La Coalition Vivre Ensemble (CVE) a constaté la levée de l’état d’urgence de fait, instauré depuis l’élection présidentielle du 22 juin 2019 dans le sud du pays et les quartiers périphériques de Nouakchott. Le même jour, nous avions apprécié la mise en liberté provisoire de nos militants qui étaient détenus à Aleg depuis le 27 juin suite aux arrestations, tous azimuts, corrélatives à la période post-électorale. Auparavant, le lundi 15 juillet, nous avions appris, avec soulagement, la libération de l’éminent journaliste Ahmed Weddia.
Ces mesures, si elles se généralisaient, contribueraient sans nul doute à l’apaisement de la situation et à l’assainissement des rapports entre le Pouvoir et l’Opposition.
La CVE, pour sa part, exprime ses préoccupations par rapport à la situation de tous les détenus et c’est pourquoi, elle a très vite mis sur pied une commission de veille chargée de suivre ce dossier et dépêché une mission qui avait sillonné les localités d’Aleg, Boghé, Bababé, Rindiaw, kaedi et lekseiba, à l’effet d’apporter aide et assistance aux détenus.
Tout en poursuivant ses efforts, la CVE remercie l’ensemble des détenus et leurs parents visités pour la confiance qu’ils placent en elle ; et leur accueil chaleureux de la délégation, ainsi que les coordinateurs et cadres de la Coalition qui n’ont ménagé aucun effort pour contribuer à l’apurement de ce dossier.
Nouakchott, le 17 JUILLET 2019
Commission Com de la CVE
tawary