La Mauritanie et le Sénégal signent un accord pour renforcer les communications dans les zones frontalières

Les autorités de régulation de la Mauritanie et du Sénégal ont signé mercredi à Nouakchott, un accord conjoint de coopération visant à renforcer la communication dans les zones frontalières. L’accord vise à uniformiser et coordonner l’exploitation des fréquences des services de communications en mettant en place un mécanisme permettant le partage équitable des fréquences dans les zones frontalières, notamment celles utilisées dans les services de téléphonie mobile (deuxième, troisième, quatrième et cinquième générations).

En supervisant l’ouverture de la manifestation, le ministre de la Numérisation et de la Modernisation de l’Administration, M. Mohamed Abdallahi Ould Louly, a déclaré que cet atelier tire son importance du rôle des technologies de la communication, d’autant plus qu’il aborde les technologies actuelles et futures dans le domaine de la communication (cinquième génération).

Il a ajouté que l’atelier, qui à vise à relever les défis dans le domaine de la communication et à proposer des solutions appropriées pour les zones frontalières, témoigne ainsi de la profondeur des relations entre la Mauritanie et le Sénégal sous l’impulsion et la direction de leurs deux dirigeants.

À son tour, le président du Conseil de l’Autorité de Régulation Mauritanienne, M. Ahmed Ould Mohamedou, a indiqué que le service de télécommunications était acceptable avant le boom technologique, mais qu’aujourd’hui il ne l’est plus, c’est pourquoi il est donc devenu nécessaire de développer le service en utilisant les technologies modernes et en étroite coordination entre les partenaires de la région.

De son côté, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes du Sénégal, M. Abdou Karim Sall, a expliqué que la rencontre d’aujourd’hui permettra aux deux pays d’échanger des idées pour faire avancer et renforcer les communications frontalières, exprimant son espoir de voir cette réunion parvenir à développer les communications numériques dans les zones frontalières.

Trois jours durant, les participants au forum rechercheront des solutions radicales aux problèmes d’interférences dans les zones frontalières et s’attelleront à solutionner définitivement les problématiques de communication qui portent préjudice aux utilisateurs.

AMI