforcer la contribution de ces deux moughataas aux efforts engagés pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire.
Le Chef de l’Etat a souligné que les agriculteurs doivent savoir que les crédits bénéficieront à ceux qui remboursent leurs redevances et que les autorités n’accepteront plus jamais le retour aux anciennes pratiques et au laisser-aller qui a conduit de nombreux créanciers à ne pas honorer leurs engagements ce qui, par le passé, s’est traduit pour l’Etat par la perte de plusieurs milliards engloutis dans le secteur agricole sans que cela n’entraine des résultats.
Il a rappelé les réductions de 30% des charges de l’électricité opérées en faveur des agriculteurs et qui ont impacté positivement la production et la productivité.
Ces réductions ont profité également aux usines de décorticage et aux stations de pompage au sein des périmètres.
Le Président de la République a assuré que les aménagements agricoles requis seront réalisés et que les grillages de protection des cultures maraichères, seront mis à la disposition des agriculteurs en quantités suffisantes. De même, a-t-il ajouté, l’Etat est disposé à fournir le nombre nécessaire de tracteurs à des prix subventionnés à hauteur de 50%.
Les différents intervenants ont fait part de leurs appréciations positives par apport aux importantes réalisations accomplies dans le secteur agricole à la faveur de l’intérêt particulier qu’accorde le Président de la République à ce secteur et grâce auquel les superficies emblavées, en seulement deux campagnes agricoles, sont passées de 3 500 hectares à 61 000 hectares dans les zones irriguées.
Certains opérateurs agricoles ont fait état des problèmes liés à la compatibilité des produits financiers avec la nature des investissements et souhaité que des crédits à moyen et long termes soient introduits pour la prise en compte des aménagements indispensables et qui ne peuvent être amortis que pendant plusieurs campagnes agricoles. Ils ont également soulevé la complexité et la lourdeur des procédures en matière d’accès au crédit agricole, appelant à la mise en place d’un nouveau mécanisme d’octroi de crédit plus souple et plus rapide.
D’autres intervenants ont évoqué la nécessité de pourvoir les coopératives d’Aleg en circuits d’irrigation, de réhabiliter et de protéger les lacs, mares et barrages et d’encourager la mécanisation des activités agricoles dans la région à travers notamment l’acquisition de tracteurs et autres équipements agricoles.
Certains habitants des localités situées au sud d’Aleg ont demandé la fourniture de grillages pour la protection de leurs cultures, la réhabilitation et l’élargissement de certains périmètres et leur connexion au réseau électrique, le désenclavement des zones de production et l’appui aux activités maraichères.
Ils ont par ailleurs souhaité que le ministère de l’environnement et du développement durable et celui du commerce, de l’industrie et du tourisme soient associés aux campagnes agricoles pour assurer la protection des produits nationaux, promouvoir leur commercialisation et sensibiliser sur les dangers de certains produits phytosanitaires utilisés en agriculture.
La réunion s’est déroulée en présence du Wali du Brakna, des ministres de l’Agriculture, du pétrole, de l’Energie et des Mines, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, du directeur de Cabinet du Président de la République et de conseillers à la Présidence de la République.
source AMI
Au début de la réunion, le Chef de l’Etat a donné la parole aux agriculteurs pour faire part de leurs interrogations mais aussi leurs points de vue par rapport à la situation du secteur et les problèmes auxquels ils font face.
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé la création d’un canal d’irrigation à partir du fleuve au niveau de Boghé jusqu’à Aleg pour accroitre les superficies irriguées et permettre aux habitants de toute cette zone l’accès aux activités agricoles qui ne manqueront pas d’avoir des répercussions positives sur leur vie quotidienne.
Il a précisé que ce projet, dont les travaux commenceront dès le début de l’année prochaine, offrira la possibilité d’aménager des milliers d’hectares, d’élargir, de façon conséquente, le potentiel irrigable dans la région, d’accroitre les opportunités d’emploi et de renforcer la contribution de ces deux moughataas aux efforts engagés pour parvenir à l’autosuffisance alimentaire.
Le Chef de l’Etat a souligné que les agriculteurs doivent savoir que les crédits bénéficieront à ceux qui remboursent leurs redevances et que les autorités n’accepteront plus jamais le retour aux anciennes pratiques et au laisser-aller qui a conduit de nombreux créanciers à ne pas honorer leurs engagements ce qui, par le passé, s’est traduit pour l’Etat par la perte de plusieurs milliards engloutis dans le secteur agricole sans que cela n’entraine des résultats.
Il a rappelé les réductions de 30% des charges de l’électricité opérées en faveur des agriculteurs et qui ont impacté positivement la production et la productivité.
Ces réductions ont profité également aux usines de décorticage et aux stations de pompage au sein des périmètres.
Le Président de la République a assuré que les aménagements agricoles requis seront réalisés et que les grillages de protection des cultures maraichères, seront mis à la disposition des agriculteurs en quantités suffisantes. De même, a-t-il ajouté, l’Etat est disposé à fournir le nombre nécessaire de tracteurs à des prix subventionnés à hauteur de 50%.
Les différents intervenants ont fait part de leurs appréciations positives par apport aux importantes réalisations accomplies dans le secteur agricole à la faveur de l’intérêt particulier qu’accorde le Président de la République à ce secteur et grâce auquel les superficies emblavées, en seulement deux campagnes agricoles, sont passées de 3 500 hectares à 61 000 hectares dans les zones irriguées.
Certains opérateurs agricoles ont fait état des problèmes liés à la compatibilité des produits financiers avec la nature des investissements et souhaité que des crédits à moyen et long termes soient introduits pour la prise en compte des aménagements indispensables et qui ne peuvent être amortis que pendant plusieurs campagnes agricoles. Ils ont également soulevé la complexité et la lourdeur des procédures en matière d’accès au crédit agricole, appelant à la mise en place d’un nouveau mécanisme d’octroi de crédit plus souple et plus rapide.
D’autres intervenants ont évoqué la nécessité de pourvoir les coopératives d’Aleg en circuits d’irrigation, de réhabiliter et de protéger les lacs, mares et barrages et d’encourager la mécanisation des activités agricoles dans la région à travers notamment l’acquisition de tracteurs et autres équipements agricoles.
Certains habitants des localités situées au sud d’Aleg ont demandé la fourniture de grillages pour la protection de leurs cultures, la réhabilitation et l’élargissement de certains périmètres et leur connexion au réseau électrique, le désenclavement des zones de production et l’appui aux activités maraichères.
Ils ont par ailleurs souhaité que le ministère de l’environnement et du développement durable et celui du commerce, de l’industrie et du tourisme soient associés aux campagnes agricoles pour assurer la protection des produits nationaux, promouvoir leur commercialisation et sensibiliser sur les dangers de certains produits phytosanitaires utilisés en agriculture.
La réunion s’est déroulée en présence du Wali du Brakna, des ministres de l’Agriculture, du pétrole, de l’Energie et des Mines, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, du directeur de Cabinet du Président de la République et de conseillers à la Présidence de la République.
source AMI