Des partis politiques de l’opposition mauritanienne ont apporté mardi leur « soutien total à la commission d’enquête parlementaire dans l’exercice de sa noble mission » et lui a demandé d’accélérer les enquêtes en toute confiance, mettant en doute l’origine de la campagne de diffamation contre la commission, chargée de faire la lumière sur des marchés intervenus lors du pouvoir de l’ancien président Mohamed O. Abdel Aziz.
Les six partis signataires de la déclaration après avoir attiré l’attention sur « la présence de responsables dans les hautes sphères de l’état qualifiés de symbole de la corruption » ont déclaré que la Mauritanie, « a besoin, plus que jamais, à ce que la lumière soit faite sur la gestion de la dernière décennie et ses conséquences désastreuses et particulièrement préjudiciables à la vie des citoyens. »
Ils ont dénoncé le maintien au sein de l’appareil de l’état de symboles de la corruption.
Les six partis (UFP, Tewassoul, APP, RFD, INAD et Sawab) ont demandé à ce que des solutions appropriées soient trouvées rapidement au problème de l’eau dans toutes les régions du pays, la disponibilité des aliments de bétail en quantité et à des prix raisonnables et à assurer l’approvisionnement du pays en médicaments indispensables aux maladies chroniques.
Les partis ont invité l’état mauritanien à faire siennes les règles de la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des ressources humaines du pays.
ils ont rappelé qu’ils ont répondu promptement à l’appel des autorités pour faire face au coronavirus afin de parvenir à un consensus national à même d’engendrer une nouvelle dynamique pour faire face à la pandémie.
Ces partis ajoutent par ailleurs qu’ils ont proposé « un plan d’action dans différents axes, fait des recommandations et formulé des améliorations, des initiatives qui sont restées lettres mortes » selon le communiqué.