L’ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a déclaré au cours d’une conférence de presse mercredi à Nouakchott être victime d’acharnement politique de la part d’un groupe et de deux tribus en lien avec le régime de son successeur le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
L’ex-président n’a pas identifié ces groupe et tribus qui tenteraient, selon lui, de l’empêcher de revenir sur la scène politique.
Mohamed Ould Abdel Aziz a également dénoncé "la suspension" de son salaire d’ancien président, "le gel" de ses avoirs ainsi que des biens de son entourage et "la suspension" de leur pension de retraite.
L'ex-chef de l'Etat a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire le 13 mars dernier dans une affaire de mal gouvernance et de détournements de fonds publics durant son règne de 2008 à 2019.
Lors de cette conférence de presse Ould Abdel Aziz s’est encore référé à l’article 93 de la Constitution en justifiant son silence devant les enquêteurs et en dénonçant la "violation" de son immunité présidentielle.
Alakhbar